LA NOUVELLE RELIGION AU SERVICE DE L’ANTICHRIST
Dans mon dernier message, j’ai parlé de la personnalité et de l’origine de celui que l’Apocalypse décrit comme une bête qui monte de la terre, c’est-à-dire, le faux prophète des temps de la fin.
Nous irons plus loin dans la découverte de ce personnage effrayant qui va marquer l’Histoire de l’humanité, lui aussi. L’exploration minutieuse des Saintes Écritures nous permettra de bien cerner son incroyable influence planétaire, et son pouvoir de séduction.
Sa collaboration avec l’Antichrist
En effet, il sera le bras droit du dictateur mondial à venir. Voici ce que nous lisons dans le livre de l’Apocalypse, 13.12 :
« Elle [c’est-à-dire la bête qui monte de la terre, le faux prophète] exerçait toute l'autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. »
Quand interviendra-t-il sur la scène mondiale ? Au début de la grande tribulation. Cependant, ce ne sera qu’après la guérison de la blessure mortelle de l’Antichrist que le faux prophète sera revêtu de l’autorité de Satan et qu’il subjuguera tous les habitants de la terre.
Au sommet de sa puissance, l’Antichrist sera entouré d’une multitude de serviteurs. En plus des dix rois qui travailleront pour lui (rappelez-vous : cette bête a dix cornes) il disposera d’un collaborateur direct, très puissant, non moins habile que lui, qui décuplera en quelque sorte sa puissance, et sans lequel il lui serait impossible d’atteindre ses objectifs et de faire, comme le dit la Parole de Dieu « tout ce qu’il voudra ». Nous lisons en effet dans le livre de Daniel (11.36) :
« Le roi fera ce qu'il voudra; il s'élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux; il prospérera jusqu'à ce que la colère soit consommée, car ce qui est arrêté s'accomplira. »
Il y a un fait remarquable dans les Écritures, et qui revient à période régulière : certains hommes, adversaires de Dieu, ou qui ne marchaient pas dans son chemin – c’est le moins que l’on puisse dire – ont éprouvé le besoin d’avoir à leurs côtés des appuis indispensables. Pharaon, par exemple, était conforté dans son endurcissement contre Dieu, contre les messagers de l’Éternel – Moïse et Aaron – et contre la volonté divine, par ses magiciens. Nous lisons dans Exode 7.8-11 :
« L'Éternel dit à Moïse et à Aaron: Si Pharaon vous parle, et vous dit: Faites un miracle! tu diras à Aaron: Prends ton bâton, et jette-le devant Pharaon. Il deviendra un serpent. Moïse et Aaron allèrent auprès de Pharaon, et ils firent ce que l'Éternel avait ordonné. Aaron jeta son bâton devant Pharaon et devant ses serviteurs; et il devint un serpent. Mais Pharaon appela des sages et des enchanteurs; et les magiciens d'Égypte, eux aussi, en firent autant par leurs enchantements. »
Et encore au verset 22, alors que les eaux de l’Égypte étaient changées en sang :
« Mais les magiciens d'Égypte en firent autant par leurs enchantements. Le cœur de Pharaon s'endurcit, et il n'écouta point Moïse et Aaron, selon ce que l'Éternel avait dit. »
Nous lisons au chapitre 8, versets 2 et 3 :
« Aaron étendit sa main sur les eaux de l'Égypte; et les grenouilles montèrent et couvrirent le pays d'Égypte. Mais les magiciens en firent autant par leurs enchantements. Ils firent monter les grenouilles sur le pays d'Égypte. »
Ce fait est tellement important que l’apôtre Paul y fait allusion dans sa seconde lettre à Timothée (3.8). Il écrit : « … Jannès et Jambrès s'opposèrent à Moïse... »
Dans quel contexte, Paul rappelle-t-il ce fait ? Nous lisons à partir du verset 1 :
« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là… De même que Jannès et Jambrès s'opposèrent à Moïse, de même ces hommes s'opposent à la vérité, étant corrompus d'entendement, réprouvés en ce qui concerne la foi. »
Le but des magiciens de Pharaon était d’endurcir le cœur de Pharaon contre Dieu. De quelle manière ? En imitant la puissance de l’Éternel, et en accomplissant les mêmes miracles que lui, pour un temps, mais par une puissance diabolique. La même ruse, la même opposition, mais bien plus forte encore et à l’échelle mondiale, vont se déployer par le faux prophète au côté de l’Antichrist pour séduire l’humanité, la détourner de la vérité de Dieu, et l’amener sous la domination de l’Antichrist.
Absalom, dans sa révolte, dans son coup d’état contre son père David, a eu besoin des conseils d’Achitophel, un homme très sage devenu traître, et embrassant son parti. La Bible dit (2 Samuel 15.12) :
« Pendant qu'Absalom offrait les sacrifices, il envoya chercher à la ville de Guilo Achitophel, le Guilonite, conseiller de David. La conjuration devint puissante, et le peuple était de plus en plus nombreux auprès d'Absalom. »
Il est intéressant, là encore, de considérer le contexte. Quel rôle a dû jouer Achitophel dans cette affaire ? Amener le peuple d’Israël à embrasser le parti d’Absalom, à établir un règne usurpateur, alors que le vrai roi établi par Dieu, le roi selon le cœur de Dieu, était David. Le même esprit, la même stratégie seront mis en place dans les derniers temps. Le roi qui doit régner, le roi selon le cœur de Dieu qui établira un règne de paix et de justice, c’est le Fils de David, notre Seigneur Jésus-Christ. L’Antichrist sera donc le grand usurpateur des temps de la fin. Il sera propulsé sur la scène mondiale par Satan lui-même dans le but d’empêcher le règne de Christ. Et dans cette perspective, le faux prophète sera à côté de l’Antichrist pour l’aider dans la réalisation de ses horribles desseins.
Prenons un troisième exemple des Écritures pour illustre cette pensée. Nous savons qu’Achab était un très mauvais roi. La Parole de Dieu déclare :
« Achab, fils d'Omri, fit ce qui est mal aux yeux de l'Éternel, plus que tous ceux qui avaient été avant lui… Il éleva un autel à Baal dans la maison de Baal qu'il bâtit à Samarie, et il fit une idole d'Astarté. Achab fit plus encore que tous les rois d'Israël qui avaient été avant lui, pour irriter l'Éternel, le Dieu d'Israël. » (1 Rois 16.30, 32-33) Et que trouvons-nous dans l’entourage de ce roi impie pour asseoir son règne ténébreux, et maintenir le peuple dans le mensonge, l’idolâtrie et la rébellion contre Dieu ? Des faux prophètes entretenant la pratique d’une religion idolâtre. Il y avait en ce temps-là quatre cent cinquante prophètes de Baal et quatre cents autres prophètes d'Astarté qui mangeaient à la table de Jézabel. (1 Rois 18.19)
De la même manière, mais dans une sphère beaucoup plus vaste, il y aura connivence entre l’Antichrist et le faux prophète qui soumettra les foules en les persuadant du bien-fondé et des avantages de l’idéologie officielle et de la nouvelle religion. Il saura même contraindre les hommes à adorer le surhomme, ce chef dont il sera l’indispensable lieutenant. Tout son effort consistera à propager l’adoration de la première bête. Connaissant la crédulité des foules, il multipliera les prodiges. Il exercera une emprise sur l’humanité par l’éblouissement ou par la contrainte. Il hypnotisera les intelligences faibles, il envoûtera les cœurs sensibles, et il terrorisera les esprits récalcitrants.
Alors que cet esprit-là souffle déjà dans le monde aujourd’hui, un monde qui mûrit pour le chaos sous l’égide de l’Antichrist, quelle est la voie diamétralement opposée que doit suivre impérativement le peuple de Dieu ? Les enfants de Dieu doivent être remplis du Saint-Esprit, être au bénéfice de son ministère, et vivre dans sa communion. Ce n’est pas pour rien que Paul parle dans sa seconde lettre aux Corinthiens de « la communication du Saint-Esprit » qui doit être avec nous tous (13.13)
Face au mensonge diabolique qui va déferler sur la terre entière, nous devons être sous l’influence bénie de l’Esprit de Dieu pour être conduits dans toute la vérité. Que dit l’apôtre Paul ?
« Or nous, nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce… l'homme animal [naturel] ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître… Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l'instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ. » (1 Corinthiens 2.12, 14, 16)
Quel privilège est le nôtre, mes frères et sœurs ! L’apôtre écrivait à son collaborateur Timothée :
« … le Seigneur te donnera de l'intelligence en toutes choses. » (2 Timothée 2.7)
Il en sera de même pour nous, alléluia !
Lisons les premiers versets de la seconde épître de Jean :
« L'ancien, à Kyria l'élue et à ses enfants, que j'aime dans la vérité – et ce n'est pas moi seul qui les aime, mais aussi tous ceux qui ont connu la vérité – à cause de la vérité qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour l'éternité » (v.1-2)
Nous comprenons pourquoi, dans la conscience de la grande séduction satanique des temps de la fin, Jean parle autant de la vérité que de l’amour. Il faut un équilibre dans la marche chrétienne. Il ne suffit pas de professer la vérité, il faut aimer ; mais il ne suffit pas d’aimer, il faut marcher dans la vérité. Le Saint-Esprit conduira les chrétiens fidèles dans toute la vérité, jusqu’au bout.
Le Saint-Esprit a été envoyé pour glorifier Jésus. Cherchons à être constamment remplis du Saint-Esprit. Il nous conduira dans l’adoration de Dieu et de Christ. C’est la voie tout à fait opposée à celle que suivra bientôt l’humanité. Elle adorera l’Antichrist.
Christ notre Pâque a été immolé. Nourrissons-nous de l’Agneau de Dieu. Que Christ remplisse nos entrailles spirituelles ! Qu’il soit notre aliment quotidien, notre manne. Mangeons sa chair, buvons son sang, comme il nous l’a enseigné. Soyez remplis de ses pensées, animés de ses sentiments, envahis de sa vie. Qu’il soit notre tout. Puissions-nous dire, nous aussi, « Christ est ma vie ».
La nouvelle religion : l’adoration de l’Antichrist par image interposée
Lisons tout d’abord Apocalypse 13.13-14 :
« Elle [la bête qui monte de la terre, le faux prophète] opérait de grands prodiges, même jusqu'à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu'il lui était donné d'opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l'épée et qui vivait. »
Les prodiges accomplis par le faux prophète séduiront les habitants de la terre, comme Jésus l’avait prédit des faux prophètes et des faux messies. Il a dit :
« Plusieurs faux prophètes s'élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens… Il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus » (Matthieu 24.11, 24)
« Elle séduisait les habitants de la terre », avons-nous lu. Le texte original dit : « elle égara les habitants de la terre ». Cette action diabolique aura pour but évident de détourner les hommes de la vérité, de les égarer loin de Dieu et du chemin du salut.
Nous savons qu’autrefois, à plusieurs reprises, Dieu s’était manifesté en faisant descendre du ciel son feu. Lévitique 9.24 :
« Le feu sortit de devant l'Éternel, et consuma sur l'autel l'holocauste et les graisses. Tout le peuple le vit; et ils poussèrent des cris de joie, et se jetèrent sur leur face. »
Le résultat, nous le voyons, est l’adoration de l’Éternel.
1 Rois 18.36-38 :
« Au moment de la présentation de l'offrande, Élie, le prophète, s'avança et dit: Éternel, Dieu d'Abraham, d'Isaac et d'Israël! que l'on sache aujourd'hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j'ai fait toutes ces choses par ta parole! Réponds-moi, Éternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c'est toi, Éternel, qui es Dieu, et que c'est toi qui ramènes leur cœur! Et le feu de l'Éternel tomba, et il consuma l'holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il absorba l'eau qui était dans le fossé. »
Quelles furent les conséquences de cette puissante manifestation divine ? v.39 : « Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent: C'est l'Éternel qui est Dieu! C'est l'Éternel qui est Dieu! »
2 Chroniques 7.1-2 :
« Lorsque Salomon eut achevé de prier, le feu descendit du ciel et consuma l'holocauste et les sacrifices, et la gloire de l'Éternel remplit la maison. Les sacrificateurs ne pouvaient entrer dans la maison de l'Éternel, car la gloire de l'Éternel remplissait la maison de l'Éternel. »
Que s’est-il produit ensuite ? v.3 : « Tous les enfants d'Israël virent descendre le feu et la gloire de l'Éternel sur la maison; ils s'inclinèrent le visage contre terre sur le pavé, se prosternèrent et louèrent l'Éternel, en disant: Car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours! »
Le faux prophète voudra séduire les hommes et les amener dans l’adoration de l’Antichrist, en imitant ce miracle divin.
Pourquoi ai-je fait allusion, il y a quelques instants, à une adoration par image interposée ? Souvenez-vous : au désert, lors de la déchéance des enfants d’Israël, il y a eu adoration par image interposée, celle du veau d’or.
Dans la vallée de Dura, Nebucadnetsar, roi de Babylone, s’était fait ériger une statue, puis avait obligé tous ses sujets à se prosterner devant elle et à l’adorer lui, en quelque sorte, par image interposée. Et rappelez-vous : ceux qui refusaient étaient jetés dans la fournaise ardente. En effet, pour Nebucadnetsar, se soumettre à ses dieux et se soumettre à lui allaient de pair à ses yeux. Ainsi, le roi était le promoteur d’un culte idolâtre : il le soutenait, l’organisait, forçait tout le monde à y participer. Il avait ainsi la main mise sur ce culte qu’il contrôlait pleinement. Les prêtres ne pouvaient alors que faire les quatre volontés du monarque et entraîner les populations à le suivre. Ainsi, le culte répondait aux besoins religieux des populations tout en les canalisant au profit du souverain. La religion était mise au service de l’état, comme moyen d’asseoir son autorité.
Le culte de l’empire romain, avec sa curie de prêtres, avait le même but.
De la même manière, l’orgueil de l’Antichrist sera sans borne. La passion du pouvoir le poussera à entrer dans le temple de Dieu et à se proclamer lui-même Dieu. Voici ce que dit la Bible à ce sujet :
« Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. » (2 Thessaloniciens 2.4)
Cette nouvelle religion aura besoin d’un grand prêtre. Ce sera donc le faux prophète qui orchestrera ce nouveau culte de la personnalité, dans un monde saturé d’influences démoniaques propices à son entreprise. Il contraindra les hommes à se jeter à genoux devant ce que Jésus a appelé « l’abomination de la désolation établi en lieu saint » (Matthieu 24.15), rappelant les paroles du prophète Daniel.
Le faux prophète contraindra les hommes à adorer l’Antichrist. Véritable virtuose de la propagande, il parviendra à créer autour de l’Antichrist une auréole prestigieuse ; et sachant à quel point les foules désirent un dieu visible, il érigera une image du dictateur mondial divinisé. Il leur proposera de se faire une image de la bête, ou plus précisément une image en l’honneur de la bête pour mieux l’adorer. Il ne s’agira probablement pas d’une de ces statues inoffensives aux yeux morts. Ici, nous en parlerons plus tard, l’image sera vivante et parlante. Elle s’imposera, en quelque sorte, à l’attention ; plus encore, elle forcera à l’adoration du sacrilège, sous peine de mort.
Quant à nous, mes frères et sœurs, nous sommes là encore dans une voie diamétralement opposée. Rappelons-nous la conversation entre Jésus et la femme samaritaine (Jean 4.19-24) :
« Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. »
Au point où nous en sommes dans ce message, j’aimerais vous parler de l’adoration que nous devons à notre Dieu. L’adoration que demande le Seigneur ne se fait pas par image interposée. C’est une adoration en esprit et en vérité. D’ailleurs l’Éternel l’avait enseigné à Israël (Deutéronome 4.11-12, 15-20) :
« Vous vous êtes approchés et vous vous êtes tenus au pied de la montagne. La montagne était embrasée, et les flammes s'élevaient jusqu'au milieu du ciel. Il y avait des ténèbres, des nuées, de l'obscurité. Et l'Éternel vous parla du milieu du feu; vous avez entendu le son des paroles, mais vous n’avez point vu de figure, vous n'avez entendu qu'une voix… Puisque vous n'avez vu aucune figure le jour où l'Éternel vous parla du milieu du feu, à Horeb, veillez attentivement sur vos âmes, de peur que vous ne vous corrompiez et que vous ne vous fassiez une image taillée, une représentation de quelque idole, la figure d'un homme ou d'une femme, la figure d'un animal qui soit sur la terre, la figure d'un oiseau qui vole dans les cieux, la figure d'une bête qui rampe sur le sol, la figure d'un poisson qui vive dans les eaux au-dessous de la terre. Veille sur ton âme, de peur que, levant tes yeux vers le ciel, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l'armée des cieux, tu ne sois entraîné à te prosterner en leur présence et à leur rendre un culte: ce sont des choses que l'Éternel, ton Dieu, a données en partage à tous les peuples, sous le ciel tout entier. Mais vous, l'Éternel vous a pris, et vous a fait sortir de la fournaise de fer de l'Égypte, afin que vous soyez un peuple qui lui appartienne en propre, comme vous l'êtes aujourd'hui. »
La Parole de Dieu déclare :
« Les circoncis, c'est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. » (Philippiens 3.3)
Dieu cherche un peuple d’adorateurs. L’Antichrist aura les siens. Que le Seigneur ait les siens dès maintenant. Mais comprenons que la seule adoration véritable, celle que Dieu accepte, est inspirée par le Saint-Esprit. Pour adorer comme il convient, nous devons reconnaître l’impuissance totale de notre chair – c’est-à-dire de notre propre nature, ignorante, insoumise et indisciplinée vis-à-vis du Saint-Esprit – à adorer d’une manière que Dieu agrée. Nous oubliant nous-mêmes, nous devons nous en remettre au Saint-Esprit pour qu’il nous inspire notre culte. La première chose que nous ayons à faire, lorsque nous venons adorer le Seigneur, c’est de reconnaître notre propre incapacité et de regarder au Saint-Esprit pour nous enseigner. C’est lui qui doit nous mettre en présence de Dieu et dans sa contemplation. La seule vie que Dieu agrée est celle qui est vécue dans l’Esprit ; la seule marche qu’il accepte, c’est celle de l’Esprit, comme le seul service, la seule prière, les seules actions de grâces et le seul culte qui lui soient agréables, sont ceux qui lui sont offerts dans l’Esprit. Le Saint-Esprit est prêt à nous enseigner et à nous diriger dans ce domaine. Ouvrons tout grand notre cœur à son action.
Paul BALLIERE
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