PETITES PENSÉES SUR LA MUSIQUE ET LES CANTIQUES
Les chants spirituels ne se chantent bien que de cœur (Calvin).
Je voudrais qu’on composât des cantiques qui servissent à annoncer la parole de Dieu aux peuples (Luther)
On raconte que les malheureux Arméniens qui furent massacrés sous les murs de Constantinople chantaient ce chant bien connu : « Roc séculaire », pendant que leurs persécuteurs les livraient à la mort (Histoire de nos cantiques)
Le compositeur Rubinstein disait : « Si je reste un jour sans répétition, je le sens ; deux jours, mes amis le sentent ; trois jours, le public le sent ». Pensons à notre relation avec Dieu et à ses conséquences !
Trois enfants avaient été mis en prison à l’époque de l’intolérance religieuse dans leur pays, mais tous les soirs ces enfants chantaient des cantiques très fort, et une grande partie du bourg se donnait rendez-vous pour les écouter, au point que les autorités durent les relâcher pour ne pas « contaminer le pays ».
Toplady, prédicateur et écrivain anglais se promenait dans une région pittoresque de l’Ouest de l’Angleterre lorsqu’un orage le surprit d’une façon soudaine. Il avisa un rocher fendu en son milieu qui pouvait lui servir d’abri, et c’est là qu’il se réfugia et laissa passer l’orage. Il composa là un de nos plus beaux cantiques : « Roc séculaire brisé pour moi ».
Au cours des persécutions religieuses, un groupe d’émigrés protestants débarqua en Floride et affronta les Indiens, car dirent-ils, « vous êtes nos ennemis espagnols ».
- Non, nous sommes français !
- Les Français, nous les connaissons. Quand ils débarquent, ils chantent des cantiques.
- Nous aussi, nous chantons des psaumes.
- Alors chantez !
Et convaincus, ils les laissèrent s’installer chez eux (Histoire de nos cantiques).
Écrire commentaire