CADEAUX A MON PASTEUR

 

 

CADEAUX A MON PASTEUR

 

« … J'ai tout recueilli et je surabonde, comblé par ce que j'ai reçu... de votre part en parfum de bonne odeur » (Philippiens 4.18).  

 

 

Lettre ouverte

 

Cher pasteur, et frère bien-aimé en Christ,  

 

Ce survol rapide des Saintes Ecritures [voir les articles précédents] m'a permis de mieux vous connaître. Côté cour, côté jardin, soit ! Je comprends mieux, à présent, l'aspect public et privé de votre ministère. Je ressens davantage mes responsabilités à votre égard, et à l'égard de l'Eglise tout entière.  

J'ai bien réfléchi, aux pieds du Seigneur, et à l'écoute de sa parole.  

 

Je voudrais vous assurer de toute mon affection en Christ, que nous servons ensemble et qui revient bientôt.     

 

Permettez-moi de vous offrir quelques cadeaux. Je suis pleinement persuadé que vous saurez les apprécier. Que mon empressement pour vous soit manifesté devant Dieu (2 Corinthiens 7.12).    

Tout d'abord, je vous apporte de tout cœur ma ferme résolution de marcher dans la vérité. Existe-t-il une joie plus grande, pour un pasteur, que de voir l'Eglise marcher dans la vérité ? Jean écrivait à Gaïus :  « J'ai été fort réjoui, lorsque des frères sont arrivés et ont rendu témoignage de la vérité qui est en toi, de la manière dont tu marches dans la vérité. Je n'ai pas de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité » (3 Jean 3-4); et à Kyria, l’élue : « J'ai été fort réjoui de trouver de tes enfants qui marchent dans la vérité, selon le commandement que nous avons reçu du Père » (2 Jean 4). « Il est un endroit pour jeter la souillure... c'est Golgotha », dit l'un de nos cantiques. Je veux rejeter loin de moi toute hypocrisie, dissimulation, ruse, malice, duplicité, ainsi que toutes formes de mensonge.    

 

Il m'a aussi semblé nécessaire de vous offrir un cœur docile, prêt à tenir compte de tous les bons conseils, de tous les avertissements, de toutes les mises en garde, et de toutes les instructions que le Seigneur me donnera par votre bouche. Paul déclare :  « Ainsi donc, frères, demeurez fermes, et retenez les instructions que vous avez reçues, soit par notre parole, soit par notre lettre » (2 Thessaloniciens 2.15); et aussi: « Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore chez vous ? » (2 Thessaloniciens 2.5) ; et encore : « Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d'après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces » (Colossiens 2.6-7). Ce n'est pas tout. Pierre   écrit : « Je regarde comme un devoir, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous tenir en éveil par des avertissements » (2 Pierre 1.13). Dans sa seconde lettre également, il rappelle : « Voici, déjà bien-aimés, la seconde lettre que je vous écris. Dans l'une et dans l'autre, je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence » (2 Pierre 3.1). Trop souvent, j'ai fait preuve d'orgueil, d'arrogance, de fierté, de résistance, de rébellion devant la Parole de Dieu, et je vous ai attristé. Je vous en demande pardon. L'obéissance sied aux vrais disciples. L'apôtre Paul connaissait la docilité de Philémon: « C'est en comptant sur ton obéissance, que je t'écris, sachant que tu feras même au-delà de ce que je dis » (Philémon 21). J'aimerais que vous puissiez compter sur moi, cher pasteur. Je veux mettre toute mon énergie dans cette voie spirituelle, me souvenant de la parole de Paul : « Je vous ai écrit aussi dans le but de connaître, en vous   mettant à l'épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses » (2 Corinthiens 2.9) ; et de cet ordre divin : « Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte ; qu'il en soit ainsi, afin qu'ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait   d'aucun avantage » (Hébreux 13.17). Tite éprouva pour les Corinthiens un redoublement d'affection, au souvenir de leur obéissance à tous, et de l'accueil qu'ils lui avaient fait avec crainte et tremblement (2 Corinthiens 7.15). Je veux suivre ce modèle, et m'engage à obéir.        

 

Soyez assuré de mon amour fraternel sincère en Jésus. Il fait partie des cadeaux que je veux vous offrir. C'est à Tite que Paul demande : « Salue ceux qui nous aiment dans la foi » (Tite 3.15). Je veux être de ceux-là. Aimer dans la foi doit être un présent inaltérable.        

 

Oserais-je vous le dire ? J'aimerais que vous puissiez compter sur moi. Oh ! je le sais, la nature humaine est capricieuse, la chair est faible. Forte aussi, hélas ! Les élans d'un jour, éloquents et prometteurs, se brisent trop rapidement sur les écueils d'une humeur changeante. Mais je regarde à Jésus, et à Jésus seul. Je ne me demanderai plus : « Que puis-je ? », mais : « Que ne peut-il pas ? » Pourrez-vous dire de moi ce que Paul disait aux Thessaloniciens : « Nous avons à votre égard cette confiance dans le Seigneur que vous faites et que vous ferez les choses que nous recommandons » ? (2 Thessaloniciens 3.4). Pourrez-vous affirmer, comme Paul s'adressant aux Galates : « J'ai cette confiance en vous, dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement » ? (Galates 5.10). Direz-vous : « J'ai une grande confiance en vous, j'ai tout sujet de me glorifier de vous ; je suis rempli de consolation, je suis comblé de joie au milieu de toutes nos tribulations » ? (2 Corinthiens 7.4) ; et encore : « Je me réjouis de pouvoir en toutes choses me confier en vous » ? (2 Corinthiens 7.16).        

 

Permettez-moi de vous témoigner considération et affection, selon qu'il est écrit: « Nous vous prions, frères, d'avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent. Ayez pour eux beaucoup d'affection, à cause de leur œuvre » (1 Thessaloniciens 5.12-13).      

 

Je voulais aussi vous faire part de mon vif désir de participer au combat de l'Evangile, et suivre ainsi l'exemple des chrétiens de Philippes. Ils faisaient la joie de leur pasteur. « Je rends grâces à mon Dieu, écrivait Paul, de tout le souvenir que je garde de vous, ne cessant dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie au sujet de la part que vous prenez à l'Evangile, depuis le premier jour jusqu'à maintenant » (Philippiens 1.3-5). J'ai bien compris. Cet   engagement n'est pas seulement l'affaire des autres. L'Eglise et moi-même, voudrions progresser et nous dévouer plus excellemment dans le champ de Dieu.   Comment ne pas être émerveillé par l'enthousiasme des Galates, dans un temps où rien ne leur paraissait trop pénible à faire pour leur pasteur ? Au souvenir de cette époque bénie, l'apôtre rappelle : « Je vous atteste que, si cela eût été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner » (Galates 4.15). Ils étaient   prêts, à cette époque-là, à payer le prix fort. Nous aussi, par la grâce de Dieu.      

 

Cher pasteur, notre Assemblée a décidé de tout faire pour rendre votre joie parfaite. Par son unité. Comme l'apôtre en son temps, vous le souhaitez aussi : « si donc il y a quelque consolation en Christ, s'il y a quelque soulagement dans la charité, s'il y a quelque union d'esprit, s'il y a quelque compassion et quelque miséricorde, rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Philippiens 2.2-5). Ce n'est pas nous qui vous l'apprendrons, nous n'avons pas toujours su marcher d'un même pas. Nous avons freiné l'œuvre du Seigneur par nos niaiseries, et nous en sommes humiliés. Nous avons chanté notre unité dans un même lien d'amour. Mais ce n'était pas toujours vrai. Dieu le voyait. Vous aussi. Nos sentiments ont été quelque peu dissonants, notre amour partial, nos pensées divergentes, nos œuvres partisanes, et nos ambitions polluées par quelque gloriole de salon. Que valent nos piédestaux miteux à l'heure où le Saint-Esprit nous convainc de nous être opposés à son action et d'avoir été des obstacles à la marche de notre église ? Nous rougissons de nos comparaisons vaniteuses, de la fâcheuse habitude de nous toiser. Il nous est arrivé, quelquefois, de vouloir dépasser les autres d'une tête, ajouter une coudée à notre stature spirituelle, et nous avons multiplié nos inquiétudes, nos tourments et nos conflits. C'en est assez !  

 

Nous espérons vous encourager le plus souvent possible par de bonnes nouvelles. N'est-il pas écrit : « J'espère dans le Seigneur Jésus vous envoyer bientôt Timothée afin d'être encouragé moi-même en apprenant ce qui vous concerne » ? (Philippiens 2.19). Et encore : « Timothée, récemment arrivé ici de chez vous, nous a donné de bonnes nouvelles de votre foi et de votre charité... » ? (1 Thessaloniciens 3.6).    

 

Nous voulons rassurer votre cœur par notre fermeté dans le Seigneur. Un verset des Ecritures nous a stimulés : « Maintenant nous vivons, écrit Paul, puisque vous demeurez fermes dans le Seigneur. Quelles actions de grâces, en effet, nous pouvons rendre à Dieu à votre sujet, pour toute la joie que nous éprouvons à cause de vous, devant notre Dieu » (1 Thessaloniciens 3.8-9). Nous fuirons donc toute irrégularité, toute instabilité, toute inconstance. Nous choisirons de tenir des positions spirituelles solides, inébranlables. « Celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2.17). Nous recevrons la Parole de Dieu comme telle. Paul rendit grâces à Dieu pour l'attitude des Thessaloniciens dans ce domaine : « C'est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu’en recevant la parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l'avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu'elle l'est véritablement, comme la parole de Dieu, qui agit en vous qui croyez »1 Thessaloniciens 2.13). La parole de Dieu, tout entière inspirée par le souffle du Saint-Esprit, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée3.16),  ne souffre pas d'être tailladée sous le scalpel de nos « a priori ». N'ayez aucune crainte, cher pasteur, nous ne croyons pas que la parole de Dieu soit quelque        part dans la Bible, mais nous affirmons que la Bible est la parole de Dieu. L'Apocalypse n'a pas besoin d'un vingt-troisième chapitre, rempli de « moi, je   pense que… à mon avis… si vous voulez mon opinion… selon mon expérience… d'après tel livre... » Où irions-nous si l'un disait : « L'Ancien Testament, c'était pour les Juifs, cela ne nous concerne pas ! » ; un autre : « Les évangélistes n'ont pas eu besoin d'inspiration. Ils ont tout simplement relaté ce qu'ils ont vu et entendu » ; un troisième : « Les épîtres ? Mais c'était pour le temps de Paul, de Pierre, de Jacques… Ah! non, pas Jacques ! Il promet la guérison par la prière de la foi et l'onction d'huile, et nous y croyons encore aujourd'hui, nous ne voulons pas mourir ! ». Et un dernier : « l'Apocalypse.… c'est un livre pour le futur, des temps très éloignés... » ? Il ne resterait que la couverture à notre Bible !      

 

Nous nous attacherons à la vraie parole telle qu'elle a été enseignée, et nous retiendrons les instructions conformes aux Ecritures, telles que vous nous les   donnerez (1 Corinthiens 11.2).      

 

Si vous devez vous absenter, nous veillerons au maintien du bon ordre parmi nous. Nous ne déserterons pas les réunions, comme si notre piété reposait sur un homme plus que sur un autre. Nous serons fidèles, avec l'aide de Dieu, nous souvenant de cette   exhortation : « Conduisez-vous d'une manière digne de l'évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j'entende dire de   vous que vous demeurez fermes dans un même esprit » (Philippiens 1.27); et de cette autre recommandation : « Mes  bien-aimés, comme vous avez toujours obéi,                 travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent » (Philippiens 2.12). Puissiez-vous, là encore, trouver un sujet de joie, à l'instar de Paul : « Si je suis absent de corps, je suis avec vous en esprit, voyant avec joie le bon ordre qui   règne parmi vous, et la fermeté de votre foi en   Christ » (Colossiens 2.5) ; « il est beau d'avoir du zèle pour ce qui est bien et en tout temps, et non pas seulement   quand je suis présent parmi vous » (Galates 4.18).      

 

Nous vous offrons la promesse d'un accueil fraternel chaleureux, chaque fois que nous nous retrouverons dans la présence de Dieu. Nous sommes conscients du privilège d'avoir un pasteur, d'être enseignés et conduits dans les voies du Seigneur. Tant de gens meurent encore dans leurs péchés, sans savoir…     

 

Paul voulait qu'Epaphrodite fût bien reçu dans l'église de Philippes : « Recevez-le donc dans le Seigneur avec une joie entière, et honorez de tels hommes » (Philippiens 2.29).      

 

Paul souhaitait également que Marc, le cousin de Barnabas, fût bien accueilli à Colosses, au cas où il s'y serait rendu : « Marc... au sujet duquel vous avez reçu des ordres (s'il va chez vous, accueillez-le) » (Colossiens 4.10). L'apôtre ne pouvait pas oublier le magnifique accès auprès des Galates : « Mis à l'épreuve par ma chair, vous n'avez témoigné ni mépris, ni dégoût; mais vous m'avez, au contraire, reçu comme un ange de Dieu, comme Jésus-Christ » (Galates 4.14). Que notre Assemblée soit un havre de paix, où il fasse bon se retrouver aux pieds du Seigneur !          

 

Nous n'oublierons pas l'élémentaire de la politesse : vous saluer. Et parce que nous sommes des enfants de Dieu, nous y ajouterons la chaleur d'un cœur pieux, selon qu'il est écrit : « Saluez tous vos conducteurs » (Hébreux 13.24). A l'heure des problèmes, pourquoi passer à côté de vous, vous ignorant ostensiblement comme    un étranger ? Il sera plus sage, à l'avenir, d'avoir une conversation dans le calme et la douceur pour dissiper tout malentendu. Pourquoi vous refuser une cordiale poignée de mains, sous prétexte que la prédication, pourtant biblique, avait, ce jour-là, du mal à descendre jusque dans le cœur ? Pourquoi montrer aux autres un visage renfrogné quand une décision juste venait contrarier nos propres pensées ? Il nous faut grandir. Nous ferons tout pour cela.        

 

A ce propos, acceptez notre détermination à atteindre une maturité digne de notre Maître. Que jamais vous n'ayez à nous adresser, un jour, les reproches de l'épître aux Hébreux : « … Vous êtes devenus lents à comprendre. Alors que vous devriez, avec le temps, être des maîtres, vous avez de nouveau besoin de lait et non d'une nourriture solide. Or quiconque en est au lait n'a pas l'expérience de la parole de justice, car il est un enfant » (Hébreux 5.11-13). Que de fatigues, de chagrins, dans les enfantillages et les mesquineries ! Que de déceptions dans le rachitisme de l'âme ! l'Eglise n'a pas la vocation d’être l'hôpital des retardés spirituels, mais une mère qui conçoit, enfante, nourrit et éduque les nouveau-nés en Christ, pour qu'ils deviennent, eux aussi, des adultes dans la foi. Sur ce point-là, comptez aussi sur nous.            

 

Nous avons pensé vous offrir quelque repos. Vous ne refuserez pas ce présent, pasteur ? Mais ne soyez pas déçu ! Nous ne parlons pas de vacances au bout du monde, mais bien plutôt d'une atmosphère fraternelle favorisant l'exercice de votre ministère dans la détente et la tranquillité d'esprit. Vous avez certainement aspiré, comme l'apôtre, à des heures de vraie récupération ; et comme lui, vous avez laissé échapper ce désir : « Que je jouisse au milieu de vous de quelque repos » (Romains 15.32). Nous vous en faisons cadeau. Nous voulons tranquilliser votre cœur dans le Seigneur Jésus-Christ (Philémon 20), comme Tite     avait été tranquillisé au milieu des Corinthiens (2 Corinthiens 7.13), et comme Onésiphore avait su consoler l'apôtre Paul. Ce dernier écrit : « que le Seigneur répande sa miséricorde sur la maison d'Onésiphore, car il m'a souvent consolé, et il n'a pas eu honte de mes chaînes ; au contraire, lorsqu’il est venu à Rome, il m'a cherché avec beaucoup d'empressement, et il m'a trouvé... Tu sais mieux que     personne combien de services il m'a rendus à Ephèse » (2 Timothée 1.16-18).          

 

En résumé, à l'exemple des Corinthiens, je voudrais « exceller en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards », et dans mon amour pour vous (2 Corinthiens 8.7).          

 

Bien-aimé frère, j'ai voulu, avec l'Eglise, considérer le chemin qui restait à parcourir. Il est encore long. Beaucoup de progrès sont à réaliser. Si je comptais     sur mes seules résolutions et mes misérables ressources, je n'irais pas loin, et j'entendrais le Seigneur me dire : « Le chemin est trop long pour toi » (1 Rois 19.7). Mais Jésus est l'Ami de tous les instants, et je peux compter sur lui. Je ne sais ce que l'ange avait mis dans son gâteau, mais quel renouveau de forces il      sut apporter dans la vie d'Elie ! « Avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à la montagne de Dieu... » (1 Rois 19.8). Je connais ce « gâteau cuit sur des pierres chauffées » (1 Rois 19.6), et je sais où le trouver ! Vous aussi. Soyez patient, frère. Le temps de manger suffisamment de gâteau, et nous nous mettons en route pour la vraie vie, la vie éternelle, la montagne de Dieu.            

 

Que le Seigneur vous bénisse richement selon l'abondance de sa grâce !            

 

A lui soit la gloire, maintenant et pour l'éternité !

 

Paul BALLIERE     

       

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