LES ABSENCES DANS LE TABERNACLE

 

 

LES ABSENCES DANS LE TABERNACLE

 

 

Au point où nous sommes parvenus, dans notre étude, il est nécessaire de considérer aussi ce que le Tabernacle ne contenait pas ! Certaines absences enseignent beaucoup (comparez, par exemple, Apoc. 21.4, 22, 27 ; 22.3, 5, 15, 19).

 

 

1. Absence de degrés, de marches

 

En cela, le Tabernacle de Dieu différait beaucoup des temples païens. Ces derniers possédaient des marches pour accéder aux autels. L’homme montait vers son dieu.

 

Dans le Tabernacle, tout se trouvait au même niveau. C’est Dieu qui descend vers l’homme (comparez 1 Cor. 1.21).

 

Ex. 20.26 : ce texte s’explique par la forme du costume antique. Quand l’être humain essaie de venir à Dieu par ses efforts, en s’élevant lui-même, il ne fait que révéler la nudité de sa nature mauvaise. C’est ainsi que les religions sont infestées d’idolâtrie, souvent de magie, de pratiques immorales, voire cruelles.

 

 

2. Absence de plancher

 

Ce fait est très étonnant, puisque Dieu avait tout indiqué avec minutie. Ne pensons surtout pas qu’il s’agit d’un oubli de sa part !

 

Ainsi, dans le Tabernacle, on marchait sur le sable du désert, même dans le lieu très-saint. Quel contraste entre la beauté du lieu saint et du lieu très-saint… et le sol du désert ! Il en est ainsi de l’Eglise sur la terre (voyez Jean 17.15). Au sein du monde, le chrétien est comme une pierre, non une éponge. Il est dans le monde, mais le monde n’a rien en lui.

 

 

3. Absence de sièges

 

Dans la demeure de Dieu, on ne s’asseyait pas. C’était d’abord une question de respect. De plus, les sacrificateurs étaient là pour s’acquitter de leur service. Les tâches étaient nombreuses. Le Tabernacle était un lieu d’activités sacrées (comparez 1 Thes. 1.9).

 

Les sacrificateurs n’étaient dans le Tabernacle que pour un temps limité. Dans le cadre de la nouvelle alliance, nous les enfants de Dieu, nous sommes en permanence devant le Seigneur. Nous ne sommes pas chrétiens lors des réunions seulement, mais à chaque seconde de notre vie.

 

4. Absence de fenêtres

 

La lampe à sept branches était la seule source de lumière. De la même façon, Jésus est la seule source de lumière pour son Eglise. L’Eglise ne doit jamais avoir recours à la lumière de l’homme, ni sur le plan des valeurs morales, du foyer, de l’éducation des enfants, etc.

 

Sans fenêtres, les sacrificateurs ne pouvaient être distraits ou dérangés par aucun « spectacle » extérieur. Nous devons nous attacher au Seigneur sans distraction. Dans ce domaine, notre vie spirituelle ne doit posséder aucune fenêtre.

 

 

5. Absence de serrures et de verrous

 

Où les aurait-on posés ? Il n’y avait pas de portes, mais des rideaux.

 

La sainteté de Dieu l’isole du pécheur. Il existe une séparation terrible entre Dieu et les hommes à cause du péché. Mais l’amour de Dieu a prévu une « porte » qui n’est pas close (voyez Mt 11.28). Jésus est la porte, sans serrure ni verrou, qui nous donne accès auprès de Dieu (Eph. 2.18).

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0