LES SOUFFRANCES DE JESUS (2° partie)

 

 

  

LES SOUFFRANCES DE JESUS

(2° partie)

 

« Je m'adresse à vous, à vous tous qui passez ici! Regardez et voyez s'il est une douleur pareille à ma douleur, à celle dont j'ai été frappée! L'Éternel m'a affligée au jour de son ardente colère. » (Lamentations de Jérémie 1.12)

 

Le texte hébreu dit : « Pour vous tous, les passants du chemin, regardez et voyez s’il y a une douleur comme ma douleur, qui m’est infligée, dont l’Eternel a affligé au jour de l’ardeur de sa colère. »

 

Il est vrai que, sur le plan historique, ce verset concerne Jérusalem. Mais il annonce aussi, prophétiquement, les souffrances de la croix, endurées par le Messie qui s’identifie à un peuple sous le jugement de Dieu, à cause du péché.

 

A qui cette question peut-elle être adressée ?

 

 

Aux passants indifférents

 

A ceux qui, sachant que Jésus-Christ est mort sur la croix, ne se soucient pas de lui, restent indifférents, incrédules, et passent leur chemin. 

« Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête, en disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! » (Matthieu 27.39-40) 

« Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête, en disant : Hé ! toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, en descendant de la croix ! »

Notez bien, à propos de ces passants, leur indifférence, leur mépris, leur insensibilité, leur méchanceté, leur incompréhension des paroles de Jésus, le rejet de sa divinité, et leur ignorance totale de son œuvre de salut.

 

Ami lecteur, ce que Jésus a subi sur la croix, n’est-ce rien pour vous ? Voyez s’il est une douleur pareille à la sienne en ce moment-là ? Vous êtes-vous jamais demandé ce que cette croix signifie pour vous personnellement ? Jésus-Christ a dû endurer le jugement que vous méritiez. Puissiez-vous vous tourner vers lui en le recevant comme votre Sauveur.

 

 

A ceux qui ont reçu Jésus comme leur Sauveur, mais…

 

… qui n’ont pas encore pleinement répondu à l’appel qu’il leur adresse : se souvenir de ses souffrances et de sa mort. A ce sujet, Jésus-Christ a institué un mémorial :

« Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant: Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » (Matthieu 26.26-29)

 

Rappelons-nous l’exhortation de Paul à Timothée : « Souviens-toi de Jésus Christ, issu de la postérité de David, ressuscité des morts, selon mon Évangile… » (2 Timothée 2.8). Les souffrances de l’apôtre sont le contexte de cette exhortation : « Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus Christ… Selon mon Évangile, pour lequel je souffre jusqu'à être lié comme un malfaiteur. » (2 Timothée 2.3, 9)

 

Cet appel à nous souvenir, ne nous dit-il rien ? Non seulement lorsque nous participons à la sainte Cène, mais également dans notre vie quotidienne ? Demeurons-nous indifférents ? « Regardez et voyez s'il est une douleur pareille à ma douleur, à celle dont j'ai été frappée! ». Si nous sommes concernés par cette question de notre Seigneur Jésus-Christ, répondons-lui de tout notre cœur.

 

 

A nous tous

 

Cette question s’adresse à nous tous ; à nous, qui avons reçu Jésus comme notre Sauveur ; à nous, qui savons à quel prix nous avons été rachetés ; à nous, qui nous rappelons les souffrances du Seigneur, lorsque nous participons à la sainte Cène. Cependant, n’avons-nous pas besoin d’être réveillés dans nos affections, dans notre amour pour Jésus ? 

N'y a-t-il pas des paroles que l’on s’habitue, hélas, à prononcer ? N’y a-t-il pas des paroles que l’on s’habitue à entendre ? Des gestes que l’on s’habitue à faire ? Le Saint-Esprit qui lit dans notre cœur, nous interroge par la question du Dieu fait homme : « Je m'adresse à vous, à vous tous qui passez ici! Regardez et voyez s'il est une douleur pareille à ma douleur, à celle dont j'ai été frappée! L'Éternel m'a affligée au jour de son ardente colère. » N’est-ce rien pour nous ?

 

C’est dans la mesure où nos cœurs seront sensibles à la souffrance du Seigneur Jésus-Christ, que nous pourrons répondre à son désir, au cours de la Cène : « Faites ceci en mémoire de moi ». Et cela, jusqu’à ce qu’il vienne. Bien plus, nous pourrons ainsi vivre chaque jour dans l’esprit d’un vrai disciple. Jésus a dit : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive » (Matthieu 16.24). Il est bon de rappeler ce que Jésus avait dit juste avant. « Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour ». 

 

 

En conclusion

 

La Parole de Dieu nous enseigne que la croix précède la gloire. Après avoir annoncé ses souffrances ; après avoir établi le contrat du vrai disciple, Jésus dit : « Le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges » (Matthieu 16.27). L’auteur de l’épître aux Hébreux nous exhorte en ces termes : « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12.1-2). N’est-ce pas l’espérance que Jésus dépose dans le cœur de ses disciples lors de l’institution de la Cène ? « Je vous le dis en vérité, je ne boirai plus jamais du fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai nouveau dans le royaume de Dieu » (Marc 14.25). C’est ce qui apparaît également dans l’enseignement des apôtres : « Cette parole est certaine: Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui » (2 Timothée 2.11-12).

 

Que cette glorieuse espérance soit une source de force tout au long de notre marche avec Jésus !

 

(à suivre)

Paul BALLIERE

 

 

 

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