LE FAUX PROPHÈTE DES TEMPS DE LA FIN
D’OÙ VIENDRA-T-IL ?
Nous porterons aujourd’hui notre attention sur la seconde partie du chapitre 13 de l’Apocalypse. La première partie est consacrée à la bête qui monte de la mer, l’Antichrist. La seconde partie décrit la personne et l’œuvre de la bête qui monte de la terre. Qui est-il ? Avant de répondre à cette question, lisons tout d’abord Apocalypse 13.11-17 :
« Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon, écrit l’apôtre Jean. Elle exerçait toute l'autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. Elle opérait de grands prodiges, même jusqu'à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu'il lui était donné d'opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l'épée et qui vivait. Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. »
D’où viendra cette bête ?
La première bête, répétons-le, montera de la mer, image des nations – ainsi que nous l’avons étudié précédemment –, des foules agitées et instables. Plus loin dans l’Apocalypse, il est fait allusion aux « grandes eaux » (17.1), et un ange explique à l’apôtre Jean que les grandes eaux qu’il a vues, « ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues » (17.15). Nous pensons que cette même image s’applique à l’Antichrist. Il surgira du milieu des nations.
La seconde bête du chapitre 13 de l’Apocalypse monte de la terre. Qu’est-ce que cela signifie ?
D’après les uns, elle sera originaire d’Orient, d’Asie ; c’est de l’orient, que provenaient les magiciens et les propagateurs de religions et de superstitions qui envahirent Rome et l’empire à l’époque impériale.
D’après d’autres, par opposition à la mer d’où sera issu l’Antichrist, la terre désigne un état de choses plus stable, tel que le représentaient les peuples domptés et disciplinés par Rome.
Mais considérons un fait important. Souvent, les écrivains sacrés appellent leur Pays, « la terre ». Cette appellation est fréquente dans les prophéties. Par exemple, parlant de la restauration d’Israël et de la venue de son salut, Esaïe déclare: « Pour l'amour de Sion je ne me tairai point, pour l'amour de Jérusalem je ne prendrai point de repos, jusqu'à ce que son salut paraisse, comme l'aurore, et sa délivrance, comme un flambeau qui s'allume. Alors les nations verront ton salut, et tous les rois ta gloire; et l'on t'appellera d'un nom nouveau, que la bouche de l'Éternel déterminera... On ne te nommera plus délaissée, on ne nommera plus ta terre désolation; mais on t'appellera mon plaisir en elle, et l'on appellera ta terre épouse; car l'Éternel met son plaisir en toi, et ta terre aura un époux. » (62.4) Vous remarquez la distinction dans la prophétie entre les nations, et Israël et sa terre.
Nous retrouvons cette même distinction dans le message du prophète Ézéchiel : « L'on dira: Cette terre dévastée est devenue comme un jardin d'Éden; et ces villes ruinées, désertes et abattues, sont fortifiées et habitées. Et les nations qui resteront autour de vous sauront que moi, l'Éternel, j'ai rebâti ce qui était abattu, et planté ce qui était dévasté. Moi, l'Éternel, j'ai parlé, et j'agirai. » (36.35-36)
Le territoire d’Israël n’est-il pas « la Terre » par excellence ? Ne parle-t-on pas de la Terre promise ? N’a-t-elle pas été donnée en possession perpétuelle au peuple d’Israël ? N’est-ce pas elle que les pieds du Seigneur ont foulée et sur laquelle notre salut est devenu une réalité ? Ne pouvons-nous pas raisonnablement penser que la seconde bête, vue par Jean comme montant de la terre, indique qu’elle se manifestera sur le territoire d’Israël ?
Soulignons encore le fait que selon les Saintes Écritures, Israël est différent des autres peuples. Dieu l’a, dès l’origine, mis à part et séparé des autres ethnies. Balaam disait en son temps : « Je le vois du sommet des rochers, je le contemple du haut des collines: C'est un peuple qui a sa demeure à part, et qui ne fait point partie des nations. » (Nombres 23.9)
Dans sa bénédiction prophétique sur les enfants d’Israël, Moïse dit : « Israël est en sécurité dans sa demeure, la source de Jacob est à part dans un pays de blé et de moût, et son ciel distille la rosée. » (Deutéronome 33.28)
Du temps de la reine Esther, Haman (l’ennemi du peuple juif) dit au roi Assuérus: « Il y a dans toutes les provinces de ton royaume un peuple dispersé et à part parmi les peuples, ayant des lois différentes de celles de tous les peuples. » (Esther 3.8)
Aussi certains ont-ils établi une analogie entre l’acte divin qui a fait surgir Israël d’entre les nations et celui qui, au troisième jour créateur, a fait émerger la terre d’entre les océans. Il est écrit en Genèse 1.9-10 : « Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. »
Je ne sais s’il faut aller jusqu’à une telle analogie. Ce qui est certain c’est que la terre (Israël) se distingue de la mer (les diverses nations). Le deuxième personnage d’Apocalypse 13 pourrait donc sortir d’Israël. Car la bête qui monte de la terre est assimilée plus loin au faux prophète. Jean écrit en effet : « Et je vis sortir de la bouche du dragon [le diable], et de la bouche de la bête [la bête qui monte de la mer, l’Antichrist], et de la bouche du faux prophète [donc la bête qui monte de la terre], trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. » (Apocalypse 16.13) ; et encore : « Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre » (19.20) ; et encore : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » (Apocalypse 20.10)
La Parole de Dieu fait donc clairement allusion au faux prophète des temps de la fin qui séduira les habitants de la terre, lorsqu’elle parle de la bête qui monte de la terre. Or, dans l’Écriture, l’expression « faux prophète » fait référence à l’histoire d’Israël. Il est vrai que la présence des faux docteurs a de tout temps affligé l’Église. Paul écrit : « Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience » (1 Timothée 4.1-2). L’apôtre Pierre écrit : « Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. » (2 Pierre 2.1)
Mais il est tout aussi vrai que les faux prophètes ont abondé en Israël pendant toute la période de l’Ancien Testament. Citons un texte de l’Écriture, parmi beaucoup d’autres, très significatif à ce sujet : L’Éternel déclare : « Le prophète qui aura l'audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là sera puni de mort. Peut-être diras-tu dans ton cœur: Comment connaîtrons-nous la parole que l'Éternel n'aura point dite? Quand ce que dira le prophète n'aura pas lieu et n'arrivera pas, ce sera une parole que l'Éternel n'aura point dite. C'est par audace que le prophète l'aura dite: n'aie pas peur de lui. » (Deutéronome 18.20-22)
Deutéronome 13.1-3 : « S'il s'élève au milieu de toi un prophète ou un songeur qui t'annonce un signe ou un prodige, et qu'il y ait accomplissement du signe ou du prodige dont il t'a parlé en disant: Allons après d'autres dieux, - des dieux que tu ne connais point, - et servons-les! tu n'écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce songeur, car c'est l'Éternel, votre Dieu, qui vous met à l'épreuve pour savoir si vous aimez l'Éternel, votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme. » (Deutéronome 13.1-3)
Je vous invite dans votre lecture et dans votre méditation personnelles de la Parole de Dieu à considérer attentivement le chapitre 23 de Jérémie, et le chapitre 13 d’Ézéchiel.
A l’avenir, Israël sera à nouveau sollicité par des faux prophètes. Il est écrit en Zacharie 13.2-4 : « En ce jour-là, dit l'Éternel des armées, j'exterminerai du pays les noms des idoles, afin qu'on ne s'en souvienne plus; j'ôterai aussi du pays les prophètes et l'esprit d'impureté. Si quelqu'un prophétise encore, son père et sa mère, qui l'ont engendré, lui diront: Tu ne vivras pas, car tu dis des mensonges au nom de l'Éternel! Et son père et sa mère, qui l'ont engendré, le transperceront quand il prophétisera. En ce jour-là, les prophètes rougiront de leurs visions quand ils prophétiseront, et ils ne revêtiront plus un manteau de poil pour mentir. »
Si la Parole de Dieu avertit de la présence de plusieurs antichrists dans l’Église avant son enlèvement (rappelez-vous le texte de 1 Jean 2.18 : « Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c'est la dernière heure »), de la même manière Israël verra se manifester en son sein plusieurs faux prophètes à la veille de sa grande restauration nationale.
Et comme les divers antichrists préparent le terrain de l’Antichrist, les faux prophètes juifs des temps de la fin ouvriront la voie au faux prophète.
Si, en son temps, Jean-Baptiste a attiré les foules à Christ en leur enseignant la vérité, le faux prophète, en tant qu’instrument d’une puissance occulte, satanique, amènera les hommes à croire au mensonge. La Bible parle de l’atmosphère planétaire du règne de l’Antichrist, aidé du faux prophète, en ces termes : « L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés. » (2 Thessaloniciens 2.9-12)
Il faudra l’intervention de notre Dieu tout-puissant pour mettre fin à ses subterfuges et à ses exactions contre les saints. Afin que, comme le dit le psalmiste (Psaume 10.18) : « l’homme tiré de la terre cesse d’inspirer l’effroi ».
Dans le temps présent, comprenons la nécessité d’être remplis du Saint-Esprit, pour nous-mêmes et pour les autres.
Pour nous-mêmes : le Saint-Esprit nous gardera dans le chemin de la vérité, il nous donnera tout le discernement nécessaire face à l’erreur, aux mensonges et aux séductions qui déferlent dans ces temps de la fin. Jésus a dit : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous » (Jean 14.16-17) ; et encore : « Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. » (Jean 16.13)
Nous avons besoin d’être remplis du Saint-Esprit pour les autres. Le Saint-Esprit nous communiquera la puissance, l’amour, et la sagesse pour détourner les âmes de l’erreur et les conduire dans la vérité de Christ.
Un épisode du travail missionnaire de l’apôtre Paul illustre bien cette pensée. Nous lisons dans Actes 13.4-12 : « Barnabas et Saul, envoyés par le Saint Esprit, descendirent à Séleucie, et de là ils s'embarquèrent pour l'île de Chypre… Arrivés à Salamine, ils annoncèrent la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs. Ils avaient Jean pour aide. Ayant ensuite traversé toute l'île jusqu'à Paphos, ils trouvèrent un certain magicien, faux prophète juif, nommé Bar Jésus, qui était avec le proconsul Sergius Paulus, homme intelligent. Ce dernier fit appeler Barnabas et Saul, et manifesta le désir d'entendre la parole de Dieu. Mais Élymas, le magicien, - car c'est ce que signifie son nom, - leur faisait opposition, cherchant à détourner de la foi le proconsul. Alors Saul, appelé aussi Paul, rempli du Saint Esprit, fixa les regards sur lui, et dit: Homme plein de toute espèce de ruse et de fraude, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Maintenant voici, la main du Seigneur est sur toi, tu seras aveugle, et pour un temps tu ne verras pas le soleil. Aussitôt l'obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui, et il cherchait, en tâtonnant, des personnes pour le guider. Alors le proconsul, voyant ce qui était arrivé, crut, étant frappé de la doctrine du Seigneur. »
Certes, nous ne sommes pas tous des apôtres Paul, et nous ne serons pas conduits à intervenir comme il l’a fait ce jour-là dans l’île de Chypre. Cependant, nous sommes confrontés au même esprit mauvais qui faisait face à Paul. Nous avons affaire à des faux-prophètes, à la séduction et au mensonge (ce magicien s’appelait Bar-Jésus, « fils de Jésus », alors qu’il était en réalité en fils du diable), et nous affrontons l’opposition de l’ennemi lorsque nous évangélisons ; l’ennemi qui cherche à détourner de la foi ceux et celles auxquelles nous rendons témoignage. Mes frères et sœurs, il nous convient donc d’être toujours remplis du Saint-Esprit, d’être quotidiennement renouvelés dans le baptême du Saint-Esprit, afin de ne pas faiblir dans notre efficacité de témoins de Jésus-Christ. Béni soit Dieu pour tous les croyants qui ont pu conduire ainsi une multitude d’âmes vers Christ, les détourner de l’erreur et les amenant à la vérité qui affranchit et rend réellement libre !
La personne du faux prophète
La Parole de Dieu déclare : « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon. » (Apocalypse 13.11)
Nous remarquons que cette deuxième bête n’a pas l’aspect imposant de la première qui, elle, avait sept têtes et dix cornes. Celle-ci n’a que deux cornes et ressemble ainsi à un agneau. Autrement dit, elle se présente comme un animal inoffensif, plein de douceur. Mais ce n’est qu’une apparence. Il y a, en effet, un contraste entre son apparence extérieure et sa réalité intérieure. Car, en fait, elle parle comme un dragon et, plus exactement, comme le grand dragon rouge d’Apocalypse 12, autrement dit le diable. La parole joue un rôle important dans son action. Elle est en quelque sorte le prophète du Dragon, son porte-parole. Elle ne montre, en fait, aucune faiblesse et elle possède tous les attraits de la séduction, dont celui de ressembler à un agneau pour mieux tromper les hommes. Jésus nous a prévenus : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. » (Matthieu 7.15) Un loup ravisseur peut donc se couvrir de vêtements de brebis ; de même la bête qui monte de la terre s’appliquera inlassablement à imiter le Saint-Esprit, mais dans une parodie blasphématoire.
Le monde entier va être immergé dans une trinité satanique, imitation de notre Dieu. Je voudrais rappeler ces choses pour que nous comprenions bien la personnalité du faux prophète :
Le grand dragon rouge, Satan, appelé par Jésus « le père du mensonge », sera une parodie de Dieu le Père, le Dieu de vérité.
La bête qui monte de la mer, l’Antichrist, appelé dans l’Écriture « le fils de la perdition », sera le faux Messie.
Et la bête qui monte de la terre, le faux prophète, animé de l’esprit de l’erreur, sera la contrefaçon satanique du Saint-Esprit.
Nous savons que le Saint-Esprit a été envoyé et qu’il agit de la part de Jésus-Christ. Il est son « alter-ego », un autre lui-même. Luther l’appelait « le lieutenant de Jésus-Christ » dans le sens où il « tient lieu » de Jésus-Christ. Rappelons-nous les paroles du Seigneur Jésus à ce sujet : « Je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. » (Jean 16.7) Le Consolateur, le Saint-Esprit, est le seul habilité à « remplacer » Christ et à accomplir son œuvre.
La bête qui monte de la terre prétendra remplir le rôle de « consolateur », en lieu et place du Saint-Esprit. L’Antichrist s’efforcera d’apparaître comme le vrai Christ ; le faux-prophète, lui, sera comme une imitation diabolique de l’Esprit de Dieu ; il sera, nous le verrons plus tard, le bras droit de l’Antichrist. Il fera siennes, mais dans une toute autre sphère, les méthodes du Saint-Esprit.
Là encore, souvenons-nous des paroles de Jésus : « quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement » (Jean 16.8-9)
Le faux-prophète lui, convaincra abusivement les hommes, en ce qui concerne l’Antichrist, et il les entraînera dans l’erreur, les persuadant de croire en ce qui ne sera qu’un mensonge diabolique s’étendant à toute l’humanité. Qu’il me soit permis de rappeler ici les avertissements de l’apôtre Jean dans sa première épître : « Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde; c'est pourquoi ils parlent d'après le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu; celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui n'est pas de Dieu ne nous écoute pas: c'est par là que nous connaissons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur. » (1 Jean 4.1-6)
Je voudrais encore préciser ceci : le ministère du Saint-Esprit est de glorifier Christ. Jésus dit : « Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera. » (Jean 16.14-15)
L’œuvre du faux-prophète, la bête qui monte de la terre, animé d’un puissant esprit d’erreur venant de Satan, glorifiera l’Antichrist que la Parole de Dieu appelle « le fils de la perdition ». Il se montrera très zélé et sera le serviteur très efficace de l’Antichrist. A la lumière des Saintes Écritures, nous découvrons donc ici une nouvelle et monstrueuse contrefaçon du rôle effacé du Saint-Esprit qui ne parle pas de lui-même, mais révèle tout ce qu’il a entendu de Christ pour le glorifier.
Comme le Saint-Esprit a glorifié Christ en prenant ce qui est à lui pour nous l’annoncer, l’esprit de l’erreur agissant par le faux-prophète révélera au monde la personne de l’Antichrist, dans le dessein de conduire toute l’humanité à l’adorer.
Comme nous comprenons la parole prophétique de Jésus : « La nuit vient » (Jean 9.4) ! Paul écrit : « La nuit est avancée » (Romains 13.12)
Nous avons cru en Jésus ? Aimons-le, adorons-le, suivons-le, vivons près de lui constamment. Ce sera notre force, notre sécurité, notre paix. Et nous ferons sa joie. Il a dit : « Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8.12) ; et encore (Jean 12.35-36) : « La lumière est encore pour un peu de temps au milieu de vous. Marchez, pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent point: celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. »
Paul BALLIERE
www.batissezvotrevie.fr
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KABAYO (mardi, 15 octobre 2024 18:15)
LES FAUX PROPHE C,EST L,EGLISE CATHOLIQUE