LES FAUSSES SPIRITUALITES
Il y a aujourd'hui une véritable soif d'une autre dimension que celle qu'offre le matérialisme. Notre société de consommation matérielle est devenue une société de consomption spirituelle. De plus en plus de nos concitoyens se tournent vers ce que la Bible appelle des citernes crevassées :
"Car mon peuple a commis un double péché : ils m'ont abandonné, moi qui suis une source d'eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l'eau." (Jér. 2 : 13).
Jésus, par son sacrifice, a pris sur lui tous nos péchés, en les expiant pour nous sur la croix, et nous a donné sa justice :
"Celui qui n'a point connu le péché, il [Dieu] l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu." (2 Co. 5 : 21).
"Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ..." (Ro. 5 : 1).
La paix avec Dieu nous ouvre la porte à une véritable relation vivante avec notre Créateur, et c'est cela, et rien d'autre, qui constitue la véritable spiritualité.
Mais l'homme rebelle à l'égard de Dieu, aveuglé qu'il est par les mensonges de Satan qui a remplacé la relation directe par une religion décevante, se tourne vers les mirages de l'occultisme et des "spiritualités" orientales, avec tous leurs dérivés comme le yoga ou la méditation transcendantale, qui ne sont que des citernes crevassées qui ne re¬tiennent pas l'eau. Toutes ces disciplines ont un point commun : leurs alléchantes promesses ne seront atteintes que par l'effort de l'homme, et cela constitue un appel à son orgueil. Pourquoi ne manque-t-on jamais d'athlètes olympiques ? Au risque de nous faire mal voir par les enragés du sport, nous osons affirmer que l'orgueil héréditaire de l'homme est flatté par l'idée de se surpasser, ou de surpasser l'autre. Quoi qu'on en dise, on cherchera en vain la modestie sur les podiums olympiques !
Pourtant cet orgueil atavique sait bien se camoufler. Tel adepte d'un gourou aura l'impression d'abdiquer sa personnalité devant son "maître", et de s'humilier par la discipline rigoureuse que ce dernier lui impose. Mais en réalité. tous ces efforts vers l'illumination ne feront que nourrir son orgueil.
Le yoga
Combien de femmes et d'homme d'affaires stressés ne se tournent-ils pas vers le yoga, n'y voyant qu'une simple discipline physique de relaxation ? Ils feraient bien d'en lire la définition que nous donne le Larousse : Discipline spirituelle et corporelle, issue d'un système philosophique brahmanique, et qui vise à libérer l'esprit des contraintes du corps par la maîtrise de son mouvement, de son rythme et du souffle.
Le yoga est donc directement rattaché à l'hindouisme, qui fait partie des "spiritualités" antichrétiennes, puisque Jésus a affirmé :
"Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse." (Matt. 12 . 30 et Luc 11 : 23).
Ces religions orientales se rattachant à l'hindouisme attirent aujourd'hui nombre de personnes sincères, à la re¬cherche d'une alternative au matérialisme qui les a laissés désemparés, malgré tout le bien-être qu'il dispense à pro¬fusion, promettant le bonheur à grand renfort d'une publicité qui s'apparente à un gigantesque lavage de cerveau planétaire. Ce matérialisme qui se moque de toute spiritualité est néanmoins le meilleur agent de recrutement des fausses spiritualités.
La méditation transcendantale
Dérivée de même des pratiques religieuses hindouistes, elle se veut aussi une simple discipline de pensée. Ce que nous avons dit sur le yoga s'applique également ici. Mais nous nous devons de mettre nos lecteurs sérieusement en garde contre cette pratique, qui enseigne à faire le vide dans sa pensée. Lorsque les Israélites arrivèrent en Canaan, Dieu promit de chasser loin d'eux les peuplades idolâtres. Mais il leur dit :
"Je ne les chasserai pas en une seule année loin de ta face, de peur que le pays ne devienne un désert et que les bêtes des champs ne se multiplient contre toi." (Ex. 23 : 29).
Un dicton populaire affirme que la nature a horreur du vide. Il peut s'appliquer ici. Nous sommes convaincus qu'une "désertification" de la vie de pensée humaine ouvre la porte aux "bêtes des champs", c'est-à-dire à des puissances démoniaques. Dieu nous a donné la capacité de penser, afin que nous puissions exercer notre volonté, particulièrement dans notre résistance à l'oppresseur. Lorsque notre volonté est paralysée par une pensée absente, tout peut arriver.
Combien il est plus rassurant de se savoir protégé par le Seigneur, lorsqu'on lui a confié sa vie ! Il nous a donné gratuitement, et sans mérite de notre part, une véritable spiritualité, ce qu'il appelle « la vie éternelle », qui n'est pas seulement, comme on pourrait le penser, une vie sans fin, mais qui est bien plus :
"...celui qui croit en moi [Jésus] a la vie éternelle (Jn. 6 : 47).
"...la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ." (Jn. 17 : 3).
Lorsqu'on a accepté Jésus comme son Sauveur personnel, on n'a plus besoin de rechercher un nirvâna illusoire, ou l'identification du soi individuel au soi universel, comme dans l'hindouisme, en une quête sans fin au fil de prétendues réincarnations. Avec l'apôtre Paul, nous pouvons nous écrier :
"Je puis tout par celui qui me fortifie." (Phil. 4 : 13).
Le Nouvel Âge
La grande majorité des habitants de notre planète souffre de l'état actuel de la société, et soupire après un changement : plus de pauvres ni de riches ; plus de privilèges, de différences de classes ; que chacun puisse vivre décemment, sans craindre le spectre du chômage. Oui, cette aspiration est grande dans les cœurs de nos concitoyens, et nous ne pouvons que la comprendre. Mais cela constitue un terreau favorable pour la croissance phénoménale d'un mouvement planétaire qui vise à l'instauration d'un nouvel ordre mondial. C'est le mouvement du Nouvel Âge. La Bible nous parle d'un nouvel ordre mondial :
"Car je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se rappellera plus les choses passées. elles ne reviendront plus à l'esprit." (Es. 65 : 17).
"Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera." (2 Pi. 3: 13).
Une telle promesse, répondant à l’aspiration profonde de tout être humain, ne pouvait que susciter, chez le « Maître Contrefacteur", le désir de détourner les humains de cette magnifique promesse. en instaurant sur terre son propre Nouvel Ordre Mondial, le Nouvel Âge.
Il s'agit peut-être de la plus grande séduction de ce siècle. Ce mouvement d'une ampleur mondiale, se développe au sein de milliers d'organisations. Sa stratégie procède d'une ruse diabolique : pas de grande organisation, avec bureaux, immeubles de standing, cartes de membres etc., mais l'infiltration à tous les niveaux de la société, y compris parfois les églises. Un article de la revue "Pentecôte" nous montre l'aspect pseudo spirituel de ce mouvement :
« Un feuillet du Nouvel Âge, intitulé "Méditation pour la guérison du monde", semble commencer à la manière de la Bible : "Au commencement. Au commencement Dieu. Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre, et Dieu dit : que la lumière soit ! Et la lumière fut"; cependant, la méditation continue ainsi : "C'est à présent l'ère du nouveau commencement… Que l’humanité revienne à son état divin... la guérison s'est produite et le monde a retrouvé son équilibre. C'est le commencement de la paix sur terre, et de la bonne volonté envers tous, tandis que l'amour s'écoule de tous les cœurs, que le pardon règne dans toute âme, et que cœurs et esprits sont tous unis dans une parfaite com¬préhension. Ceci est accompli, et il en est ainsi". Dans une lettre accompagnant cette méditation, on lit entre autres : "Quelles grandes opportunités sont en train de se présenter ! Qu'il est merveilleux d'être universellement unis, en communiquant dans le monde entier, à chacun et à tous, à tout ce qui existe en Dieu, la lumière, l'amour et des pensées de paix". Et quelqu'un a même ajouté : "Veuillez prier avec nous pour que l'Esprit de Jésus-Christ se manifeste avec puissance" […] Celui qui a écrit cette méditation déclare, entre autres choses : "Je suis cocréateur avec Dieu, et c'est un nouveau ciel qui apparaît, tandis que la bonne volonté de Dieu s'exprime par moi sur terre... En vérité, je suis le Christ de Dieu... Dieu est tout, et tout est Dieu... Je suis la lumière du monde... Et de la lumière du monde. répond maintenant l'unique présence et la puissance de l'univers... Le Salut de la planète est maintenant devant mes yeux. alors que sont dissoutes toutes les fausses croyances et manières de penser" (1).
La Bible annonce qu'il y aura de faux Christs :
"Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C'est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens." (Matt. 24 : 5).
Combien ces paroles d'avertissement sont vraies ! Nous n'imaginons pas combien de gens ont déjà été séduits de par le monde, et souvent dans les hautes sphères de la so-ciété. Ce mouvement du Nouvel Age a débuté aux USA dans les années 60. Son objectif est l'éta¬blissement d'un "nouvel ordre mondial", avec un gouverne¬ment mondial, des finances mondiales avec un système informatisé, comme c'est déjà le cas avec nos cartes de crédit. Le chemin de la "bête" de l'Apocalypse est préparé, et le Nouvel Age lui construit une large avenue :
"Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fit que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six." (Apoc. 13 : 15-18).
Durant des générations, ce texte, parlant d'animer une image et de l'entendre parler a dû paraître extrêmement mystérieux […] Quant au nombre de la bête, le fameux 666, il serait ennuyeux d'en énumérer le nombre impressionnant d'interprétations. Il y en a toute¬fois une qui. pour notre part, nous a réellement fait réfléchir. Il s'agit d'une marque que l'on trouve sur presque toutes les marchandises : le code-barres. Il se¬rait fastidieux pour le lecteur d'expliquer comment les différents chiffres sont représentés par des barres, souvent doubles et de diverses épaisseurs. Il nous suffira de dire que le chiffre 6 est représenté par deux barres fines. Le code-barres est constitué de deux parties séparées par un 6. l'une à gauche ouverte par un 6, et l'autre à droite, fermée par un 6. Chacun pourra vérifier cela sur la plupart des marchan¬dises que nous achetons quotidiennement.
On voit très bien comment ces trois 6 dépassent des autres barres (bien que ce ne soit pas toujours le cas). Nous avons là un 666 plausible, en relation étroite avec l'informa¬tique, qui sera le moyen idéal pour contrôler la planète. Car ce qu'on applique aujourd'hui aux marchandises pourra s'appliquer demain aux humains. Cette marque sur la main ou le front dont parle l'Apocalypse ne relève d'ailleurs plus aujourd'hui de la science-fiction. Nos enfants sont allés un jour visiter un parc national en Afrique du Sud. A leur entrée, après paiement du billet, ils reçurent sur la main un tampon invisible normalement, mais visible au moyen d'un appareil, probablement un émetteur de rayons ultraviolets. C'était pour leur permettre d'entrer et de sortir librement du parc. Il leur suffisait de passer la main dans l'appareil pour prouver qu'ils avaient acquitté la redevance. Tout se met donc en place pour un nouvel ordre mondial qui, nous n'en doutons pas, sera celui du règne de l'Antichrist. Et tous ces millions de gens qui auront cru au Nouvel Age et ses mensonges se¬ront amèrement désillusionnés. Voilà une fois de plus dé¬montrée l'œuvre sournoise de l'Adversaire, le "Maître ès contrefaçons"[…]
La réincarnation
Véritable fondement des philosophies hindouistes, la doctrine de la réincarnation, appelée également transmigration des âmes, ou métempsycose, séduit de plus en plus d'Occidentaux. A la base, il y a le karma. Il s'agit du destin de chaque être, constitué par une chaîne de vies successives, appelée samsâra, chaque vie étant déterminée par les actes accomplis dans la vie précédente. Pour atteindre le nirvâna, ou délivrance, chaque être doit s'élever, au cours de ses vies successives, par ses efforts vers le bien. S'il com¬met le mal, il régresse dans sa prochaine existence terrestre.
Ce système peut sembler séduisant en ce qu'il propose une explication à l'existence du bien et du mal, à l'inégalité des conditions humaines, et veut être la base de la hiérarchie sociale. Non seulement on a, mais on est ce qu'ont mérité nos vies antérieures.
Comme arguments prétendant accréditer cette doctrine, on cite volontiers certaines expériences, que l'on fait par¬fois, de sensation de "déjà vu". On vit une circonstance particulière, mais notre perception des faits semble provenir à la fois de notre mémoire, et de la réalité que nous sommes en train de vivre. D'où la conclusion simpliste que nous avons déjà vécu les mêmes circonstances, et cela dans une vie antérieure. Mais il s'agit seulement d'un trouble passager de la mémoire, appelée paramnésie, dans laquelle la réalité est perçue en quelque sorte dédoublée : une perception directe, avec simultanément un écho dans la fonction mémorielle, donnant au sujet l'impression de se souvenir d'un autre vécu semblable.
Un vieux et vénérable professeur de violoncelle était convaincu que son tout jeune élève, notre fils en l'occurrence, était la réincarnation d'un grand maître d'autrefois. Il prétendait qu'il ne lui apprenait rien ; il lui rappelait seule¬ment son savoir passé ! Mais si son jeune élève d'alors sortit bien plus tard du Conservatoire Supérieur de Musique de Paris avec un premier prix, ce ne fut certes pas grâce à la métempsycose, mais à un travail long et persévérant : dix pour cent d'inspiration et quatre-vingt-dix pour cent de transpiration !
Cette doctrine porte en soi la marque du « Maître Contrefacteur », car, une fois de plus, elle prône le salut de l'homme par lui-même, niant par-là l'œuvre salvatrice de Jésus sur la croix. Elle va même jusqu'à citer Jésus, en donnant à ses paroles un sens totalement étranger au mes¬sage évangélique :
"Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jn. 3 : 3).
Cela ne peut manifestement pas s'appliquer à la réincarnation, car l'Écriture affirme aussi :
« …il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement… » (Hé. 9 :27)
Jean-Claude GUILLAUME
www.batissezvotrevie.fr
(1) Extrait d’un article de Paul BALLIERE exprimant une sérieuse mise en garde contre le Nouvel Âge, paru dans la revue Pentecôte, N° 11, novembre 199
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