L’OUVERTURE DU SEPTIÈME SCEAU, LE SILENCE
D’UNE DEMI-HEURE DANS LE CIEL
Entre l’ouverture du sixième et du septième sceau, la Parole de Dieu consacre tout un chapitre à ce qu’un ange appelle « les serviteurs de notre Dieu », ainsi qu’aux martyrs de la grande tribulation. Nous étudierons ce chapitre ultérieurement, si Dieu le permet.
Une grande parenthèse
Ce chapitre est comme une grande parenthèse dans le déroulement des événements mondiaux reliés directement à l’ouverture des sceaux.
Que dit l’Écriture concernant les choses qui se produisent à l’ouverture du septième sceau ?
« Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d'environ une demi-heure. Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données. Et un autre ange vint, et il se tint sur l'autel, ayant un encensoir d'or; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu'il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l'autel d'or qui est devant le trône. La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l'ange devant Dieu. Et l'ange prit l'encensoir, le remplit du feu de l'autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre. » (Apocalypse 8.1-5)
Pour la plupart des commentateurs, cet intervalle observé entre le sixième et le septième jugement, est motivé par l’exceptionnelle gravité du septième jugement et le déroulement des événements jusque vers l’apothéose finale du retour en gloire de Christ et l’instauration de son règne millénaire.
La patience de Dieu
Elle a retenu pendant des siècles la juste colère de Dieu à l’encontre d’une humanité criminelle. C’est ce que la Parole de Dieu ne cesse de proclamer. Paul écrit à l’adresse des pécheurs impénitents : « Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? Mais par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de sa colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres. » (Romains 2.4-6)
L’apôtre Pierre a fait allusion aux écrits inspirés de Paul, quand lui-même a parlé de la patience de Dieu : « Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée » (2 Pierre 3.15).
Pierre a encore écrit : « Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. » (2 Pierre 3.9-10)
Il a rappelé que « la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche » (1 Pierre 3.20).
Le psalmiste disait à l’Éternel : « Mais toi, Seigneur, tu es un Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité » (Psaume 86.15).
Dieu déclare par la bouche du prophète Ézéchiel : « Ce que je désire, est-ce que le méchant meure ? dit le Seigneur, l'Éternel. N'est-ce pas qu'il change de conduite et qu'il vive ? » (Ézéchiel 18.23)
Le Seigneur Jésus a laissé du temps à Jézabel, de l’église de Thyatire : « Mais ce que j'ai contre toi, dit-il à l’ange de l’église, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles. Je lui ai donné du temps, afin qu'elle se repente, et elle ne veut pas se repentir de son impudicité. Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs œuvres. Je ferai mourir de mort ses enfants; et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres. » Apocalypse 2.20-23)
« Car ce n'est pas volontiers qu'il humilie et qu'il afflige les enfants des hommes », dit Jérémie.
Rappelez-vous l’enseignement de Christ dans la parabole du figuier stérile : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n'en trouva point. Alors il dit au vigneron: Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n'en trouve point. Coupe-le: pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui répondit: Seigneur, laisse-le encore cette année; je creuserai tout autour, et j'y mettrai du fumier. Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit; sinon, tu le couperas. » (Luc 13.6-9)
Rappelez-vous aussi l’affliction du Messie devant Jérusalem : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu! Voici, votre maison vous sera laissée déserte; car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! » (Matthieu 23.37-39)
Puisque nous sommes encore au temps de la patience de Dieu, prions avec ardeur, témoignons, prêchons, cherchant le salut du plus grand nombre en les arrachant du feu, comme l’écrit Jude.
Si vous, chrétiens qui m’écoutez, vous avez des choses à mettre en ordre dans votre vie ; si le Saint-Esprit vous a éclairés sur la nécessité d’abandonner un péché ; si vous êtes conscients de mener une vie chrétienne pauvre, tiède, revenez au Seigneur dès aujourd’hui. La Bible dit : « Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos cœurs... » ; et encore : « Craignons donc, tandis que la promesse d'entrer dans son repos subsiste encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. » (Hébreux 3.15, et 4.1)
La patience de Dieu a retenu pendant des siècles sa juste colère. C’est un peu comme une marmite à pression qui retient la vapeur jusqu’au moment déterminé où elle la laisse échapper. Ainsi cette patience a contenu sa colère pendant des siècles, jusqu’à l’ouverture du septième sceau ; alors elle agira sous forme de jugements dont le monde entier expérimentera les effets terrifiants.
La colère de Dieu
Elle peut revêtir divers aspects.
Lorsque l’on parle de la colère de Dieu, certains croyants s’offusquent, et rejettent les prédicateurs qui osent, disent-ils, sous la grâce, brandir l’épouvantail de la colère divine.
Premièrement, la colère de Dieu n’est pas un épouvantail, mais l’expression de sa sainte condamnation du péché. Les lecteurs attentifs de l’Ancien et du Nouveau Testament le savent.
Secondement, dans certains milieux et dans l’esprit de nombreux chrétiens, rien n’a été plus mal compris et enseigné que la grâce. Il y a ceux qui marchent le long de ce fleuve béni, mais qui ne sont pas dans ce fleuve. Ils cheminent à côté en portant encore sur eux le joug lourd et pénible de la Loi qui n’affranchit jamais le pécheur. Bien que mon propos ne soit pas de parler en détails sur ces choses maintenant, je voudrais néanmoins leur rappeler « que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ » (Galates 2.16) ; et encore : « Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient » (Romains 10.4).
Et il y a ceux qui se noient dans la grâce, qui la travestissent en dissolution et y trouvent la liberté de pécher à l’aise. Sous prétexte que Dieu est amour, plein de bonté, de miséricorde, ils pèchent allègrement, leur conscience élastique ne les troublant d’aucune manière. A ceux-là je rappellerai les paroles de Paul : « Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là ! Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la la justice ? » (Romains 6.15-16). La grâce nous libère de la loi cérémonielle (l’observation des sacrifices d’animaux, des fêtes, etc) mais elle ne nous libère pas de la loi morale. J’entends par là les commandements de Dieu pour notre vie spirituelle, morale, familiale, sociale. Jésus qui est venu apporter la grâce, a rappelé tous les commandements. Par ailleurs, les commandements sont rappelés directement ou indirectement dans l’enseignement apostolique. Où est donc l’équilibre ? Il me semble se trouver, entre autres, dans cette parole de Paul à Tite : « La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent dans la sagesse, la justice et la piété » (2.11-12). Beaucoup de croyants ont goûté à la grâce comme source purificatrice du péché, mais ne se sont pas placés à son école. Elle n’est pas leur pédagogue, leur enseignante. Ils n’ont rien appris de la grâce. La grâce n’est pour eux qu’une source ; ils ne sont pas allés plus loin la découvrant comme un fleuve puissant capable de les porter vers une ressemblance progressive à Christ.
J’espère être bien compris dans ce que j’ajoute maintenant : nous n’observons pas les commandements pour être sauvés (nous en serions incapables… sinon, pourquoi Jésus aurait-il dû mourir pour nous ?) Nous observons les commandements de Dieu parce que nous sommes sauvés. La grâce est une puissance divine qui nous rend capables d’être et de faire. Ne pas admettre cette réalité, c’est annuler tout l’enseignement de la nouvelle alliance.
Revenons maintenant à la colère de Dieu.
En Romains 1, il est dit que Dieu livre les hommes au péché. C’est l’une des manifestations de sa colère : « La colère de Dieu se révèle du ciel, écrit Paul, contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive ». Il dit que ces hommes-là sont inexcusables. Et il ajoute : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs cœurs » ; et plus loin encore : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes » ; et encore : « Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes » (Romains 1.18, 20, 24, 26, 28). Et la description que l’Écriture fait de l’immoralité de ces hommes est effrayante.
Lorsqu’un individu persiste dans son incrédulité, sa désobéissance ou son impureté, la colère de Dieu peut aller jusqu’à le livrer à Satan. Dans l’église de Corinthe, le péché s’était installé de façon étonnante. Il y avait une impudicité telle qu’elle ne se rencontrait pas même chez les païens. C’était au point qu’un homme avait la femme de son père. Et l’apôtre Paul écrit à ce sujet : « Au nom du Seigneur Jésus, qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus » (1 Corinthiens 5.1-5).
Or, comme en témoignent les chapitres 8 et 9 de l’Apocalypse, c’est à l’ensemble de l’humanité révoltée que ce sort sera réservé. Cette terrible vérité est confirmée dans la seconde épître aux Thessaloniciens. Le Saint-Esprit nous dépeint le monde sous le règne de l’Antéchrist, et le jugement qui tombera sur l’humanité : « L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés. » (2 Thessaloniciens 2. 9-12)
Une grande fraction de l’Église de Jésus-Christ aujourd’hui veut du spectacle évangélique, du divertissement, des prédications qui soient comme des enduits de plâtre. On se rassemble autour d’hommes desquels on attend des recettes, de nouveaux slogans pour briller dans la vie à tout niveau, distribuant des paroles consolantes, rassurantes ; des hommes prêchant une religion sans exigences, bâtissant des églises qui ne seront plus seulement l’abri du pécheur, mais aussi l’abri du péché, tolérant les abominations les plus abjectes sans les sanctionner d’aucune manière. « Prêchez-nous un Dieu qui solde son ciel », disent-ils aux faux prophètes d’aujourd’hui. « Prêchez-nous un baptême sans repentance, qui fera de nous les adeptes d’un club évangélique enveloppé d’illusions. Promettez-nous les bénédictions célestes sans conditions. Et si, par malheur, il s’élevait quelques Jean-Baptiste, ou quelques prophètes à l’ancienne, on leur réserve le cachot ou la guillotine ! Nous voulons des sermons mensongers, et surtout pas la vérité. Nous avons soif de chimères. Éloignez la sainteté de vos discours. »
En parcourant le chemin scripturaire apostolique, je remarque que, tandis que l’on avance vers l’Apocalypse, le message de la sainteté résonne constamment au cœur de l’enfant de Dieu, jusqu’à cette ultime exhortation venant de Christ lui-même : « Que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore… Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie... » (Apocalypse 22.11 et 14). Sept versets plus loin, la rédaction de la Bible est achevée.
Mes amis, il nous convient de fuir un faux évangile et de nous attacher à la voie sainte d’un Dieu saint.
Un silence impressionnant
« Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d'environ une demi-heure. » (8.1)
Nous avons assisté dans les chapitres quatre et cinq de l’Apocalypse à un concert ininterrompu de louanges. Et soudain, c’est le silence, un silence d’autant plus impressionnant qu’il est inattendu. Et cependant, il avait été annoncé dans l’Ancien Testament, notamment dans le livre du prophète Sophonie :
« Silence devant le Seigneur, l'Éternel! Car le jour de l'Éternel est proche, » (1.7)
Imaginez. L’Agneau, exécuteur testamentaire, rompt le septième sceau, et immédiatement la musique des harpes s’arrête. Les milliards d’anges, les quatre êtres vivants, les vingt-quatre anciens se taisent. Plus aucune parole de louanges n’est adressée à Dieu et à l’Agneau. Le chant céleste s’interrompt. Ce silence, dure une demi-heure, pendant laquelle l’univers retient son souffle, et le ciel est muet. Une demi-heure, cela peut paraître court et long à la fois. Il est des silences insupportables, comme celui qui règne, par exemple, dans une cour d’assises au moment où le verdict va être prononcé. La rupture du dernier sceau va introduire des jugements encore plus étendus, plus terribles que les premiers. On comprend que tous les « habitants » du ciel se taisent pour se recueillir dans une attente solennelle de ce qui va survenir. Ce n’est pas un silence paisible, nous le sentons bien, mais plutôt le lourd silence qui précède un cataclysme.
Au terme de ce silence céleste, de ce silence divin, l’humanité connaîtra les manifestations de la colère de Dieu.
La présentation des prières des saints
« Et un autre ange vint, et il se tint sur l'autel, ayant un encensoir d'or; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu'il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l'autel d'or qui est devant le trône. » (8.3-4)
Cette scène est facile à comprendre à condition de se reporter au culte mosaïque. L’ange ici, remplit la fonction du sacrificateur qui prenait du feu de l’autel des holocaustes pour offrir des parfums, dont la fumée, image de la prière, montait vers Dieu et lui était d’une agréable odeur.
Quelle parole encourageante pour le temps présent ! Pour nous chrétiens, le Seigneur Jésus lui-même, présente nos prières à Dieu. N’est-il pas notre grand souverain sacrificateur ? Il est le seul médiateur entre Dieu et nous. Il s’empare de nos prières prononcées dans la faiblesse pour les transformer en un plaidoyer divin, donc irrésistible. N’oublions jamais, mes frères et sœurs, qu’aujourd’hui c’est au trône de la grâce que parviennent nos prières.
N’est-ce pas étonnant de voir ici la série de destructions épouvantables, introduite par un culte ? Demain, mes frères et sœurs, les prières des martyrs – car il est bien question de cela dans notre texte – monteront au trône du jugement, d’où elles retomberont en quelque sorte en jugement sur le monde. Cette mention des prières des saints, à ce moment précis, signifie que les événements qui vont se produire sont le résultat et l’exaucement des prières que les saints n’ont cessé d’adresser à Dieu pour que son règne vienne. Écoutez en effet la suite de ce passage de l’Écriture :
« La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l'ange devant Dieu. Et l'ange prit l'encensoir, le remplit du feu de l'autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre. » (v.4 et 5)
Paul parle de charbons ardents amassés sur la tête des impies qui ne veulent pas se repentir : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s'il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. » (Romains 12.19-20) Or, sous l’autel qui est dans le ciel, les prières des saints se sont amassées comme des charbons ardents. Souvenez-vous de ce qui est écrit en Apocalypse 5.8 : « Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre anciens se prosternèrent devant l'agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. » ; et aussi, en Apocalypse 6.10 : « Ils crièrent d'une voix forte, en disant: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tarde-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? » Ces prières vont être exaucées. D’une part les voix et les coups de tonnerre en témoignent ; et d’autre part, les éclairs et le tremblement de terre le démontrent. En effet sept anges vont intervenir en sept trompettes vont retentir.
Réfléchissez bien. Le même autel qui sert à l’adoration, sert également à allumer le feu ravageur : « Et l'ange prit l'encensoir, le remplit du feu de l'autel, et le jeta sur la terre. » Il y a, sans jeu de mot, comme un retour de flammes dans cette image. Il en est de même de la croix, plus précisément de l’œuvre de Christ à la croix, qui lie ou qui délie, qui sauve ou qui condamne éternellement selon que l’on est adorateur ou blasphémateur, repentant ou impénitent, gens du dehors ou concitoyens des saints.
Mes bien-aimés frères et sœurs, que nos jambes ne soient pas faibles, comme celles du boiteux, ainsi que le dit le livre des Proverbes. Que notre marche soit ferme, équilibrée, stable, sous le contrôle d’un esprit éclairé par la vérité de la Parole de Dieu. Notre Seigneur est plein de grâce, et il est saint. C’est d’ailleurs cette sainteté qui ne cesse d’être proclamée par les séraphins devant le trône de Dieu. Ne l’oublions jamais.
Paul BALLIERE
www.batissezvotrevie.fr
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