GRANDISSONS DANS LE SEIGNEUR
« Ta taille ressemble au palmier... »
(Cantique des cantiques 7.8)
Le texte hébreu dit : «Ta stature ressemble à un palmier, et tes seins à des grappes ».
La stature élancée de cet arbre est l’image de la taille svelte de la jeune fille. On voit par la fin du verset que le roi Salomon pense au palmier à dattes, dont les fruits pendent en grappes au haut du tronc. La version de la Bible en français courant traduit : « Quelle ligne élancée ! On dirait un palmier-dattier ; tes seins en sont les régimes ». Le palmier est un arbre qui, dans un milieu favorable, pousse droit, et porte du fruit. Il n’est ni écrasé, ni courbé, ni tordu, malgré le poids de ses fruits. On a remarqué que plus il est resserré à la base, plus il fleurit, plus haut il pousse, plus fort et plus large il se développe au sommet. Quel enseignement pour notre marche chrétienne !
Stature spirituelle
Le Seigneur attend de nous croissance, maturité, et perfection.
Si tous les traits spirituels, considérés dans nos études précédentes, comme marquant la « fille de prince », se trouvent en nous, nous acquerrons certainement une réelle stature en Christ. La nature divine se développera en nous.
Nous pourrons apercevoir des signes de croissance, selon ce que dit Paul dans sa lettre aux Éphésiens :
« Et il [Christ] a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants flottants et emportés à tout vent de doctrine... » (Éphésiens 4.11-14).
Nous devrions aspirer à une croissance continuelle en Christ ; lui qui, dans les jours de sa chair « croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui » (Luc 2.40).
« Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. » (Luc 2.52)
Grandissons dans le Seigneur. L’apôtre Paul écrit :
« ...mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. » (Éphésiens 4.15)
L’apôtre exhorte les Colossiens à « marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant par la connaissance de Dieu, fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse... » (Colossiens 1.10-11)
Que notre taille ressemble au palmier ! N’est-ce pas ce qui sied aux justes ? L’écriture déclare :
« Les justes croissent comme le palmier...Plantés dans la maison de l’Éternel, ils prospèrent dans les parvis de notre Dieu ; ils portent encore des fruits dans la vieillesse, ils sont pleins de sève et verdoyants, pour faire connaître que l’Éternel est juste. » (Psaumes 92.13-16)
Les racines du palmier absorbent les eaux vives. C’est pourquoi, malgré parfois le soleil brûlant, cet arbre pousse toujours sans problème. Même si nous, croyants, avons parfois à subir de grandes épreuves dans le « désert », nous n’en serons pas affectés parce que nous serons unis à Christ et pourrons toujours grandir en lui, et par lui.
Cet appel à la croissance est adressé à tous les saints. Que notre jeunesse l’entende aussi, selon qu’il est écrit :
« Nos fils sont comme des plantes qui croissent dans leur jeunesse. » (Psaumes 144.12)
Croître, mais dans quels domaines ?
La Parole de Dieu nous exhorte à grandir dans tous les domaines de notre vie spirituelle. « ...que nous croissions à tous égards... », écrit Paul (Éphésiens 4.15).
Développons-nous dans la grâce du Seigneur. « Croissez dans la grâce... » (2 Pierre 3.18)
Grandissons dans et par la connaissance de Christ : « ...Croissez...dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 3.18)
Toujours vainqueurs
La croissance est rapide dans la pure atmosphère de la montagne de Dieu, dans la lumière de sa présence. La vie de Dieu ne peut être liée ; elle ne peut être détournée dans les sentiers tortueux. Elle ne peut collaborer avec l’obscurité. Même si elle est opprimée, méprisée, détestée, elle s’élève toujours plus haut et devient toujours plus puissante, elle gagne une région qui s’étend au-dessus des choses de la terre et porte du fruit pour Dieu. Qu’il en soit ainsi de nous, bien-aimés en Christ !
Paul BALLIERE
www.batissezvotrevie.fr
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