COMME VA L’ÉGLISE, AINSI VA LE MONDE !
Si les veilleurs dorment, l’ennemi s’empare de la ville ! Tout prédicateur devrait consacrer au moins un jour par semaine à préparer ses prédications, et un autre jour encore à préparer le prédicateur à prêcher les sermons. L’inspiration est aussi mystérieuse que la vie, car toutes deux proviennent de Dieu. La vie engendre la vie selon la loi de la nature. D’après le même processus, des hommes inspirés en inspirent d’autres.
Nous avons besoin de Josué(s) revêtus de l’Esprit, pour conduire le peuple du Seigneur dans la terre promise de la vie conduite par l’Esprit. Comme Israël, nous avons été délivrés de l’Égypte et de Pharaon (qui, dans notre expérience, signifient le monde et Satan), mais nous avons échoué à Kadesh-Barnéa. Ce qui devrait être un tremplin peut devenir une pierre d’achoppement. Ce qui devrait être une porte, peut devenir un but. Ce qui pourrait être un carrefour peut devenir un terminus.
« L’incrédulité aveugle est condamnée à errer et à scruter les œuvres de Dieu en vain. » Sommes-nous sortis de la pauvreté du monde, mais pas encore entrés dans le Canaan des richesses de Dieu ?
Pendant quarante ans, ce peuple élu n’a pas vu de miracles, ni de réponses à la prière, rien, sinon des morts, de la sécheresse et des ténèbres, et tout cela à cause de l’incrédulité. « Les géants sont trop forts pour nous ! » s’exclamèrent-ils. Aujourd’hui nous nous écrions : « Regarde, mais c’est monumental ; voyons ce que tu peux faire contre ça ! » Nous devrions répondre : « Éternel, ouvre nos yeux ». « Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver » (Esaïe 59.1). Ne le considérons-nous que comme le Dieu du passé, le Dieu de la prophétie, et non comme le Dieu du présent ?
Le sermon de Pierre le jour de la Pentecôte était aussi brûlant que pénétrant. La vérité prenait vie. « Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël » (Actes 2.16). L’écrivain inspiré ne tarda pas à découvrir que « cette épée de l’Esprit » avait un double tranchant, de sorte que les auditeurs étaient transpercés jusqu’au cœur.
On ne cesse de répéter qu’en ces jours difficiles les gens ont besoin de réconfort. D’accord, beaucoup ont réellement besoin de réconfort. Les malades, les malheureux, ceux qui souffrent appartiennent à cette catégorie. Cependant, que l’on ne s’y trompe pas, garder le silence quand une maison brûle, c’est un crime. Celui qui laisse dormir son voisin alors qu’il voit un bandit s’approcher de la porte, un fusil à la main, n’apporte aucun réconfort. (A l’heure actuelle, ce n’est pas exagérer le danger.)
Devant les hommes de paille contemporains qui décrient l’évangélisation qui honore le sang de Christ, croit en l’incarnation et au feu de l’enfer, perdrons-nous contenance ?
Agir ainsi révélerait que nous ne sommes que des César aux pieds d’argile.
Certains croient que Patrick Henry, aux États-Unis, a fait davantage pour préparer la voie à la liberté que tout autre homme. Écoutez-le, enflammé par une dévotion passionnée à son peuple, alors qu’il s’adressait aux législateurs de la Virginie le 23 mars 1775 : « La vie vous est-elle si chère ou la paix si agréable que vous vouliez l’acheter au prix de l’esclavage et de chaînes ?
Que le Seigneur nous protège de cela ! Je ne sais pas quelle décision les autres vont prendre. Mais quant à moi, donnez-moi la liberté, ou donnez-moi la mort ! » Démosthène n’aurait probablement pas surpassé son éloquence.
L’esclavage qui existe dans le monde de nos jours et qui menace toute l’humanité n’est pas un conte de fées. Même si le communisme conquiert le monde (aussi terrible et incroyable que cela puisse sembler), il existe une menace encore plus terrible pour l’enfant de Dieu : l’éternité que les impénitents passeront dans un enfer sans fin.
Nous devrions peut-être dire à la manière de Patrick Henry : « La vie est-elle si chère et les conforts du foyer si captivants que nous sommes prêts à nous les procurer au prix de notre infidélité et d’yeux secs que la prière ne touche pas ? Quand le Seigneur aura joué la dernière mesure, les millions qui périssent m’accuseront-ils de matérialisme recouvert d’une mince couche de versets bibliques ?
Seigneur tout-puissant, empêche cela. Je ne sais pas quelle décision les autres vont prendre ; mais quant à moi, amène le réveil dans mon âme, dans mon assemblée et dans mon pays, ou donne-moi la mort ! »
Léonard RAVENHILL
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Henry (dimanche, 22 août 2021 06:30)
" Tout prédicateur devrait consacrer au moins un jour par semaine à préparer ses prédications, et un autre jour encore à préparer le prédicateur à prêcher les sermons"
Amen. Malheureusement on préfère se perdre dans toute sorte d'activités (oserais-je dire activisme ?) pour se donner l'impression de faire quelque chose, de bouger.
L'homme moderne, et j'en suis un bien trop souvent, ne sait plus rester assis dans la présence de Dieu comme pouvait le faire un Walter Beuttler