L’ASSURANCE CHRÉTIENNE FACE AU RETOUR DE CHRIST
« Je reviendrai», a dit Jésus (Jean 14.3). Il reviendra au moment fixé par Dieu (Matthieu 24.36). Ce retour de Christ, l'Église primitive l'a espéré ardemment. Cependant, les prophéties, les signes des temps, les temps eux-mêmes n'étaient pas encore accomplis. De plus, l’Évangile n'avait pas été prêché jusqu'aux extrémités de la terre (Actes 1.8). Aujourd'hui ces prophéties et bien d'autres encore ont été littéralement accomplies. Ainsi, on a le droit d'affirmer maintenant que ce retour tant espéré pourrait être le prochain événement mondial auquel les chrétiens militants devraient s'attendre. Il ne faut pas oublier, en effet, que le converti conséquent, croyant au plein Évangile, n'attend pas la guerre universelle, ou la mort. Son privilège est, aujourd'hui plus que jamais, de «s'être converti pour servir le Dieu vivant et pour attendre des cieux son Fils» (1 Thessaloniciens 1 9 et 10).
Si le lecteur de ces lignes désire se renseigner sur ce que peut représenter pour lui ce retour de Christ, marquant la fin du temps de la grâce et de la patience de Dieu, je ne saurais assez lui recommander de lire les quelques passages suivants de l’Écriture Sainte: Matthieu 24.31, Luc 17.34-37, 1 Thessaloniciens 4.13-18, 1 Corinthiens 15. 51-53.
Ces passages enseignent clairement que le retour personnel de Jésus (Actes 1.11) se produira en un clin d’œil. Ceux qui sont morts dans la foi ressusciteront premièrement. Par la même puissance divine, le corps des croyants vivant alors sur la terre, sera transformé. Puis les ressuscités et les transformés seront enlevés, loin de la terre, à la rencontre du Seigneur, pour être pour toujours avec lui. Les incrédules et les chrétiens tièdes seront laissés au sein de la grande tribulation qui ravagera le monde. Chaque fois que je parle ou que j'écris pour rappeler cette grande tribulation qui se prépare, je me sens pressé d'adresser à Dieu la prière suivante: «0 Seigneur, aie pitié des inconscients et des inconséquents, des chrétiens fous, aussi fous que les vierges folles (Matthieu 25 1-13) et réveille-les pendant qu'il en est temps». Je n'ai aucun doute que cette prière ne soit exaucée pour quiconque lira ces lignes, s'il se trouve être un chrétien de bonne volonté!
De tous les cantiques émouvants que les convertis chantent avec conviction, il en est peu qui me produisent une aussi grande impression que celui dont les paroles du premier verset sont les suivantes:
Bientôt le Seigneur va venir !
Es-tu prêt?
Bientôt le ciel, il veut t'ouvrir!
Es-tu prêt?
Je me souviens de certaines occasions où ces paroles furent comme une question directe que me lançait le Saint-Esprit, question si personnelle que je ne pouvais pas résister au besoin d'y répondre. « Es -tu prêt?» Face au retour imminent de Christ, que peux -tu répondre, ami lecteur?
L’Écriture Sainte, afin que nous soyons prêts, nous exhorte à la vigilance (Luc 12.35-40). Je vous propose de laisser un instant cet article et de lire dans la Parole de Dieu ce dernier passage, comme ceux que je vous citerai encore.
Après son Maître, l'apôtre Paul nous presse lui aussi de vivre «sans tache et sans reproche» dans l'attente de l'apparition soudaine du Seigneur (1 Timothée 6.14). Comme cette vie simple, sans complications est bonne à vivre! Tout ce qui précède peut se résumer dans cette dernière injonction: «Demeurez en Christ, afin d'avoir de 1’assurance quand il reviendra» (1 Jean 2.28).
Oh ! que Jésus trouve en nous des cœurs droits,
S'il revient aujourd'hui!
Veillant, priant, dociles à sa voix,
S'il revient aujourd'hui!
Avons-nous tous cette assurance
D'être enlevés en sa présence,
Dans le séjour de sa puissance,
S'il revient aujourd'hui?
L 'absence d'une saine , d'une humble et joyeuse assurance face au retour de Christ pourrait provenir d'une des trois raisons suivantes:
Tout d'abord, l'ignorance concernant cette espérance. Alors, quand on en entend
parler pour la première fois, on en est plus troublé que réjoui.
- « Lorsque je vous ai entendu affirmer, au cours d'une réunion de réveil, que Jésus allait revenir, me confessa une personne nouvellement convertie, j'en ai été si troublée que je n'en ai « pas dormi!
Plusieurs de mes lecteurs se souviendront d'avoir fait semblable expérience. L'ignorance dans laquelle vous vous trouviez alors fut pour vous un sujet de trouble: Jésus allait revenir et vous ne saviez presque rien de cette glorieuse perspective. Je pense toutefois que l'apôtre Paul pourrait dire à la majorité d'entre nous ce qu'il écrivait aux Thessaloniciens dans sa première lettre (chapitre 5.4-6): «Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur; vous êtes tous des enfants de lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres . Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres. »
La seconde raison qui, bien souvent, est la cause première du manque d'assurance face au retour de Christ, c'est l'absence d'une réelle conversion. Jésus a nettement enseigné que, sans la conversion, il n'y aurait point d'entrée dans le royaume des cieux (Matthieu 18.3). Les inconvertis ne sauraient en aucun cas se réjouir de l'annonce du retour de Christ. Mais, comme ces méditations s'adressent essentiellement à ceux qui se sont convertis au Seigneur, je passerai sans tarder à la troisième raison qui, elle, les concerne directement.
C'est l'absence de sanctification chez l'enfant de Dieu qui est souvent la cause majeure de son manque d'assurance heureuse, face au prochain retour du Maître.
La Bible affirme, en effet, que «sans la sanctification, nul ne verra le Seigneur» (Hébreux 12.14). C'est un verset dont le message est gravé dans ma mémoire, car, durant les vingt premières années de mon ministère, je ne me souviens pas d'une seule visite faite à mes chers parents, sans que l'un ou l'autre ne me l'ait rappelé, comme un avertissement divin.
«Sans la sanctification, nul ne verra le Seigneur. »
Il est évident que cette sanctification, sans laquelle nous n'aurons point de part au grand salut que Jésus a préparé pour les «vierges sages», n'est pas synonyme de perfection. Elle ne peut être un état de sainteté dans lequel on est arrivé et installé. L'apôtre Paul, parlant de son expérience, nous donne ce témoignage: «Ce n'est pas que j'aie déjà atteint la perfection, mais je cours... vers le but» (Philippiens 3.12-14).
La sanctification apparaît donc, bien plutôt, comme se réalisant dans un mouvement en avant, dans une progression que l'Esprit de Christ en nous tend à produire.
Ceci étant établi, on comprendra aisément que le chrétien non sanctifié n'est pas nécessairement le nouveau converti, qui certes a encore beaucoup de défauts et doit apprendre encore bien des choses, mais qui pourtant est ouvert à l'action du Seigneur et aime Jésus de tout son cœur. Ce chrétien-là serait enlevé, si le Christ revenait aujourd'hui, tout comme le brigand, converti de la dernière heure, fut introduit, sans tarder, dans le paradis. Le blé en herbe n'en est pas moins blé que le blé en épis ou en «paille», ne l'oublie pas!
Le chrétien non sanctifié, celui qui n'a pas d'assurance face au retour de Christ, c'est le nouveau ou l'ancien converti qui est resté en panne. Il s'est arrêté dans sa marche en avant. Pour des raisons diverses, il est entré dans une sorte de léthargie spirituelle. Parfois, il entretient volontairement ce sommeil pour pouvoir continuer «à rêver» et ne point devoir lâcher ce qui, dans son cœur, le condamne. Ce chrétien-là est un chrétien non sanctifié, parce que le processus de la grâce, le progrès spirituel est stoppé.
Je me souviens encore de l'impression bizarre que je ressentis, étant jeune garçon, dans les circonstances que je vais vous narrer:
Dans un pré, où souvent j'allais jouer, se trouvait un grand bloc de granit. Je le vois encore, tout frais arrivé de la carrière, et brillant de mille petits reflets. Nous pensions qu'il renfermait peut-être des diamants, qui sait? Un jour, un homme à longs cheveux et large cravate noire établit autour de ce bloc une espèce d'estrade et commença à travailler. Nous le regardions faire avec admiration. Une ébauche de statue se remarquait déjà, et, chaque jour, nous allions voir le progrès de ce qui, dans notre pensée, et sans doute dans la sienne, allait être un chef-d’œuvre. Mais un après-midi, nous fûmes bien déçus; l'homme à la grande cravate noire n'était pas autour de la statue naissante quand nous arrivâmes dans l'enclos. Plusieurs jours de suite, mes petits camarades et moi nous y rendîmes en vain. Les semaines et les mois passèrent et la belle pierre à demi taillée perdait peu à peu de son éclat. Plus tard, elle se couvrit même d'une teinte verdâtre qui annonçait la venue prochaine de la mousse. Eh bien! ce travail inachevé a laissé dans mes souvenirs d'enfance une impression toute particulière, une impression de tristesse, quelque chose de lourd, comme s'il y avait eu là une injustice, une anomalie en tout cas.
J'ai parfois le même sentiment aujourd'hui, en face de certains chrétiens que l'on sent en panne. Et je tremble pour eux, car lorsque Jésus reviendra, ce sera pour chercher et enlever auprès de lui les vies dans lesquelles il travaille! Dans ces vies, en un clin d’œil, l’œuvre du Maître sera achevée et cette parole de la première lettre de l'apôtre Jean (chapitre 3, verset 2) se réalisera: «Nous savons que, lorsqu'il paraîtra, nous serons semblables à lui».
Les choses devant se passer ainsi, nous comprenons l'insistance de I'Ecriture Sainte, qui ne se lasse pas de nous exhorter afin que nous ne tombions pas dans le sommeil spirituel, dans l’inconscience et l'inconséquence, que nous ne tolérions jamais d'arrêt dans notre croissance, qu'il n'y ait point de panne dans l'action transformatrice de Christ en nous.
«Cela importe d'autant plus que vous savez en quel temps nous sommes: c'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, le jour approche. » (Romains 13.11 et 12).
En terminant cet entretien, je me sens pressé de dire à quelqu'un: Chrétien en panne, ouvre ton cœur à l'action du Seigneur, lâche ta volonté et obéis à celle de Dieu. Ne refuse pas de comprendre cette volonté, mais cherche à la connaître de tout ton cœur et applique-toi à la vivre simplement, car le temps, pour toi, est court!
- « Je suis prête, me disait l'autre jour une chère enfant de Dieu. Ayant passé par une épreuve physique soudaine, elle avait réalisé la fragilité de la vie, mais, fixant ses yeux en haut, elle s'attachait d'autant plus à son Sauveur et en était tellement vivifiée, qu'elle pouvait dire en vérité: «je suis prête!»
On raconte de Michel-Ange, qu'il avait de la peine à regarder à terre après avoir peint pendant des mois les fresques des plafonds de Saint-Pierre de Rome.
« Et maintenant, demeurez en lui, afin que, lorsqu'il paraîtra, nous ayons de l'assurance, et qu'à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui» (1 Jean 2.28).
Quiconque répond de tout cœur à cet appel, pourra compter sur la grâce victorieuse du Seigneur. Il ne connaîtra ni la tribulation de l'agonie, ni l'angoisse de la grande tribulation qui surprendra les impies et les chrétiens arrêtés en chemin.
Quand le Maître reviendra, ce chrétien-là, et tous ceux qui l'attendent en vérité, le verront venir avec la joie de la confiance.
Mon plus cher désir, bien plus, celui de ton Sauveur, est qu'il en soit ainsi pour toi qui lis ces lignes.
C'est par ce vœu que je prends, pour cette fois,congé de vous, amis lecteurs, en espérant que les pages que vous avez lues vous auront fait du bien, en vous montrant le chemin de
L 'ASSURANCE CHRÉTIENNE.
Adolphe HUNZIKER
www.batissezvotrevie.fr
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Jean-Paul (dimanche, 20 février 2022 09:07)
Concernant l'article suivant : "L'Assurance Chrétienne face au Retour de Christ" dont l'auteur est Adolphe HUNZIKER, je dis tout simplement ==> Amen.
==> Maranatha, viens Seigneur Jésus!!!
Cathie (lundi, 21 février 2022 20:34)
Amen
Jésus vient, Jésus vient, ouvrez vos coeurs.
Jésus vient, Jésus vient, voici le Seigneur.
Il vient comme un époux au milieu de la nuit.
Il vient, réveillez-vous, entendez-vous ce cri?
Ravivez votre foi, partagez votre joie,
Entrez la salle est prête. Venez, place à son règne.
Il vient comme un voleur, Il ne fait pas de bruit.
Il vient, n'ayez pas peur, ne soyez pas surpris.
Attendez son retour, déjà brille le jour.
Veillez dans la patience, priez dans le silence.
Il vient sur les nuées, glorieux et couronné.
Il vient, par sa Parole, les hommes seront jugés.
Ecoutez son appel, déjà s'ouvre le ciel.
Sortez de vos impasses, venez, c'est Dieu qui passe.