MARCHER AVEC DIEU DANS LA FIDELITE
« Un homme fidèle est comblé de bénédictions ».
(Proverbes 28.20)
A quoi faut-il être fidèle ?
La fidélité est une des grandes vertus humaines. Sont fidèles : le païen qui se conforme aux coutumes de sa religion ; l'homme qui a reçu des principes d'honnêteté et qui les applique ; le moraliste qui pratique sa morale.
Et nul n'a le droit d'exiger au-delà de ce que ce païen, cet homme honnête, ce moraliste ont reçu : ils sont fidèles aux lumières qui leur ont été données.
Le pratiquant de la religion chrétienne fidèle en tous points à ses principes, accomplit son devoir et nul n'a le droit d'exiger de lui au-delà de ce qu'il a reçu.
Mais qu'a-t-il reçu ? Tout !... (Colossiens 2.10). Toutes les lumières sont données au chrétien. Elles sont destinées à le rendre parfait, saint. Passons en revue quelques-unes de ces lumières : l'Evangile condamne, non seulement la calomnie, mais aussi la médisance (Tite 3.2) ; préconise non seulement l'amour du prochain, mais l'amour des ennemis, le pardon des offenses (Matthieu 5.44) ; désapprouve non seulement le péché-acte, mois la pensée du péché c'est-à-dire la convoitise (Exode 20.17). Tu ne médiras pas ; tu ne maudiras pas ; tu ne convoiteras pas. Autrement dit : tu aimeras.
Être fidèle aux lumières reçues par l’Evangile, c'est être sur le chemin de la perfection. Observons-nous, non pas à la lumière de notre jugement, mais à celle de Dieu, ces principes établis? Hélas ! la médisance est notre pain quotidien : la rancune, la jalousie, l'amertume sont des mets que nous absorbons chaque jour ; la convoitise, le désir au-delà des limites du convenable sont les éléments dont nos cœurs sont remplis.
Voici notre cas aggravé : au lieu de reconnaître nos infidélités, nous cherchons des circonstances atténuantes ; ce n'est pas de notre faute si nous n'aimons pas un tel, si nous détestons un tel autre ; le premier n'est pas aimable ; le second s'est rendu haïssable par son mauvais caractère. Ce n'est pas de notre faute si nous racontons les défauts de tel voisin et si, de ce fait, nous tombons dans la médisance. Ce n'est pas de notre faute si nous convoitons telle propriété, telle maison, telle fortune ; si ces objets ne se trouvaient pas sur notre chemin, nous ne les convoiterions pas — d'autant plus, pensons-nous (et ici nous ajoutons le péché d'orgueil à celui de la convoitise) que ceux qui possèdent de tels objets sont moins dignes que nous de les avoir...
Une autre considération augmente notre culpabilité : ce n'est pas seulement la recherche des circonstances atténuantes, mais c'est aussi la pensée, fausse, d'ailleurs, que Dieu est trop bon pour nous punir à cause de ces « petits » péchés.
Certes, nous n'exalterons jamais assez la bonté de Dieu. Dieu est infiniment meilleur que nous ne pensons […] Il est et il sera bon pour ceux qui pratiquent sa loi, mais il sera exigeant – et il aura le droit de l'être – pour ceux qui auront eu connaissance de l'Evangile et qui n'en auront pas tenu compte.
Ne pas tenir compte de l'Evangile, tout en le connaissant, c'est mépriser la Parole de l'Eternel (Jérémie 6.19 ; 8.9). Ne pas être fidèle aux lumières reçues, c'est assumer une responsabilité redoutable.
Ne pas mettre en pratique ce que l'on sait de l'Evangile, c'est signer soi-même son arrêt de mort, car Jésus a dit : « Fais cela et tu vivras ».
Pratiquer l'Evangile, c'est vivre, non pas à la façon des hommes et selon des vues bornées et étroites, mais à la façon de Dieu, sous la lumière et selon la volonté de Dieu. (Esdras 7.18, fin du verset)
Être fidèle aux lumières reçues, n'est-ce pas au-dessus de nos forces ?
Dieu veut nous amener à cette constatation. Nous ne pouvons pas, par nos seules forces, pratiquer l'Evangile. Il dépasse la mesure humaine, et pourtant, il s'adresse aux hommes que nous sommes. La mise en pratique de l'Evangile déborde le cadre des capacités humaines, et c'est pourtant aux habitants de la terre que Jésus s'adresse. Com¬ment donc concilier l'inconciliable ? « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu a, dit Jésus (Luc 18.27). Ce n'est pas avec nos forces, nos capacités, nos efforts... Dieu dit : « C'est par mon Esprit » (Zacharie 4.6). Tous ceux qui ont voulu essayer de pratiquer l'Evangile par leurs efforts ont lamentablement échoué. Aimer nos ennemis, faire du bien à ceux qui nous haïssent, prier pour ceux qui nous persécutent est au- dessus de la portée humaine. « Par mon Es¬prit » dit Dieu, vous pourrez. Une seule attitude doit être adoptée : Demandez une telle mesure du Saint-Esprit que Dieu accomplira en nous toute la fidélité désirable aux lumières reçues.
Marcel ARNAL
www.batissezvotrevie.fr
Nos nouvelles publications :
Un nouveau message vidéo de Paul Ballière : « Quand Jésus bouleverse et actualise le repas de la Pâque ». Pour visionner et écouter ce message, cliquer sur le lien :
https://www.batissezvotrevie.fr/vid%C3%A9o/
Dans votre rubrique « Cantique des cantiques » : « Amour et jalousie ». Pour lire l’article, cliquer sur le lien :
https://www.batissezvotrevie.fr/2023/04/12/amour-et-jalousie/
Dans votre rubrique « Ils en parlent » : de nouveaux commentaires de nos amis du site : Paule, Patrick… Pour les lire, cliquer sur le lien :
https://www.batissezvotrevie.fr/ils-en-parlent/
Dans votre rubrique « Les minutes qui changent le monde » : Les Îles Salomon. Pour découvrir les informations et les sujets de prière concernant cet archipel, cliquer sur le lien :
https://www.batissezvotrevie.fr/accueil/les-minutes-qui-changent-le-monde/
Nos récentes publications :
Dans votre rubrique « ma Bible » : « Le texte classique de 2 Timothée 3.16-17 ». Pour lire l’article, cliquer sur le lien :
https://www.batissezvotrevie.fr/2023/04/08/le-texte-classique-de-2-timothee-3-16-17/
Dans votre rubrique « Regards sur le monde » : Burkina Faso ; la dangereuse montée du démonisme ; Kirghizistan… Pour lire l’article, cliquer sur le lien :
https://www.batissezvotrevie.fr/regards-sur-le-monde/
Écrire commentaire