OFFRANDES, OUVRIERS, ET PLAN

 

 

OFFRANDES,  OUVRIERS,  ET  PLAN

Exode 25 à 27 ; 35 ; 36.1-7

 

 

          QUAND Dieu donne ses directives à Moïse pour la construction du Tabernacle et la fabrication des objets, l’ordre dans lequel les indications divines sont données est remarquable. Dieu parle tout d’abord de l’arche de l’alliance (Exode 25.10-22), puis de la table des pains de proposition, de la lampe à sept branches, des tentures, des planches et des barres, du voile du lieu-saint et du lieu très saint, du voile d’entrée, du parvis, de l’autel des holocaustes et de la cuve (25 à 27). Ce qui veut dire que Dieu sort du lieu très saint jusqu’au parvis vers l’homme pécheur. Il part du lieu où il demeure… jusqu’à la croix. Symboliquement ici, le Tabernacle nous parle déjà de l’œuvre du salut (voyez Philippiens 2.8 ; Hébreux 13.10-13). Quel chemin, quel parcours, quelle grâce ! Adorons Dieu pour la profondeur de son amour ! (Éphésiens 3.18).

 

          Par contre, lorsque le pécheur va vers Dieu, il part du parvis, de l’autel des holocaustes (la croix) pour aller jusqu’au lieu très saint. Adorons Dieu pour le trône de sa grâce qui nous est accessible par Jésus-Christ. Adorons le Seigneur pour la hauteur de son amour (Ephésiens 3.18 ;  Hébreux 10.19-22 ;  Hébreux 6.19-20).

 

          Dieu nous ouvre le chemin de la communion avec lui. Cette voie bénie a ses exigences. Nous avons besoin d’être instruit à ce sujet.

 

 

1. Les offrandes

 

          Exode 25.1-2.

          C’est par ces offrandes que tous les matériaux nécessaires à la construction du Tabernacle ont pu être rassemblés. Dieu réclamait les dons de son peuple. Encore fallait-il que ces offrandes soient faites de bon cœur.

 

          Il en est de même pour l’œuvre de Dieu aujourd’hui, et pour l’édification de son Église, le corps de Christ. Dieu attend nos offrandes volontaires et généreuses, pas seulement notre argent mais aussi notre temps, nos forces, notre vie entière, notre service. Donnons joyeusement, spontanément, et donnons-nous nous-mêmes, sans réserve, sans tristesse ni contrainte (voyez  2 Corinthiens 9.6-7).

 

          Exode 25.2 : « de bon cœur » : c’est notre cœur qui doit parler. Nous devons être poussés par le cœur pour agir.

 

          La réponse du peuple à la demande de Dieu fut merveilleuse : voyez  Exode 35.21-29 ; 36.2. Les hommes, les femmes, les principaux du peuple ont donné. Chacun a donné et a fait selon ses possibilités.

 

          Exode 36.3-7 : le cœur de Dieu s’est réjoui devant la manifestation d’une telle générosité et d’un tel zèle. Y a-t-il une telle abondance dans nos Assemblées aujourd’hui ? Y a-t-il une telle générosité dans notre Assemblée ? Avons-nous accepté de consacrer notre vie au Seigneur ? Travaillons-nous, par l’offrande de nos biens et la consécration de notre vie, à l’édification de notre Église ? Avons-nous la vision de notre pays de France comme d’un vaste champ de mission ? Avons-nous le souci de l’extension du Royaume de Dieu dans le monde entier ?

 

 

2. Les ouvriers

 

          Exode 35.30-35.

          Comment étaient-ils recrutés ? On n’a pas fait d’enquête pour les trouver. On n’a pas pris ceux qui se prétendaient qualifiés ; mais furent embauchés ceux que Dieu avait désignés et qualifiés lui-même. C’est pourquoi le Tabernacle a été parfaitement exécuté et digne de Dieu. S’il avait été l’œuvre de n’importe qui, on aurait pu y trouver des erreurs, des défauts, des malfaçons, des initiatives humaines regrettables.

 

          Il en est ainsi dans l’Église. Dieu a besoin d’ouvriers, de serviteurs et de servantes. Mais il est indispensable que ce soit des hommes et des femmes qualifiés par Dieu ; non ceux qui se désignent eux-mêmes ou qui se croient capables. Il en ressortirait toutes sortes d’erreurs et beaucoup de dommages dans la Maison de Dieu.

 

          Le service de Dieu implique un appel de Dieu, et une qualification de la part du Maître. Les désirs personnels, aussi louables soient-ils, ne sont pas suffisants. Sans le maintien de ces réalités, les Assemblées végéteraient ou s’effondreraient.

 

 

3. Le plan

 

          Le Tabernacle ne fut pas l’œuvre de Moïse. Moïse reçut une révélation divine (Exode 25.9,40 ;  26.30 ;  27.8).

 

          Dieu attendait des siens une obéissance scrupuleuse. Il n’y avait pas de place pour des inventions humaines, des modifications, des pensées ou des points de vue personnels (voyez  Exode 39.32,43).

 

          Qu’en est-il dans l’Église. ? Nous ne pouvons pas bâtir ni organiser l’Église. à notre convenance. Le plan divin de la construction se trouve dans les Évangiles, dans les Actes des apôtres, et dans les Épîtres apostoliques. Le modèle est parfait parce qu’il est divin. Oserions-nous y apporter des modifications, des additions ? Oserions-nous faire des suppressions ? Le plan serait bouleversé et nous irions au désastre. Aujourd’hui, dans le monde, il existe des organismes religieux puissants, mais qui ne sont pas l’Église. de Jésus-Christ. Travaillons selon le plan et la volonté de Dieu, et nous réussirons dans toutes nos entreprises.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

  

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