MARIAGE A L’ESSAI ET AMOUR LIBRE 3° partie

 

MARIAGE A L’ESSAI ET AMOUR LIBRE

 

(suite 3° partie)

 

Un mensonge à l’unité et à la joie

 

          L’acte conjugal s’inscrit dans un arrière-fond et dans un cadre qui lui donnent toute sa valeur : la vie en commun, la vie de présence l’un à l’autre, la communion dans les peines, les soucis, la joie... Sans ce cadre, peut-on parler d’acte d’amour, de préparation au mariage ? C’est ce que j’appellerais du « volé en passant ».

 

          L’expérience sexuelle vécue ainsi facilite-t-elle la vie conjugale future ? Mensonge ! Elle n’apprend rien que l’on ne puisse apprendre tout aussi bien et même mieux dans une vie conjugale normale.

 

Un mensonge à l’égard de la famille

 

          L’amour libre est un mensonge à l’égard des parents qui n’admettent pas (il y en a encore, Dieu soit loué !) que les fiancés vivent en amants.

          Les fiancés jouent alors la comédie devant les familles.

 

Un mensonge devant la société

 

          Devant elle, le jeune homme et la jeune fille passent pour être fiancés. Or, lorsqu’on est chrétien, on ne peut vivre en ignorant les autres.

          La solidarité humaine, souffre de toutes les défaillances de ceux qui la composent. Une telle licence des mœurs transforme la vie communautaire en jungle. Qui peut le nier ? La confiance est bannie, pour faire place à une duperie organisée.

 

Un mensonge dans l’église

 

          C’est devant elle aussi, et pas seulement devant Dieu, que les fiancés viendront s’engager mutuellement, formuler de solennelles promesses... sur le fondement du Dieu de vérité, et comptant sur sa bénédiction !

          La Parole de Dieu déclare : « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. » (Épître aux Galates 6.7) Toute désobéissance porte son fruit. La société permissive, laxiste, génère de nombreux foyers brisés. Ces derniers sont en augmentation permanente et effrayante.

          C’est encore Dieu qui a raison.

 

La virginité avant le mariage et jusqu’au mariage

répond à d’autres exigences

 

          Tout d’abord, il faut prendre en considération l’incertitude du jeune homme et de la jeune fille, au départ, d’être vraiment dans la volonté de Dieu, dans sa main, et choisi l’un pour l’autre. Or, ce besoin de certitude est fondamental, et n’est pas toujours immédiate ni très rapide.

 

          Secondement, il est nécessaire de prendre le temps de se connaître. C’est une mise à l’épreuve au cours de laquelle les jeunes découvrent leur caractère, leurs goûts, leurs habitudes, leur environnement parental, et bien d’autres éléments encore.

 

          Ce temps d’apprentissage (qui n’est pas vraiment, soulignons-le, le temps des fiançailles) peut amener à une rupture. En réservant l’union sexuelle dans le cadre du mariage, ceux qui se fréquentent laissent à toute rupture son caractère de loyauté. Si les étapes d’une vraie préparation sont bousculées, pour ne faire place qu’à la découverte brutale et passionnée de la joie physique de l’amour, toutes les données sont faussées, y compris celles de cette joie, découverte prématurément.

          Dans ce cas, les jeunes ont devancé le temps. A trois reprises, il est écrit dans le Cantique des cantiques : « ...Ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour avant qu’il le veuille.» (2.7, 3.5, 8 .4).

          C’est ainsi que, sur le plan moral, des jeunes ont commis l’irréparable. Ils ont perdu la liberté de se choisir, de reconnaître que sur tous les plans, ils étaient faits l’un pour l’autre, et qu’ils étaient faits pour être « un ».

          Les conséquences sont souvent douloureuses. La connaissance mutuelle est restée superficielle, le mariage devenu inévitable, surtout si un enfant a été conçu.

          La vérité se manifeste « après ». Les jeunes apprennent à se connaître, mais trop tard !

          Il est alors aisé de parler d’incompatibilité d’humeur, d’époux aigris, pour ne pas avouer qu’en fait, les jeunes se sont trompés.

 

Un grand danger de frustration

 

          Imaginons le cas de figure suivant : la rupture avant le mariage, alors que le jeune homme et la jeune fille ont déjà tout consommé. A qui fera-t-on croire que c’est la manière recommandable pour se préparer au mariage ?

          Premièrement, l’union sexuelle a éveillé en eux des « appétits » qui subsisteront après leur rupture.

          En second lieu, ils rencontreront de multiples tentations pouvant les entraîner dans toutes sortes d’aventures, au lieu de vivre l’amour selon Dieu.

          Et enfin, lorsqu’on se trouve dans une telle situation, comment demander au « successeur » de nous respecter ?

 

          Dieu sait ce qu’il dit lorsqu’il parle d’impudicité, de fornication, de mensonge, pour toute relation sexuelle en dehors des liens du mariage.

 

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