L’HOLOCAUSTE, TYPE DE CHRIST

 

 

L’HOLOCAUSTE, TYPE DE CHRIST

 

Lectures bibliques : Hébreux 10.5-10 ; Lévitique 1.1-9

 

L’holocauste est le type de Christ s’offrant à Dieu dans sa mort. Il s’offre lui-même, sans tache, pur, innocent.

 

 

QUELQUES REMARQUES

 

Moïse est l’auteur du Lévitique, ainsi que de tout le Pentateuque (Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome).

 

Le but de Dieu, dans son œuvre magnifique, est de nous rendre saints, de telle sorte que l’on peut dire que le texte central du Lévitique se trouve au chapitre 19, verset 2 : « Soyez saints, car je suis saint, moi, l’Eternel, votre Dieu ».

 

La même destinée est réservée au peuple de Dieu dans la Nouvelle Alliance : « Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu'il est écrit: Vous serez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1.15-16). Et cette fois, non pas par des sacrifices « provisoires » et inefficaces, mais par Christ : « … sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache… » (1 Pierre 1.18-19).

 

 

L’HOLOCAUSTE, TYPE DE CHRIST

 

v.2 : « Si son offrande… » : L’holocauste était une offrande volontaire. Souvenons-nous des paroles de Jésus : « Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre: tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père » (Jean 10.17-18).

 

De plus, l’holocauste était une offrande à l’Eternel. Comparez Hébreux 9.14 : « … combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! ». 

 

v.3 : « Il offrira un mâle ». La « religion » de Dieu est virile. La croix a été la résolution de « l’homme de douleur ». Ce sont les violents qui s’emparent du royaume des cieux. Les mous, les efféminés n’hériteront pas le royaume de Dieu. Le diable a efféminé le plan de Dieu dans la religion catholique, en introduisant le culte idolâtre rendu à Marie. Or, l’approche de Dieu ne se fait pas sur la base de sentiments maternels, mais du sacrifice d’un homme : le Fils de Dieu. 

 

v.3 : « sans défaut » : Comment ne pas penser à ce que déclare l’Ecriture à propos de Christ ?

« Lui qui n'a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvé de fraude… » (1 Pierre 2.22).

« Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5.21).

« Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, qui n'a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, - car ceci, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même. En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse; mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est parfait pour l'éternité » (Hébreux 7.26-28)

Pilate a dit aux Juifs : « Je ne trouve aucun crime en lui » (Jean 18.38).

 

v.3 : « il l’offrira à l’entrée de la tente d’assignation » : sans le sacrifice de Jésus, toute approche de Dieu et toute communion avec Dieu sont impossibles. « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair… » (Hébreux 10.19-20).

 

v.3 : « devant l’Eternel » : parce que c’est devant Dieu que l’homme est coupable.

 

v.3 : « pour obtenir sa faveur » : là encore, la Parole de Dieu avec force que nous avons besoin de Jésus pour nous approcher de Dieu ; il n’y a pas d’autre moyen pour obtenir la grâce : 

« Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ » (Jean 1.17).

« Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Ephésiens 2.8-9).

 

v.4 : « Il posera sa main sur la tête de l’holocauste » : à cet instant, il y a identification entre celui qui offre l’holocauste et la victime qui est sur l’autel. La victime subissait le châtiment à la place du coupable, elle était chargée de ses péchés, et le coupable prenait l’innocence de l’animal. Il s’établissait, symboliquement, un double transfert.

Si l’ombre était dans l’Ancienne Alliance, la réalité est en Jésus-Christ. Esaïe l’avait annoncé : « Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui… » (53.5). Paul écrit : « J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi » (Galates 2.20).

 

Notez que l’offrant ne pouvait avoir la main sur la tête de la victime et en même temps être ailleurs pour pécher ! 

 

v.5 : « Il égorgera » : la victime était mise à mort. Nos péchés ont livré Jésus à la croix. Jésus-Christ nous a sauvés par sa mort, et non par sa vie sans péché. Le chemin vers Dieu passe inévitablement par la croix. « Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5.8).

 

v.5 : « … et les sacrificateurs… » : remarquons qu’ils sont préoccupés du sang et non du péché. Il y a ici une grande différence avec le sacrifice de culpabilité dont nous parlerons dans la suite de nos études. Dans le sacrifice de culpabilité, l’homme est préoccupé de son expiation.

Ce verset est un symbole de ce que nous sommes dans la Nouvelle Alliance. Nous sommes sacrificateurs. Nous sommes devenus « prêtres », appelés à contempler la beauté du sacrifice de Jésus et l’efficacité de son sang. Ce devrait être nos dispositions de cœur lors de nos cultes. Si nous parlons constamment de nos péchés passés, c’est que nous n’avons pas foi dans la rémission de nos péchés par le sang de Christ. Contemplons Jésus et adorons-le ! 

 

v.5 : « … offriront le sang » : ce qui signifie qu’une vie a été livrée. « … et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle… combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant!... Et presque tout, d'après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n'y a pas de pardon » (Hébreux 9.12, 14, 22). Le sang de Jésus couvre nos péchés. Dieu voit le sang et il nous reçoit favorablement.

 

v.6 : « Il dépouillera l’holocauste » : les parties intérieures de la victime étaient mises à nu. 

Tout, intérieurement, en Jésus-Christ, était soumis à la volonté de Dieu, ses pensées, ses sentiments, ses motivations. Que de croyants qui se contentent du sang, et qui ne cherchent pas à grandir jour après jour dans la connaissance de Jésus. Ils ne dépouillent pas l’holocauste. « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment. Dieu nous les a révélées par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2.9-10) ; Paul désirait vivement que les Colossiens soient « enrichis d'une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2.2-3).

 

v.7-8 : « … mettront du feu sur l’autel, et arrangeront du bois sur le feu » : c’est maintenant l’épreuve du feu.

Jésus a subi l’épreuve du jugement divin sur le péché de l’humanité. Lui qui était sans péché, a été fait péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. La croix fut un sacrifice d’une agréable odeur à l’Eternel.

 

v.9 : « Il lavera avec de l’eau les entrailles et les jambes » : le lavage rendait pur le sacrifice.

Jésus, lui, était parfait. Ce verset est un témoignage prophétique à la perfection du Fils de Dieu.

Ses « entrailles » (pensées, sentiments, motivations) étaient pures. Ses « jambes » (sa marche, tout l’aspect visible de son ministère), étaient pures.

 

v.9 : « c’est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Eternel ». « D’une agréable odeur » ou « un parfum d’apaisement », selon d’autres traductions. Paul écrit : « Marchez dans la charité, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur » Ephésiens 5.2).

Dieu le Père a été pleinement satisfait de l’œuvre de son Fils. 

 

 

CONCLUSION

 

L’holocauste révèle donc le côté divin de la croix. Dans ce sacrifice, tout était pour Dieu. Aucune partie de la victime n’était pour le sacrificateur. L’holocauste se distingue ainsi des autres sacrifices. Dans l’œuvre de Jésus à la croix, c’est tout d’abord la justice de Dieu qui est pleinement satisfaite. La réparation à sa sainteté et à sa gloire a été accomplie parfaitement.  

 

Paul BALLIERE

 

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