JOSEPH ET L’EPOUSE DE L’OFFICIER
(2° partie)
Les défenses de Joseph
Joseph s'est protégé de la tentation de différentes manières : les Écritures nous révèlent lesquelles. Dans le verset 8 nous lisons : « Il ne voulut pas ». En fait, Joseph utilisait sa volonté pour refuser. Souvenons-nous de Paul dans le Nouveau Testament : « J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi » (Galates 2.20).
Il l'a repoussée :
« Je suis crucifié ». Quand nous sommes confrontés à ces situations de tentation sexuelle et de flirt, je crois que comme Joseph, nous devons tout laisser au pied de la croix en disant : « Seigneur Jésus, je te présente ce problème. Je serais hypocrite et sot si je niais que je suis tenté. Parfois la tentation m'assaille, et je traverse actuellement l'un de ces moments. Mais je veux régler ce problème personnel, Seigneur. Je veux rejeter aussi bien mentalement que physiquement tout ce qui pourrait être des jeux sexuels, et jusqu'au flirt à distance. Je veux régler cette question de façon radicale. »
Nous devons tous résister à cette tentation, et plus nous le faisons rapidement, mieux ce sera. Une fois que ce point est réglé et que la crucifixion du moi est intervenue, cela ne signifie pas que nous ne serons plus jamais tentés. Mais quand la tentation revient, la décision intime que nous avons prise au pied de la croix facilitera les choses. Bien que la tentation se présente à nous sous sa forme la plus attirante et excitante, nous pouvons considérer que la solution a déjà été trouvée à l'ombre de la croix.
Joseph a remis sa vie à Dieu quand il était adolescent, et parce que Dieu était avec lui, il a pu repousser l'offre de la femme. Sa volonté et son esprit étaient fermes. Est-ce que ta volonté et ton esprit sont déterminés à être purs, saints, à vivre pour Dieu, à permettre que Christ contrôle ta vie et ta sexualité ?
Loyauté :
Ce que Joseph dit effectivement à la femme, c'est : « Tu manques de loyauté. Mon maître m'a confié tous ses biens ; il m'a donné autorité sur tout. Il ne m'a absolument rien interdit, à part toi parce que tu es sa femme, et si je commettais ce péché, je manquerais de loyauté à son égard » (v. 8-9).
Joseph ne pouvait pas supporter l'idée de trahir son maître. Pourquoi ? Parce que son cœur était pur.
Or, tu dis peut-être : « Mais Luis, c'est vrai parce que c'était une femme mariée et qu'elle appartenait à son mari. Mais si nous sommes célibataires, pourquoi est-ce mal d'avoir des relations sexuelles ? Après tout, ni moi, ni elle (ou lui) n'appartenons à personne ! »
En premier lieu, ne sais-tu pas que tu appartiens à quelqu'un ? Peut-être ne connais-tu pas encore cette personne, mais un jour tu l'épouseras et tout ce que tu possèdes et tout ce que tu es lui appartiendra. Donc tu ne peux pas te payer le luxe de te donner à un autre. Quand tu as des relations sexuelles, tu accordes à l'autre personne quelque chose de merveilleux et de beau aux yeux de Dieu. La Bible dit que tu deviens une même personne avec l'autre. La Parole de Dieu nous exhorte à ne pas commettre d'immoralité, d'adultère ou de fornication parce que le plan de Dieu est que la sexualité trouve sa place dans le cadre du mariage.
Si tu restes pur, si tu chemines avec Dieu et que tu te maries avec un chrétien selon la volonté de Dieu et avec la bénédiction de tes parents et de l'église, ton mariage sera merveilleux.
Le bon sens :
Troisièmement, Joseph dit à la femme : « Tu ne m'appartiens pas. Tu es sa femme, non la mienne ».
Or, un jeune pourrait peut-être argumenter : « Non, bien sûr que ce n'est pas ma femme, mais ce n'est pas non plus la femme de quelqu'un d'autre. Elle est célibataire. » Le Seigneur a quelqu'un pour toi ; cette personne-là seulement t'appartient et tu appartiens à cette personne. Le raisonnement de Joseph est donc tout aussi valable pour deux personnes célibataires.
Joseph a résolu le problème dans sa tête, de façon intellectuelle, en utilisant son bon sens. Dieu nous aide à vaincre la tentation sexuelle en nous aidant à voir clair dans la situation à laquelle nous sommes confrontés. Nul doute que nous ne sommes pas à l'abri du désir et de la tentation, mais d'après la Bible, nous pouvons régler la question intellectuellement : « Elle (ou il) ne m'appartient pas, aussi la question est-elle réglée. »
L'honnêteté :
Joseph s'exclame avec le respect dû à son maître : « Comment pourrais-je lui faire une malhonnêteté aussi grande que celle-là ? » Un message très clair : la malhonnêteté, les
relations sexuelles hors du mariage constituent sans aucun doute une grande mauvaise action, c'est-à-dire un péché. Ce ne sont pas des petits jeux sans importance.
Voilà sans doute l'une des principales causes des malheurs de notre société. Si tu penses que de telles aventures amoureuses ne prêtent pas à conséquence, considère les dégâts qu'elles font dans le monde. La majorité des pays est extrêmement pauvre et compte un pourcentage élevé d'enfants illégitimes (dans certains cas jusqu'à 70 %). Le résultat de l'immoralité sexuelle est un terrible sentiment d'insatisfaction et de vide dans toutes
les couches de la société.
Il n'y a pas d'exception à cette règle : malgré l'éducation, les progrès culturels, la puissance économique et l'influence religieuse d'une société, l'immoralité sexuelle est à l'origine de souffrances terribles et d'une infinité de problèmes graves.
Tu peux fermer les yeux sur ce problème en disant : C'est une question secondaire. Mange, bois, fais ce qui te plaît et oublie tout !
Non, tu n'oublies pas. L'immoralité est un péché grave. Joseph a reconnu que c'était un péché contre Dieu. « Pourquoi devrais-je pécher contre Dieu ? » Tu peux être sûr que le jeune homme a été vivement tenté, comme n'importe qui dans les mêmes circonstances. Mais il a considéré la situation de manière spirituelle et même intellectuelle. Il a trouvé une solution en consultant le Seigneur :
- C'est mal. C'est un péché. Tu ne m'appartiens pas. Je ne veux pas faire cela. Laisse-moi tranquille, femme !
Notons que d'abord sa volonté était déterminée. Deuxièmement, son âme ne pouvait concevoir l'idée de l'immoralité. Troisièmement, dans son esprit, les choses étaient claires et il savait parfaitement comment il devait se comporter. Quatrièmement, c'était un péché parce que cela offensait quelqu'un d'autre. Et cinquièmement, c'était un péché contre Dieu.
Prêt à fuir
Joseph a aussi fait preuve de bon sens. Après les cinq raisons qu'il avait invoquées pour expliquer à l'épouse de l’Officier qu'il ne céderait pas à la tentation, il a pris une décision dont nous ferions bien de nous inspirer. Quand il s'est rendu compte que cette femme ferait n'importe quoi pour le poursuivre et l'attraper, il a eu l'intelligence d'envisager la fuite, et il s'y est effectivement engagé. La Bible nous avertit : « Fuis les passions de la jeunesse », puis elle indique un chemin meilleur : « Et recherche la justice, la foi, l'amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur » (2 Timothée 2.22).
Il y a certaines personnes que nous devons fuir. Il y a certains lieux que nous devons éviter. Si tu sais qu'un certain type de personnes t'induit en tentation, tiens-toi à distance. La Bible nous dit que nous devons fuir, et cette fuite n'est pas de la lâcheté, mais de la sagesse.
J'ai eu l'occasion de conseiller une dame, une personne très capable et active dans une église chrétienne évangélique. Elle travaillait dans une école où l'un des collègues a commencé à lui faire des avances. Troublée, elle en a parlé à son mari ; ils ont prié tous les deux à ce sujet. Son époux lui dit que quand lui-même était tenté, il sortait une photo d'elle et des enfants et se disait : « Je suis marié. J'aime mon épouse. Je vais résister à cette tentation. »
Le collègue a fait d'autres avances et la femme lui a répondu : « J'en ai parlé à mon mari. Cela peut te valoir des ennuis, alors arrête une fois pour toutes. »
Mais, l'homme a insisté une troisième fois et elle a cédé, non seulement une fois mais deux. Ensuite, elle m'a confessé :
- Je sais que ce qui est arrivé est très mal, mais je n'ai pas de grand remords, et cela me préoccupe.
Le dire à son mari n'était pas suffisant. Elle aurait dû s'éloigner de la tentation ; elle aurait dû prendre des dispositions pratiques pour se protéger de façon efficace, comme l'a fait Joseph. Si tu restes là où tu sais qu'il y a une tentation, si tu persistes dans des relations amicales qui t'exposent à la tentation et à la chute, tu cours trop de risques.
Joseph a tout laissé et a pris la fuite.
C'est pourquoi les dispositions que Joseph a prises doivent être les nôtres :
1. au niveau de notre esprit, nous sommes crucifiés avec le Seigneur ;
2. au niveau de notre intelligence, nous résolvons le problème une fois pour toutes. Personne ne nous appartient à l'exception de notre conjoint ;
3. au niveau de notre volonté, nous fuyons avec détermination. C'est alors que nous aurons la victoire.
Luis PALAU
www.batissezvotrevie.fr
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René (mercredi, 16 novembre 2022 18:02)
Excellent