TROIS SOURCES DE FORTERESSES
(2° partie)
La forteresse de nos expériences
Les choses que nous avons vécues et les conclusions que nous en avons tirées sont un autre moyen par lequel se construisent en nous des forteresses. Les expériences, pour le meilleur et pour le pire, sont ce qu'on appelle la réalité. Comprenons bien que la vie, telle que nous la percevons, est fondée sur le réseau de pensées et d'opinions, quel qu'il soit, que nous laissons en ce moment influencer nos âmes. D'autre part, Dieu définit la réalité comme la « vérité » qui se trouve dans sa Parole. Pour passer de notre monde à la réalité de Dieu, il faut considérer les paroles de Jésus comme des portes qui donnent accès au royaume éternel de Dieu. C'est dans la signification d'ensemble de tout l'enseignement de Jésus, qu'on trouve la réalité du royaume de Dieu. La victoire vient quand on s'aligne sur la réalité de la vie de Dieu.
Pour faire tomber la forteresse de nos expériences, il faut que « Dieu soit reconnu vrai et tout homme menteur » (Rom. 3.4). Le seul qui ait le droit de diriger notre vie, est Jésus-Christ. Nous devons prendre la décision de ne laisser rien ni personne diriger notre vie, pas même nos expériences personnelles, sauf si elles sont en accord avec les promesses de Dieu.
Au fait, qui est maître de notre vie : Dieu ou nos expériences ? Dans la mesure où nos expériences ne sont pas conformes à la Parole de Dieu, elles nous enseignent subtilement que Dieu n'est pas ce que dit la Parole. Nous devons surveiller notre cœur et l'idée que nous nous faisons de la vie, car tant que les aspects de notre vie ne sont pas achevés dans la ressemblance à Christ, ils demeurent incomplets.
En d'autres termes, même si vous n'êtes pas guéris, vous ne devez pas conclure : « la guérison n'est pas pour aujourd'hui ». La réponse de Dieu â nos besoins est éternelle, ce qui veut dire qu'en attendant que passent le ciel et la terre, Dieu a pourvu à notre guérison. En ce qui concerne le péché, même si nous ne cessons de trébucher, nous ne devons pas cesser de croire Dieu pour que la grâce l'emporte. Nous devons nous donner du champ pour acquérir une intelligence nouvelle. Il ne faut jamais renoncer à croire à la Parole de Dieu ! Nos expériences peuvent sembler valables, mais si elles nous ont fait croire que Jésus n'est plus aujourd'hui celui qu'il était dans les Évangiles, la conclusion que nous avons tirée est fausse. C'est une forteresse qu'il faut démolir.
La forteresse des fausses doctrines
Une troisième source de forteresses vient des fausses doctrines et des faux enseignements de l'Église. Jésus a donné cet avertissement : « Prenez garde que personne ne vous égare » (Matt. 24.4).
Nous pouvons nous laisser conduire par quelqu'un d'autre mais nous devons assumer la responsabilité de ne pas nous laisser égarer par cet individu. Il nous faut étudier la Bible et la connaître personnellement. Sinon comment discerner l'erreur dans l'enseignement que nous entendons ? Même si nous portons beaucoup d'affection à un
certain pasteur, même s'il nous a souvent édifiés, nous devons demander humblement au Seigneur de confirmer toute doctrine qui pose question. Aucun enseignant n'est assez vrai, ni aucun prophète assez pur pour que nous puissions nous en remettre aveuglément à eux. Ils peuvent nous conduire, mais nous devons garder les yeux ouverts et des oreilles sensibles à la voix de Jésus qui donnera confirmation. Comme il est écrit : « Que chaque parole soit confirmée par la bouche de deux ou trois témoins. » (2 Cor.13.1). Même de vrais enseignants peuvent transmettre de fausses doctrines en toute bonne foi. Peu importe la sincérité de celui qui enseigne l'Écriture. Si ce que nous apprenons ne nous fait pas entrer dans l'amour de Christ, dans sa sainteté, ou sa puissance, si l'enseignement ne nous prépare pas à entrer dans ces dimensions spirituelles pour Jésus et, à travers lui, pour les autres, cette doctrine est une forteresse qui nous limite et nous opprime.
Le meilleur moyen de nous assurer que personne ne nous égare est de veiller à ce que nous ne nous égarions pas nous-mêmes. Nous devons rester honnêtes avec Dieu et sensibles à son amour et à sa Parole. Le dessein de Satan est de se servir de notre éducation, de nos expériences et des dogmes de l'Église, pour nous faire admettre, d'une manière ou d'une autre, que certaines parties de la vie de Christ ne sont pas vraies ou ne sont pas valables pour nous. Tous les combats que nous avons à livrer dans la vie portent sur la Parole et l'alternative suivante : Nous est-il possible - ou non - de construire notre vie sur la fidélité et l'intégrité de Dieu. Si vous gardez solidement tout ce dont vous êtes sûrs, Dieu sera fidèle ; il vous délivrera de toutes les forteresses et vous mènera jusque dans son royaume.
Francis FRANGIPANE
www.batissezvotrevie.fr
Écrire commentaire