DOSSIER « LA MORT ET L’AU-DELA »
LA CONSOLATION EN FACE DE LA MORT
Si triomphante que puisse être la foi du croyant parti plein d'assurance auprès de son Sauveur, sa mort n'en signifie pas moins pour les siens un effroyable déchirement. Nous croyons bien à un prochain revoir, mais notre « chair est faible » et nous restons parfois comme anéantis par la brutalité de la séparation. Ne pensons pas que Dieu soit insensible à notre douleur. Voyant les larmes de Marie, Jésus frémit en son esprit, il est tout ému et il pleure devant le tombeau de Lazare, qu’il va pourtant ressusciter quelques instants après, Jean 11.33-35. Il a connu lui-même la souffrance, l’agonie et la mort; il en a éprouvé plus que nous la puissance atroce, et « ayant été tenté lui-même dans ce qu'il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés », Hébr. 2.18. Dieu, nous dit le psalmiste, est « près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l’abattement », Ps. 34.19. Il nous envoie l'Esprit Saint, que Jésus appelle du nom si doux de Consolateur, Jean 14.16. « Béni soit... le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes les objets de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction ! » 2 Cor. 1.3-4.
Puissions-nous ainsi, dans le deuil, éprouver le secours surnaturel de celui qui a « détruit la mort et mis en évidence la vie et l’immortalité par l'Evangile » ! 2 Tim. 1.10. Que cette consolation nous aide à comprendre à notre tour la douleur des autres et nous permette de les conduire à la seule source de la victoire et de la paix. Nous ferons avec eux l'expérience que jamais l'épreuve ne dépasse nos forces, et l’espérance du salut éternel nous soutiendra jusqu’au moment où toute larme sera essuyée de nos yeux.
René PACHE
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