L’OUVERTURE DU SIXIÈME SCEAU, LES BOULEVERSEMENTS
PLANÉTAIRES ET COSMIQUES
« Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. Le ciel se retira comme un livre qu'on roule; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apocalypse 6.12-17)
Ce texte de l’Écriture sainte est effrayant. Il décrit une période de panique universelle sans précédent.
En premier lieu, j’attire votre attention sur un point important : certains de ces phénomènes décrits dans ces versets, se produisirent à la mort de Jésus: « Depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre… la terre trembla, les rochers se fendirent. » (Matthieu 27.45, 51)
La croix est donc au centre de tous ces ébranlements. Quelqu’un a dit: « Depuis que le monde a mis à mort le Christ de Dieu sur la croix et depuis que Dieu lui a donné tout pouvoir, le monde est sorti de ses gonds… parce que le jugement de Dieu a commencé ». C’est en fait l’ombre de la croix qui, dans toutes ces manifestations, s’allonge sur la terre. Les phénomènes de décomposition, dont la cause est la crucifixion de Jésus, n’éclatent pas seulement parmi les hommes (guerres, famines, persécutions des chrétiens) mais ils gagnent le globe terrestre et l’univers.
Réfléchissons un instant. La création, nous le savons, a été entraînée dans la déchéance de l’homme. Paul en parle au chapitre 8 de son épître aux Romains. Cette création sera associée à la révélation des enfants de Dieu, et elle participera au renouvellement de toutes choses. Elle sera affranchie de la servitude de la corruption. Elle soupire avec l’Église après cet accomplissement.
Mais, de même, aujourd’hui, elle participe à la condamnation divine. Nous la voyons se démembrer sous l’effet des jugements divins : les lois de la nature se faussent (et nous ne sommes qu’au début de catastrophes qui vont se multiplier et s’intensifier) ; les assises apparemment inébranlables chancellent. Esaïe avait prophétisé : « Celui qui fuit devant les cris de terreur tombe dans la fosse, et celui qui remonte de la fosse se prend au filet; car les écluses d'en haut s'ouvrent, et les fondements de la terre sont ébranlés. La terre est déchirée, la terre se brise, la terre chancelle. La terre chancelle comme un homme ivre, elle vacille comme une cabane; son péché pèse sur elle, elle tombe, et ne se relève plus. En ce temps-là, l'Éternel châtiera dans le ciel l'armée d'en haut, et sur la terre les rois de la terre. Ils seront assemblés captifs dans une prison, ils seront enfermés dans des cachots... La lune sera couverte de honte, et le soleil de confusion. » (20.18-23)
Prophéties de l’Ancien et du Nouveau Testament
A propos du tremblement de la terre :
« Il y eut un grand tremblement de terre », dit Jean. Voici quelques prophéties de l’Ancien Testament:
Esaïe 13.13 : « C'est pourquoi j'ébranlerai les cieux, et la terre sera secouée sur sa base, par la colère de l'Éternel des armées, au jour de son ardente fureur. » Il s’agit là d’une prophétie concernant le jugement sur Babylone.
Joël 2.10 : « Devant eux la terre tremble, les cieux sont ébranlés, le soleil et la lune s'obscurcissent, et les étoiles retirent leur éclat. » Un texte qui parle lui aussi des jugements de Dieu.
Nahum 1.5 : « Les montagnes s'ébranlent devant lui, et les collines se fondent; la terre se soulève devant sa face, le monde et tous ses habitants. » C’est une prophétie contre la ville de Ninive.
Aggée 2.6 : « Car ainsi parle l'Éternel des armées: Encore un peu de temps, et j'ébranlerai les cieux et la terre, la mer et le sec. »
Rappelons aussi les paroles de Jésus :
Matthieu 24.7 : « il y aura, en divers lieux… des tremblements de terre. »
C’est pourquoi l’auteur de l’épître aux Hébreux nous exhorte en ces termes (12.26-29) : « Gardez-vous de refuser d'entendre celui qui parle; car si ceux-là n'ont pas échappé qui refusèrent d'entendre celui qui publiait les oracles sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux, lui, dont la voix alors ébranla la terre, et qui maintenant a fait cette promesse: Une fois encore j'ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Ces mots: Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent. C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant. »
A propos de l’obscurcissement du soleil :
L’Apocalypse déclare : « le soleil devint noir comme un sac de crin. »
Rappelez-vous l’une des dix plaies d’Égypte (Exode 10.22) : « Moïse étendit sa main vers le ciel; et il y eut d'épaisses ténèbres dans tout le pays d'Égypte, pendant trois jours. »
Esaïe, annonçant les jugements de Dieu sur Babylone, déclare : « Les étoiles des cieux et leurs astres ne feront plus briller leur lumière, le soleil s'obscurcira dès son lever. » (13.10)
Joël 3.9-15 : « Publiez ces choses parmi les nations ! Préparez la guerre ! Réveillez les héros ! Qu'ils s'approchent, qu'ils montent, tous les hommes de guerre !… De vos serpes forgez des lances! Que le faible dise: Je suis fort ! Hâtez-vous et venez, vous toutes, nations d'alentour, et rassemblez-vous ! Là, ô Éternel, fais descendre tes héros ! Que les nations se réveillent, et qu'elles montent vers la vallée de Josaphat ! Car là je siégerai pour juger toutes les nations d'alentour. Saisissez la faucille, car la moisson est mûre ! Venez, foulez, car le pressoir est plein, les cuves regorgent ! Car grande est leur méchanceté, C'est une multitude, une multitude, dans la vallée du jugement; car le jour de l'Éternel est proche, dans la vallée du jugement. Le soleil et la lune s'obscurcissent, et les étoiles retirent leur éclat. »
Que dit Jésus ? « Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. » (Matthieu 24.29-30)
A propos de la lune changée en sang :
« La lune entière devint comme du sang », écrit l’apôtre Jean.
Le prophète Ézéchiel, annonçant en son temps les jugements divins sur l’Égypte et son Pharaon, dit: « Quand je t'éteindrai, je voilerai les cieux et j'obscurcirai leurs étoiles, je couvrirai le soleil de nuages, et la lune ne donnera plus sa lumière. » (32.7)
Joël 2.30 : « Je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, du sang, du feu, et des colonnes de fumée. »
Rappelons-nous, là encore, les paroles de Christ : « Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. » (Matthieu 24.29)
On a observé que durant ses éclipses, la lune prend une teinte rougeâtre.
A propos des étoiles tombant du ciel comme des figues vertes :
Le prophète Esaïe annonçait : « Toute l’armée des cieux tombe, comme tombe la feuille de la vigne, comme tombe celle du figuier. » (34.4)
Les figues vertes sont de petites figues venues trop tard, qui ne mûrissent plus et tombent en hiver, quand elles ont pourri et qu’un grand vent agite le figuier.
A propos du ciel roulé comme un livre :
Les livres des anciens étaient formés de feuilles de papyrus enroulées autour d’une baguette.
Rappelons la vision de l’apôtre : « Le ciel se retira comme un livre qu'on roule. »
Esaïe dit: « Toute l'armée des cieux se dissout; les cieux sont roulés comme un livre. » (34.4)
Le Psalmiste dit à l’Éternel : « Tu as anciennement fondé la terre, et les cieux sont l'ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu subsisteras; ils s'useront tous comme un vêtement; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. » (Psaume 102.26-27)
Quant à l’apôtre Pierre, lui aussi a prophétisé les bouleversements cosmiques des temps de la fin : « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu'elle renferme sera consumée. Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété, tandis que vous attendez et hâtez l'avènement du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ! » (2 Pierre 3.10-12)
Des montagnes et des îles remuées de leurs places
« Toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. » (Apocalypse 6.14)
Les premiers versets du Psaume 97 semblent être un résumé impressionnant de tout ce que nous venons de dire : « L'Éternel règne… Les nuages et l'obscurité l'environnent, la justice et l'équité sont la base de son trône. Le feu marche devant lui, et embrase à l'entour ses adversaires. Ses éclairs illuminent le monde, la terre le voit et tremble; les montagnes se fondent comme la cire devant l'Éternel, devant le Seigneur de toute la terre. » (v.1 à 5)
Esaïe 24.19-23 : « La terre est déchirée, la terre se brise, la terre chancelle. La terre chancelle comme un homme ivre, elle vacille comme une cabane; son péché pèse sur elle, elle tombe, et ne se relève plus. En ce temps-là, l'Éternel châtiera dans le ciel l'armée d'en haut, et sur la terre les rois de la terre… La lune sera couverte de honte, Et le soleil de confusion. »
La terreur qui saisira tous les habitants de la terre
Plusieurs textes de la Parole de Dieu y font allusion :
Esaïe 2.10-12 : « Entre dans les rochers, et cache-toi dans la poussière, pour éviter la terreur de l'Éternel et l'éclat de sa majesté. L'homme au regard hautain sera abaissé, et l'orgueilleux sera humilié: L'Éternel seul sera élevé ce jour-là. Car il y a un jour pour l'Éternel des armées contre tout homme orgueilleux et hautain, contre quiconque s'élève, afin qu'il soit abaissé. »
Hébreux 10.29-31 : « De quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ? Car nous connaissons celui qui a dit: A moi la vengeance, à moi la rétribution ! et encore: Le Seigneur jugera son peuple. C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. »
Pourquoi avoir cité tous ces textes, et montré la correspondance entre les prophéties de l’Ancien Testament et les textes du Nouveau ? Pour deux raisons au moins :
La première est de souligner avec force l’extraordinaire unité d’inspiration des écrivains sacrés, éloignés les uns des autres de plusieurs siècles, mais qui annoncent sous l’inspiration du Saint-Esprit, les mêmes événements à venir, avec une concordance impressionnante. La Bible est vraiment la Parole de Dieu !
La seconde raison est de mettre en évidence l’immuabilité de notre Dieu. Il ne change pas : ni dans sa bonté, ni dans sa compassion, ni dans sa miséricorde, ni dans l’exercice de sa grâce… ni dans la manifestation de ses jugements. C’est pourquoi Paul écrit : « Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu: sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté. » (Romains 11.22)
Il convient, bien évidemment, de considérer la réalisation littérale de cette prophétie à propos de l’ouverture du sixième° sceau, et d’y voir l’annonce des catastrophes cosmiques des temps de la fin, si abondamment prévues dans la parole de Dieu (même si nous ne sommes pas en mesure de comprendre avec précision tous les termes de l’Écriture concernant le soleil, la lune, les étoiles. En effet la rencontre d’une seule étoile suffirait à détruire notre globe). Mais il faut bien comprendre que l’apôtre Jean a mis par écrit une vision de choses qui se produiraient vingt-et-un siècles plus tard, avec la connaissance qu’il avait à l’époque, et les décrivant comme il le pouvait.
Certains commentateurs se sont engagés dans la voie d’une interprétation symbolique. Les tremblements de terre seraient le bouleversement social et politique des nations sous l’Antéchrist ; le soleil obscurci évoquerait l’obscurcissement du soleil de justice, c’est-à-dire Christ, que la religion de l’Antéchrist décriera ; la lune changée en sang correspondrait au sang des martyrs répandu, etc.
Tout en respectant le travail et l’analyse de ces commentateurs, je ne pense pas qu’il faille prendre une telle direction dans l’interprétation de ce texte. Il me semble convenable et plus sûr de nous en tenir à sa réalisation littérale qui concorde parfaitement avec le discours eschatologique de Christ en Matthieu 24.
Mais il n’empêche qu’après le passage des quatre cavaliers dont nous avons parlé dans nos messages précédents, la terre va être plongée dans un chaos total, après avoir subi des bouleversements dans tous les domaines. Les cadres habituels de l’existence auront complètement disparu dans la tourmente. Tout chancellera, sans qu’il y ait de point fixe où se retenir.
La morale aura, elle aussi, complètement disparu. Nous le voyons déjà aujourd’hui, et le phénomène va se développer à vitesse grand V. Aujourd’hui, une certaine philosophie a commencé à saper les fondements de la morale et dans bien des milieux on s’amuse à la tourner en dérision. Pire, on punit sévèrement (amendes et emprisonnement) ceux qui ne suivent pas les nouvelles routes de l’immoralité ! Bientôt, la morale sera complètement en ruines. Il ne restera plus, à l’homme, pour se diriger, que son égoïsme, ses passions et ses instincts.
Les temps qui viennent seront marqués par la cruauté qui s’imposera dans les rapports entre les êtres humains ; cette cruauté bannira toute douceur et toute bienveillance. Ne le voyons-nous pas déjà ? Littérature, cinéma, radio, télévision entretiennent et développent le goût de la violence. Il n’est pas étonnant de la trouver si répandu dans la jeunesse.
Tout ce à quoi les êtres humains étaient habitués va subir un bouleversement total. Aujourd’hui, nous entendons bien des personnes dire : « Impossible de reconnaître le monde de notre enfance ! Tout est changé, bouleversé ! » Et devant les catastrophes naturelles, on entend ces mots : « On n’a jamais vu ça ! »
Disons pour conclure que ces événements auront pour conséquence inéluctable une panique générale telle, que grands et petits se cacheront dans les cavernes et les rochers des montagnes.
Esaïe avait dit : « On entrera dans les cavernes des rochers et dans les profondeurs de la poussière, pour éviter la terreur de l'Éternel et l'éclat de sa majesté, quand il se lèvera pour effrayer la terre. » (2.19)
Et Jésus a déclaré : «Alors ils se mettront à dire aux montagnes: Tombez sur nous ! Et aux collines: Couvrez-nous ! » (Luc 23.30)
Imaginez la scène : les hommes criant vers les rochers des Alpes, de l’Himalaya, de la Cordillère des Andes et de toutes les montagnes du globe pour qu’ils tombent sur eux et les soustraient à la colère de l’Agneau. Dans leur désespoir, les habitants de la terre accompliront la prophétie d’Osée, vieille de vingt-cinq siècles : « Ils diront aux montagnes: Couvrez-nous ! Et aux collines: Tombez sur nous ! » (10.8)
On a pensé, sans doute avec raison, que Jean désigne par ces mots les abris souterrains anti-atomiques.
Quoi qu’il en soit, la face de celui qui est assis sur le trône va terroriser les hommes, et la colère de l’Agneau les glacera d’effroi.
Les hommes comprendront enfin que le jugement de Dieu est venu. Mais hélas, cela ne veut pas dire qu’ils se repentiront. La Bible dit qu’ils s’adresseront aux montagnes et aux collines, mais pas à Dieu. Ils ne diront pas : « O Dieu, aie pitié de nous ! Nous avons péché ! Pardonne ! » Non ! Ils seront terrifiés. Leur cœur endurci sera incapable de repentance. Il semble bien qu’un point de non retour aura été atteint. Quel terrible état !
Le chapitre 6 de l’Apocalypse se termine par une question : « Car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (v.17) La puissance et la sagesse humaines n’ont évidemment pas réponse à cette question décisive.
Mes amis, tout cela doit nous amener à réfléchir à notre position devant Dieu, à la qualité de notre vie spirituelle, à la fidélité de notre marche avec Dieu, à la profondeur de notre communion avec Dieu et de la connaissance de sa personne.
Paul écrivait aux Romains : « Cela importe d'autant plus que vous savez en quel temps nous sommes: c'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l'ivrognerie, de la luxure et de l'impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. » (13.11-14) Amen.
Paul BALLIERE
www.batissezvotrevie.fr
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