TUNIQUE, TIARE, CEINTURE ET CALECONS

  

TUNIQUE, TIARE, CEINTURE ET CALECONS

 

 

Lectures bibliques : Ex .28.39-43 ; 39.27-29.

 

Pour dresser la liste des vêtements sacerdotaux, l’Ecriture va de ce qui est extérieur et qui frappe les regards par la beauté et la richesse, vers ce qui est intérieur et caché. L’examen de Dieu est toujours complet. Il considère attentivement l’extérieur et l’intérieur. Pourquoi, dans les églises, y aurait-il deux « écoles » s’affrontant en permanence ? La première, rassemblant les partisans d’une sainteté de façade, purement extérieure ; la seconde, regroupant les fervents défenseurs de l’unique sainteté intérieure, laissant l’extérieur se parer des couleurs du monde. Notre lecteur pourra étudier avec soin l’équilibre de l’Ecriture : Mt 23.25-26 ; Tite 2.3. Le premier texte dit : « …Nettoie premièrement l’intérieur… » ; le second : « …aussi l’extérieur qui convient à la sainteté ». La parole de Dieu rassemble les deux « écoles » en une seule. Il serait grand temps qu’il en soit ainsi dans nos églises !

 

N’ayons pas de Jésus, notre grand Souverain Sacrificateur, une connaissance superficielle. Apprenons à sonder les merveilles de son caractère profond, intérieur, caché aux yeux du monde (voyez 1 Cor. 2.9-10).

 

 

1. La tunique

 

v.39.

 

Elle était faite de fin lin. Le fin lin nous parle de justice (voyez Apoc. 19.7-8).

 

La lame d’or nous enseigne que Jésus est le Saint.  La tunique de fin lin nous rappelle que Jésus est le Juste (Actes 3.14 ; 7.52). Depuis le baptême (Mt 3.15) jusqu’à la fin de son œuvre terrestre, toute sa vie a été juste et pure aux yeux du Père. Son œuvre expiatoire nous justifie (1 Pi. 3.18). Maintenant, dans la gloire, à la droite de Dieu, il est notre avocat, lui le Juste (1 Jean 2.1).

 

 

2. La tiare

 

v.39.

 

Elle évoque la dignité, la royauté, l’autorité, et le service. Le fin lin est encore un rappel de la justice. C’est le tableau parfait et glorieux de notre Seigneur.

 

 

3. La ceinture brodée

 

Ex. 28.39 et 39.29.

 

Les couleurs sont toujours significatives. Nous y sommes maintenant habitués. Elles sont l’image de la sainteté de Jésus dans son humanité, de son origine céleste et de sa divinité, de sa royauté et de son sacrifice rédempteur.

 

La ceinture nous parle de service (comparez avec le v.41). Souvenez-vous de Jésus : il s’est ceint pour laver les pieds de ses disciples. Il a pris la position d’un esclave (Jean 13.1-17). Maintenant, dans le lieu très-saint, il sert encore. Il intercède pour son peuple.

 

 

4. les caleçons

 

v.42-43.

 

La sainteté et la pureté de Jésus sont aussi le partage de son Eglise, unie à lui. Comme les fils d’Aaron étaient unis à leur père, nous le sommes à Jésus, le Souverain Sacrificateur.

 

Jésus qui est revêtu de gloire, de force, de puissance, peut aussi nous revêtir (Apoc. 16.15 ; 3.18).

 

« Ainsi…ils ne mourront point ». C’était donc une question de vie ou de mort. Nous ne pouvons pénétrer dans le lieu très-saint, dans la communion de Dieu, qu’en étant couverts de la justice de Jésus.

 

 

5. Remarques complémentaires

 

Les sacrificateurs étaient entièrement revêtus de fin lin. Les vêtements sacerdotaux ne contenaient pas de laine. C’est un « détail » d’une grande importance. Lisez Ezé. 44.15-18. Un « détail » prévu par Dieu, dont la signification symbolique nous apporte des enseignements précieux :

 

La sueur est provoquée par la chaleur, les efforts pénibles, les émotions violentes, l’excitation mentale.

 

Pas de sueur ! Vivre dans la communion de Dieu n’est pas pénible : Mt 11.30 ; 1 Jean 5.3-4.

 

Pas de sueur ! Si la vie chrétienne demande des efforts personnels, elle se vit surtout dans la foi au Seigneur Jésus. La foi laisse Jésus vivre sa vie en nous. Il est notre sanctification.

 

Pas de sueur ! La vie dans le lieu très-saint est le résultat de la grâce et non des œuvres méritoires. Considérez le texte de Gen. 3.19 : la sueur, ici, donne bien la pensée de mérites.

 

Pas de sueur ! Le lieu très-saint est un endroit de repos intérieur, de paix dans la communion divine.

 

Pas de sueur ! Elle tache. Notre service doit être intact. Rien ne doit provenir de nous-même. Tout doit venir de Dieu.

 

Pas de sueur ! Son odeur est désagréable. Or, ce n’est pas notre odeur que nous apportons au monde, mais celle de Jésus.  

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

  

 

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Commentaires: 1
  • #1

    762361382 (mardi, 07 mars 2023 18:04)

    Beyelat7beye beyelat7beye beyelat7beye