JÉSUS DANS LE CHEMIN (1° partie)

 

 

 JÉSUS DANS LE CHEMIN

(1° partie)

 

Introduction

 

« Combien sont beaux les pieds de celui qui annonce la paix »

(Ésaïe 52.7)

 

Le chemin du Seigneur Jésus sur la terre, peut se diviser en trois périodes :

- le ministère en Galilée, à travers villes et villages, enseignant, prêchant et guérissant ;

- la période, toujours en Galilée et au nord du pays, où, rejeté, il « se retire » ;

- enfin le dernier voyage pour monter à Jérusalem.

 

Quels traits de son caractère discernons-nous dans ce chemin ?

C'est d'abord l'obéissance envers Dieu : il avait reçu une mission et il l'accomplissait, même quand Satan avait cherché à l'en détourner. Seule comptait pour lui la volonté de Dieu : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre » (Jean 4.34). Sa dépendance constante l'amenait à être un homme de prière, avec le désir de faire toujours les choses qui plaisent à Dieu. Tout le long de la route il a démontré une fermeté inébranlable. Ni obstacles, ni ennemis, ni souffrances, ni déceptions, ne l'ont jamais arrêté. Il « dressa sa face résolument pour aller à Jérusalem » (Luc 9.51). Troublé profondément dans son âme sainte par la perspective de la croix, où il sera «fait péché» (2 Corinthiens 5.21), il ne dévie en rien du but assigné : « C'est pour cela, pour cette heure, que je suis venu » (Jean 12.27). Tout le long du chemin, il a été un vrai homme. Jamais il n'a usé de sa puissance en sa faveur. Il a eu faim, il a eu soif, il a été lassé de la route, mais n'a jamais accompli un miracle pour se soulager. Il a été le pauvre, mais n'a jamais été débiteur de personne. Il n'avait pas de bourse, mais enrichissait plusieurs. Il n'avait pas de réserves mais nourrissait des foules. Que de fois son cœur, profondément humain, a été ému de compassion, jusqu'à pleurer au tombeau de Lazare, ou sur Jérusalem. Homme parfait en tout, il laissait parfois jaillir quelques rayons de sa divinité. Parole faite chair, il a habité au milieu de nous, « et nous avons contemplé sa

gloire, une gloire comme d'un Fils unique de la part du Père» (Jean 1.14).

En considérant sa marche parfaite, nous pouvons bien répéter avec le prophète : « Combien sont beaux les pieds (non pas les lèvres) de celui qui annonce la paix » (Ésaïe 52.7). Et ce sentier d'amour l'a conduit jusqu'à la croix, où les hommes ont cloué ces pieds qui avaient tant parcouru les chemins de la terre. L'homme a volontairement interrompu la marche du Seigneur.

 

(à suivre : « en Galilée »)

Georges ANDRE

www.batissezvotrevie.fr