LA JEUNESSE DANS LES ASSEMBLÉES DE DIEU

 

 

 LA JEUNESSE DANS LES ASSEMBLÉES DE DIEU

 

Dans le début du Réveil de Pentecôte en France

 

          Dès 1931, le jeune Robert Boudéhent, fraîchement arrivé de New York où il s’est converti, se voit confier le premier groupe de jeunes qui décuple en quelques mois. Peu après, il s’ouvre à son pasteur Félix Gallice de son appel au ministère pastoral. « Robert, si le Seigneur t’appelle, montre-le par des fruits. » En une année, plus d’une cinquantaine de personnes s’engagent pour Christ.

 

          La première colo/camps dont nous avons retrouvé la trace remonte à 1941. Madame Roynel se souvient d’y avoir participé avec Moïse Lormier, André Dugard, à Auneuil dans l’Oise.

 

          Plusieurs Églises sont pionnières dans l’organisation de rassemblements de jeunesse. L’Église d’Elbeuf, par exemple, organise divers rassemblements pour les jeunes de 12 à 25 ans, dont une centaine pendant l’été 1943. Nice, Rouen, Paris. Les Églises s’organisent pour stimuler la foi et équiper cette jeunesse qui vient comme une rosée.

 

          Par ailleurs, une école biblique est même fondée à Rouen en 1945, où l’on vient de toute la Normandie et du Nord, pour étudier durant plusieurs mois, avec des professeurs souvent formés dans les plus grandes écoles théologiques et bibliques : André Thomas-Brès, faculté de théologie de Montpellier ; Jean de Rougemont, faculté de théologie à Neuchâtel ; René Fauvel, faculté de théologie  à Paris. De même, une seconde école a démarré à Vincennes formant de nombreux pasteurs, futurs missionnaires ou anciens de la région parisienne.

 

          On organise des rallyes à vélo dans les années 1950. Clément Le Cossec et toute une équipe de pasteurs proposent aux jeunes un circuit, mêlant détente et activités spirituelles. On organise un peu partout des « marches pour Jésus » à Argenteuil, Granville.

 

          Les camps et colos se développent y compris dans le Sud ; il serait trop long de tous les citer. Le premier se situe à Saint-Jean-du-Gard en 1946, avec une centaine de participants. Suivront bien d’autres ouvertures. Les camps d’Embrun permettent un déploiement d’activités pour les jeunes, sous l’impulsion de Monsieur et Madame Marcel et Josette Lefillâtre. Des expériences majeures sont vécues par les jeunes dans ces camps qui se développeront dans l’Est à plusieurs endroits, au Nord et au Sud et en Bretagne.

 

 

Du 12 au 15 août 1948

 

          « Il me faudrait écrire en lettre de feu pour relater ces quelques jours de la Convention de jeunesse d’Argenteuil et qui eut pour devise : « Un pas en avant ! »

          L’action du Saint-Esprit a été toute puissante et le but a été atteint pour beaucoup. Le jeudi, deux cents jeunes entrent dans le vif du sujet : « Les Actes des Apôtres ». Le vendredi le pasteur Argue de Winnipeg sait nous faire rentrer en nous-mêmes. Le soir, le prédicateur doit s’interrompre pour laisser place à la prière. Une quarantaine de jeunes préfèrent alors passer la nuit sur leurs genoux plutôt que de trouver le sommeil. « A celui qui a soif je donnerai » (Apocalypse 21.6).

          Dimanche, culte béni avec Messieurs Argue et Maret. Pour la première fois, la grande salle du Majestic retentit de louanges ininterrompues adressées à Jésus. L’après-midi, la salle est comble (cinq cent cinquante personnes). En un mot, c’est la Pentecôte en action. Alléluia ! » (B.Clément – Revue « Viens et Vois, octobre 1948)

 

PENTECÔTE

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