1 TIMOTHEE 2.15 LA FEMME SAUVÉE EN DEVENANT MÈRE

 

1 TIMOTHEE 2.15

LA FEMME SAUVÉE EN DEVENANT MÈRE

 

« Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté. » (1 Timothée 2.15)

 

Voici la traduction littérale du texte original grec :

« Cependant elle sera sauvée par la maternité, si elles demeurent dans la foi, et l’amour, et la sainteté, avec modestie ».

 

Il est indispensable de placer ce verset dans son contexte.

 

1. La Parole de Dieu ne permet pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme (v.12)

 

2. Les raisons en sont données aux versets suivants (13-14) :

* Adam a été formé le premier, Eve ensuite.

* C’est la femme qui, séduite, tomba dans la transgression

 

3. Si l’on rattache directement le verset 15 aux précédents, voici l’enseignement que l’on peut en dégager :

La femme (Eve) a été séduite ; elle est tombée dans la transgression. Mais dans le jardin d’Éden, il y a, par Eve, la perspective du grand salut de Dieu. Que dit l’Éternel à propos du serpent ? « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. » (Genèse 3.15)

La postérité de la femme, c’est Christ, le Sauveur, écrasant la tête du serpent. La femme, séduite, a été sauvée en devenant mère.

A. Monod a écrit : « La femme produira le salut pour l’homme , tout en le recueillant pour elle-même par l’enfantement de la semence qui lui fut donnée ».

 

4. Ce que la Parole de Dieu dit ici d’Eve, le type de la femme, elle l’étend à toutes les femmes. Et cette transition est marquée dans le texte original par le passage du singulier au pluriel (ce qui ne figure pas dans toutes les traductions, et je le déplore!) : « Cependant elle (la femme, au singulier) sera sauvée par la maternité, si elles (les femmes) demeurent dans la foi, et l’amour, et la sainteté, avec modestie ».

 

Note : Il est évident que la Parole de Dieu ne voit pas ici la cause du salut de la femme dans sa vocation de mère, puisqu’elle lui montre, comme à tout pécheur, le chemin du salut dans la foi, l’amour et la sainteté et qu’elle lui demande de demeurer (persévérer) dans ces vertus en y joignant la modestie.

 

Paul BALLIERE

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