DOSSIER : NOËL
JESUS, L’HOMME OBEISSANT ET ABAISSE
« Dieu… a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ. » (2 Corinthiens 4. 6)
Parlant par l'Esprit de Dieu (2 Samuel 23. 2), David avait mis dans la bouche du Messie ces paroles : « Au sacrifice et à l’offrande de gâteau, tu n'as pas pris plaisir : tu m'as creusé des oreilles » (Psaume 40. 6) ; Hébreux 10. 5 traduit : « Tu m’as formé un corps »… «Voici, je viens... pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Hébreux 10. 7).
Dans ce corps il allait « glorifier Dieu sur la terre » (Jean 17. 4). Ésaïe le voit comme l'Homme obéissant qui dit : « Le Seigneur l'Éternel... me réveille chaque matin, il réveille mon oreille pour que j'écoute comme ceux qu'on enseigne. Le Seigneur l'Éternel m'a ouvert l'oreille, et moi je n'ai pas été rebelle, je ne me suis pas retiré en arrière » (Ésaïe 50. 4-5).
Dans le type du « serviteur hébreu », Moïse avait dit de Lui: « J'aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre ». Son maître devait alors percer son oreille avec un poinçon ; « et il le servira à toujours ».
L’évangile de Marc nous donne le tableau de ce Serviteur parfait. « Le fils de l’homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour un grand nombre » (Marc 10. 45).
De cette unique obéissance, vient le jour où « il dressa sa face résolument pour aller à Jérusalem ». Ésaïe l'avait déjà annoncé: « J'ai dressé ma face comme un caillou » (Luc 9. 51 ; Ésaïe 50. 7).
Dans ce chemin qu'il avait choisi, il allait continuer à « endurer une telle contradiction de la part des pécheurs contre lui-même » (Hébreux 12. 3). Aucun repos : « le fils de l’homme n’a pas de lieu où reposer sa tête » (Luc 9. 58). Les Samaritains refusent de lui préparer un logis « parce que sa face était tournée vers Jérusalem » (9. 53).
Elle a été tellement maltraitée que le prophète pouvait dire : « Beaucoup ont été stupéfaits en te voyant, tellement son visage était défait, plus que celui d'aucun homme, et sa forme plus que celle d'aucun fils d'homme » (Ésaïe 52. 14).
Son obéissance le conduit finalement jusqu’à Gethsémané, où il dit à ses disciples : « Mon âme est saisie de tristesse jusqu’à la mort... Il tomba sur sa face et priait ainsi : Mon Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi; toutefois, non pas comme moi je veux, mais comme toi tu veux » (Matthieu 26. 38-39).
Georges ANDRE
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