LA ROBE DE L’EPHOD

 

 

 

LA ROBE DE L’EPHOD

 

 

Lectures bibliques : Ex. 28.31-35 ; 39.22-26.

 

 

1. Entièrement d’étoffe bleue

 

v.31.

 

« Entièrement » : cette couleur bleue est celle du ciel. Elle symbolise là encore l’origine « entièrement » céleste de Christ, et sa divinité.

 

Pourquoi la robe du souverain sacrificateur était-elle entièrement de cette couleur ? Cela s’explique par le fait de la position actuelle de Jésus. C’est au ciel qu’il exerce son ministère de grand souverain sacrificateur. De nombreux textes de la parole de Dieu éclairent cette pensée. Notre lecteur pourra méditer avec profit les passages suivants :  Marc 16.19 ; Jean 14.28 ; 16.28 ; 20.17 ; 17.5 ; 17.11 ; 17.24.

 

La Bible nous éclaire sur l’enseignement de l’Ancien Testament. Col. 2.17 : « …C’était l’ombre des choses à venir, mais la réalité est en Christ ».  Héb .8.5 : « …lesquels célèbrent un culte, image et ombre des choses célestes ». L’épître aux Hébreux nous parle abondamment de la nouvelle alliance, d’un autre Tabernacle, d’un autre sacerdoce, d’un autre Souverain Sacrificateur, le Seigneur Jésus. Dans cette épître aux Hébreux, nous avons l’explication de la couleur bleue de la robe du souverain sacrificateur : comparez Héb. 1.3 ; 8.1-2 ; 9.12 ; 9.24 ; 10.12. Quelle joie et quelle sécurité d’avoir un tel Souverain Sacrificateur ! Il est Dieu, il vit dans le ciel, il est dans une position de victoire.

 

 

2. Un bord tissé pour ne pas se déchirer

 

La robe était un vêtement sacré qui ne devait subir aucune altération. Elle était l’image du ministère parfait et irremplaçable de Jésus comme Souverain Sacrificateur. Sa nature divine, et son origine céleste, font de lui le grand Souverain Sacrificateur de notre foi pour toujours : Héb. 7.24.

 

 

3. Les grenades et les clochettes

 

La couleur des grenades : bleue (déjà étudié) ; pourpre (image de la royauté de Christ). Cette royauté fut contestée et rejetée, mais le fait demeure : Jésus est roi : Ps. 24.7,9. Il revient bientôt pour régner. Nous avons une grande espérance en notre grand Souverain Sacrificateur) ; cramoisi (allusion au sang versé pour notre rachat) ; le ministère de grand Souverain Sacrificateur était inséparable des sacrifices. Il en est de même pour Jésus :  Héb. 8.3 ; 9.12).

 

Les grenades : ces fruits sont un symbole de la puissance, de la richesse, de la plénitude de la vie, et de la fécondité. Les fruits de Jésus sont innombrables. Le Dieu fait homme, qui s’est offert pour nos péchés, a porté beaucoup de fruits, et il en porte encore. Il sauve parfaitement aujourd’hui, étant toujours vivant pour intercéder (voyez Es. 53.10-12).

 

Les clochettes d’or : elles étaient entendues. Si les grenades symbolisent les fruits et les œuvres de Jésus, les clochettes représentent sa parole, et l’or en souligne une fois de plus la divinité : voyez Jean 1.1 ; Jean 7.16 ; 12.49.

 

Notez le fait que c’était les grenades qui faisaient tinter les clochettes. De même, ce sont les fruits et les œuvres de Christ qui font résonner sa parole, la mettent en valeur, et la confirment : Jean 10.37-38. Nous pouvons « sonner », « résonner » de plusieurs manières, mais ce sont nos fruits qui comptent. Lorsqu’il n’y a pas de fruits, aucun retentissement ne sera agréable. Nous sonnerons faux ! C’est pourquoi Jésus se distingue des faux prophètes et des faux Christs :  Mt 7.15-20 ; Jean 15.5,8 ; Mt 23.2-3 ; Rom. 2.17-23 ; Mt 7.21.

 

Les grenades et les clochettes formaient un tout. En Jésus, les paroles et les fruits ne faisaient qu’un. Il doit en être ainsi de nous : voyez 1 Jean 3.18.

 

 

4. Un vêtement pour le service

 

Jésus exerce actuellement son ministère dans le sanctuaire céleste : voyez Rom. 8.34. L’éternité nous révèlera l’efficacité des prières de Jésus pour nous personnellement, et pour l’Eglise tout entière (lisez Luc 22.31-32).

 

« Et il ne mourra point » (v.35). Le grand Souverain Sacrificateur devait respecter la loi de Dieu, ou mourir. Jésus a été parfait dans son obéissance. Il a triomphé de tous les assauts, de toutes les tentations, dans toutes les luttes. Il vit pour toujours : Héb. 4.15 !  

 

Paul BALLIERE

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