SOYEZ BEAUX ENCORE ET TOUJOURS

 

 SOYEZ  BEAUX  ENCORE  ET  TOUJOURS

 

« Que tu es belle, que tu es agréable, ô mon amour, au milieu des délices !»

(Cantique des cantiques 7.7)

 

 

          « Comme tu es belle, et comme tu es charmante, amour, dans les délices ! » (traduction littérale de l'hébreu)

          Ici, c'est évidemment Salomon qui reprend la parole et qui, dans un mouvement passionné, exprime sa ferme résolution de satisfaire son amour.

 

 

Belle, belle encore, belle toujours

 

          C'est la dernière fois dans le Cantique des cantiques qu'il est fait allusion à la beauté de la fiancée. Pas moins de quatorze fois, tout au long du Cantique, l'on a chanté cette beauté.

          Tout d'abord, la Sulamithe elle-même était consciente d'être belle: « Je suis noire, mais je suis belle... » (1.5)

          A trois reprises, les jeunes filles de Jérusalem admirent sa beauté: « ...ô la plus belle des femmes » (1.8; 5.9; 6.1).

          Salomon, quant à lui, la proclame à cinq reprises: « Que tu es belle, mon amie, que tu es belle! » (4.1); « tu es toute belle, mon amie... » (4.7); « tu es belle, mon amie, comme Thirtsa » (6.4); « qui est celle qui apparaît comme l'aurore, belle comme la lune... » (6.10).

          Et enfin, le bien-aimé lui-même, se réjouit du resplendissement de sa fiancée: « Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes » (1.15); « lève-toi, mon amie, ma belle, et viens! » (2.10,13).

 

          Tout au long du Cantique, au milieu des épreuves, en butte à la séduction, la bien-aimée conserve sa beauté. Qu'il en soit ainsi de nous, à la gloire de notre bien-aimé Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Traversons le monde sans nous salir. Affrontons les épreuves, plus terribles les unes que les autres, sans laisser notre ennemi creuser des rides sur notre âme. Soyons irrépréhensibles et fidèles jusqu'à la mort (Apocalypse 2.10).

 

          Soyons beaux de la beauté de Christ, et restons-le. Tendons à la perfection, et que vienne le jour glorieux où, dans la présence de notre céleste Époux, il n'y aura plus aucun défaut en nous. Jour béni où nous resplendirons d'une beauté inégalable et éternelle !

 

 

La beauté à l'école du Bien-aimé

 

          Notre beauté spirituelle est l'œuvre de l'Artiste divin. L'apôtre Paul en étant conscient, lorsqu'il écrit aux Corinthiens: « par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n'a pas été vaine. » (1 Corinthiens 15.10) Il exhortait et encourageait la jeune église de Thessalonique en ces termes: « que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est lui qui le fera. » (1 Thessaloniciens 5.23-24)

          Nous sommes à l'école de Dieu. Il nous amène en une dépendance de tous les instants qui nous garde dans sa volonté. Ainsi, chaque jour, notre capacité spirituelle est agrandie, et nous pouvons recevoir davantage de la vie divine. Le Seigneur travaille à ce que nous nous oubliions nous-mêmes, pour n'exister plus qu'en lui. Il est nécessaire et indispensable que notre persévérance dans les voies de Dieu soit inébranlable comme une tour forte.

          Notre Bien-aimé nous conduit jusqu'en des régions de calme parfait, calme nécessaire pour qu'il puisse agir parfaitement. Il nous enseigne à percevoir promptement sa volonté, et nous montre quelle vigueur, quelle force se trouvent dans la foi en sa Parole, cette foi qui meut la toute-puissance divine. Il nous apprend le bonheur de nous soumettre entièrement à Lui.

 

          Quand cette beauté se manifeste en nous; quand le divin potier réussit à faire de notre vie un vase d'honneur, il reçoit une portion entière de joie. Il peut dire: « que tu es belle, et que tu es agréable, mon amour, dans tes délices ! ». Sa fiancée lui donne alors tous les délices que son cœur peut désirer. N'est-ce pas ce bonheur qui habitait les cœur des apôtres ? Jean écrit: « je n'ai pas de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. » (3 Jean 4) Paul dit aux Thessaloniciens: « ...nous rappelant sans cesse l'œuvre de votre foi, le travail de votre charité, et la fermeté de votre espérance en notre Seigneur Jésus-Christ devant Dieu notre Père… Qui est, en effet, notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N'est-ce pas vous aussi, devant notre Seigneur Jésus, lors de son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie. » (1 Thessaloniciens 1.3, 2.19-20)

 

Paul BALLIERE

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