LA PERSONNALITE DU SAINT-ESPRIT
Qui est le Saint-Esprit ? En nous basant sur Act. 1.8: « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous... », nous pourrions penser que l'Esprit est seulement une puissance, une force venant de Dieu, une bénédiction qu'il nous accorde. Mais il est très facile de démontrer que le Saint-Esprit est plus que cela : Il est une personne.
1. Le Saint-Esprit agit comme une personne.
Relevons quelques-unes des actions qui lui sont attribuées, et qui ne peuvent être le fait d'une puissance ou d’une chose.
Jn. 14.17, il demeure.
14.26, il enseigne, il rappelle.
15.26, il rend témoignage.
16.8, il convainc de péché.
16.13, il conduit dans la vérité. Il entend, il dit, il parle, il annonce.
Act. 1.16 ; 2 Pi. 1.21, il inspire l’Ecriture et parle par elle.
8.29, il parle à Philippe.
13.2, il appelle au ministère.
13.4, il envoie ses ouvriers.
16.6,8, il ne permet pas certaines actions.
Rom. 8.26, il intercède, etc.
2. Il possède les attributs essentiels de la personnalité.
L'Esprit est doué, par exemple :
de volonté : Il donne à chacun ses dons comme il veut, 1 Cor. 12.11.
de pensée : Dieu connaît quelle est la pensée de l'Esprit, Rom. 8.27.
de connaissance : L'Esprit connaît et sonde les choses de Dieu, 1 Cor. 2.10-11.
de langage : « Nous en parlons… avec les discours qu’enseigne l'Esprit, employant un langage spirituel… » 1 Cor. 2.13.
d'amour : Paul exhorte les Romains, par l'amour de l'Esprit, à combattre avec lui. Rom. 15. 30.
de bonté : « Tu leur donnas ton bon Esprit, pour les rendre sages ». Néh. 9.20.
3. Les noms qui lui sont donnés révèlent à la fois sa personnalité et sa divinité.
Il est appelé : l'Esprit, Gn. 6.3.
l'Esprit de Dieu, 2 Chr. 15.1.
l'Esprit de l'Eternel, Es. 11.2
le souffle du Tout-Puissant, Job 32.8.
l'Esprit du Seigneur, Es. 61.1.
l'Esprit du Père, Mt. 10.20.
l'Esprit de Jésus, Act. 16.7.
l'Esprit de Christ, Rom. 8.9.
l'Esprit du Fils, Gal. 4.6.
Puisque les trois personnes divines sont une, il n’est pas surprenant que le Saint-Esprit puisse recevoir indifféremment l’une ou l’autre de ces appellations.
Ses autres noms soulignent ses qualités d’une façon très complète :
Il est l'Esprit :
de sainteté (le Saint-Esprit), Ps. 51.13 ; Rom. 1.4.
d'intelligence, Es. 11.2.
de conseil, Es. 11.2
de connaissance, Es. 11.2
de crainte de l'Eternel, Es. 11.2
de supplication, Zach. 12. 10.
d'adoration, Jn. 4.23.
de vérité, Jn. 14.17.
de consolation, Jn. 14.26 (le Consolateur).
de vie, Rom. 8.2.
d'adoption, Rom. 8.15.
de foi, 2 Cor. 4.13.
d'amour, 2 Tim. 1.7.
de force, 2 Tim. 1.7
de sagesse, 2 Tim. 1.7
de révélation, Eph. 1. 17.
de puissance (Eph. 3.20 ; Rom. 15.13, la puissance de l'Esprit).
d'éternité (l'Esprit éternel), Hbr. 9. 14.
de grâce, Hbr. 10.29.
de gloire, 1 Pi. 4.14.
4. L'Esprit peut être traité comme une personne :
On peut, en effet :
Lui mentir, Act. 5.3.
Le tenter, Act. 5.9.
Lui résister, Act. 7.51.
L'attrister, Eph. 4.30.
L'outrager, Hbr. 10.29.
Blasphémer contre Lui, Mt. 12.31.
5. Jésus emploie, en parlant de lui, non pas le pronom neutre, mais le pronom masculin.
Dans le texte original grec, le mot neutre « Esprit » devrait être suivi du pronom neutre. Or, contre les règles de la grammaire, le pronom est masculin, par exemple dans Jn. 16.7, 8, 13, 14, etc., pour bien marquer que le Saint-Esprit est une personne, et non pas une chose.
René PACHE
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