LE SACRIFICE D’EXPIATION
Lectures bibliques : Lévitique 4.1-5.13 ; 6.17-23
Nous remarquons la place que prennent les ordonnances divines concernant le sacrifice d’expiation. Les Ecritures y consacrent un très long texte. Ami lecteur, Dieu ne traite pas la question du péché à la légère !
Il s’agit ici d’un sacrifice d’expiation (v.3, v.14). La version Darby traduit : « en sacrifice pour le péché ». L’expiation, c’est ce qui est accepté à la suite d’une faute et qui est considéré comme une purification. C’est, en quelque sorte, la réparation du péché. Nous avons ici le symbole, en même temps que l’annonce prophétique du sacrifice de Christ portant nos péchés sur la croix.
Le sacrifice d’expiation est différent de l’holocauste. L’holocauste était un sacrifice entièrement pour Dieu. Il est le symbole de Christ offrant sa vie pour satisfaire la volonté et la justice divines. Le sacrifice d’expiation était en rapport avec le péché de l’homme. Il est l’image de Christ s’offrant pour le péché de l’homme. « Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2.2) ; « … lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice » (1 Pierre 2.24).
Le péché involontaire
4.2 : « Lorsque quelqu’un péchera involontairement… » (voyez aussi les versets 13, 22, 27).
On ne peut donc pas être absout par l’excuse ou par l’ignorance. Le témoignage de la conscience ne nous justifie pas devant Dieu. Paul écrit : « Pour moi, il m'importe fort peu d'être jugé par vous, ou par un tribunal humain. Je ne me juge pas non plus moi-même, car je ne me sens coupable de rien; mais ce n'est pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c'est le Seigneur » (1 Corinthiens 4.4). Quant à David, il déclare : « Qui connaît ses égarements? Pardonne-moi ceux que j'ignore » (Psaume 19.13).
Nous avons ici une définition très précise du péché : « faire contre l’un des commandements de l’Eternel… ». Souvenons-nous de ce que Jean écrit : « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi » (1
Jean 3.4).
Certaines personnes tentent d’apaiser leur conscience en comparant leur vie à celle des autres ; d’autres, en banalisant le péché ; d’autres, en conformant leur vie aux notions permissives, laxistes, du monde.
Un autre aspect du péché apparaît dans ce texte. Il s’agit du péché par commission : « … en faisant… » (v.4, 13, 22, 27). Il ne s’agit nullement ici du péché par omission.
Qu’il me soit permis d’attirer l’attention de mes lecteurs sur un autre point. Il vient un temps où la Parole de Dieu éclaire notre marche et notre cœur, et que quelque péché soit ainsi découvert : « … et qu’il vienne à découvrir » (14, 23, 28).
Les différents aspects du péché
Au chapitre 5, la Parole de Dieu met en lumière quelques précisions sur différents aspects du péché :
5.1 : les silences coupables. Rappelons-nous, par exemple, les avertissements de l’Eternel en Ezéchiel 3.16-18 : « Au bout de sept jours, la parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots: Fils de l'homme, je t'établis comme sentinelle sur la maison d'Israël. Tu écouteras la parole qui sortira de ma bouche, et tu les avertiras de ma part. Quand je dirai au méchant: Tu mourras! si tu ne l'avertis pas, si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa mauvaise voie et pour lui sauver la vie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je te redemanderai son sang. »
5.2-3 : la souillure par contact.
Tout d’abord le contact « sauvage » ou « extérieur », celui que le chrétien peut avoir avec le monde.
Ensuite, il est question d’un contact avec « un reptile ». N’est-ce pas une allusion, à peine voilée, aux œuvres de Satan ?
Enfin, la Parole de Dieu évoque « une souillure humaines », c’est-à-dire le contact avec la chair.
Ce sont là les trois ennemis du chrétien : le diable, la chair, et le monde. Les trois sont représentés ici, symboliquement.
5.4 : les paroles légères.
Jésus dit : « Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée » (Matthieu 12.36).
Jacques écrit : « Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère » (1.19).
Ce verset du Lévitique parle de quelqu’un qui jure de faire du mal : ce n’est pas bien !
Il évoque aussi l’engagement léger, sans suite, d’une personne jurant de faire le bien, et qui ne le fait pas. Ce n’est pas bien non plus ! « Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché » (Jacques 4.17). « Car, si les songes naissent de la multitude des occupations, la voix de l'insensé se fait entendre dans la multitude des paroles. Lorsque tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas à l'accomplir, car il n'aime pas les insensés: accomplis le vœu que tu as fait. Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu, que d'en faire un et de ne pas l'accomplir » (Ecclésiaste 5.3-5). « C'est un piège pour l'homme que de prendre à la légère un engagement sacré, Et de ne réfléchir qu'après avoir fait un vœu » (Proverbes 20.25).
Les quatre sortes de sacrifices d’expiation
Nous sommes en face de quatre sortes de sacrifices, correspondant à la personne qui a péché, à la gravité de la faute, et aux conséquences du péché :
1. Le sacrificateur (4.3) : sacrifice d’un jeune taureau (4.3).
2. Toute l’assemblée d’Israël (4.13-14) : sacrifice d’un jeune taureau (4.14).
3. Un chef (4.22) : sacrifice d’un bouc (4.23).
4. Quelqu’un du peuple (4.27) : sacrifice d’une chèvre (4.28).
Ainsi, notez les exigences divines en rapport avec la responsabilité de l’individu. Dans son enseignement sur la discipline de l’Eglise, Jésus dit : « Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain » (Matthieu 18.15-17). Mais lorsque Paul écrit à Timothée, les prescriptions concernant les anciens sont différentes : « Ne reçois point d'accusation contre un ancien, si ce n'est sur la déposition de deux ou trois témoins. Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous, afin que les autres aussi éprouvent de la crainte » (1 Timothée 5.20). Il semble faire la synthèse de ces déclarations lorsqu’il écrit : « Mes frères, qu'il n'y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement » (3.1).
Remarquez aussi le principe de solidarité dans le péché : plus la personne est chargée de responsabilité au sein du peuple, plus la faute aura des conséquences néfastes.
Ci-dessus, nous avons rappelé les différents animaux offerts dans le sacrifice d’expiation ; jeune taureau, bouc, chèvre. Les exigences de Dieu diffèrent selon la responsabilité et le rang de l’individu.
Quel que soit l’animal offert, il devait être « sans défaut (4.3, 23, 28). Quel merveilleux symbole de Christ, qui s’est offert, sans tache, pour nos offenses : « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5.21).
L’identification avec la victime
4.4 : « il posera sa main sur la tête du taureau » (voyez aussi 4.15, 24, 29).
Il y a toutefois une différence majeure lorsque l’offrant posait sa main sur la victime dans le sacrifice appelé « holocauste ». Dans ce cas, symboliquement, l’homme transférait son péché à la victime. Dans le sacrifice d’expiation, c’est la victime qui transfert son innocence à l’homme. Les deux vérités sont évoquées en 2 Corinthiens 5.21 : « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu ».
Le sacrifice en rapport avec le sanctuaire
« Le sacrificateur ayant reçu l'onction prendra du sang du taureau, et l'apportera dans la tente d'assignation; il trempera son doigt dans le sang, et il en fera sept fois l'aspersion devant l'Éternel, en face du voile du sanctuaire. Le sacrificateur mettra du sang sur les cornes de l'autel des parfums odoriférants, qui est devant l'Éternel dans la tente d'assignation; et il répandra tout le sang du taureau au pied de l'autel des holocaustes, qui est à l'entrée de la tente d'assignation » (4.5-7).
« Le sacrificateur ayant reçu l'onction apportera du sang du taureau dans la tente d'assignation; il trempera son doigt dans le sang, et il en fera sept fois l'aspersion devant l'Éternel, en face du voile. Il mettra du sang sur les cornes de l'autel qui est devant l'Éternel dans la tente d'assignation; et il répandra tout le sang au pied de l'autel des holocaustes, qui est à l'entrée de la tente d'assignation » (4.16-18).
La tente d’assignation, le sanctuaire… Dieu veut habiter au milieu de son peuple. N’est-ce pas ce qu’il avait déclaré ? « Ils me feront un sanctuaire, et j'habiterai au milieu d'eux » (Exode 25.8). Mais cela n’est possible pour nous qu’en vertu du sang de Jésus. « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire… » (Hébreux 10.19) ; « Il [Dieu] nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus Christ » (Ephésiens 2.6).
Lors du sacrifice de culpabilité, le sang de la victime était appliqué à trois endroits :
« Devant l’Eternel, en face du voile du sanctuaire » (4.6) : le sang rétablit ainsi la relation la communion avec Dieu.
« Le sacrificateur mettra du sang sur les cornes de l'autel des parfums odoriférants, qui est devant l'Éternel dans la tente d'assignation » (4.7). Le sang rétablit le culte, la prière, et l’adoration.
« Et il répandra tout le sang du taureau au pied de l'autel des holocaustes, qui est à l'entrée de la tente d'assignation » (4.7). Le sang rétablit la bonne conscience.
Notez que ce rituel était pour le sacrificateur ou pour l’assemblée qui avait péché. Il était différent pour un chef ou pour une personne du peuple. Selon la gravité du péché, la communion et le culte peuvent être empêchés ou non (voyez 4.25, 30, 34).
Le meilleur de la croix est pour Dieu
Même ici, dans le sacrifice d’expiation, nous remarquons que, prophétiquement, le meilleur de la croix sera pour Dieu :
« Il enlèvera toute la graisse du taureau expiatoire, la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée, les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu'il détachera près des rognons. Le sacrificateur enlèvera ces parties comme on les enlève du taureau dans le sacrifice d'actions de grâces, et il les brûlera sur l'autel des holocaustes » (4.8-10). Voyez aussi 4.19-20, 26, 31, 35.
La victime entièrement brûlée
« Mais la peau du taureau, toute sa chair, avec sa tête, ses jambes, ses entrailles et ses excréments, le taureau entier, il l'emportera hors du camp, dans un lieu pur, où l'on jette les cendres, et il le brûlera au feu sur du bois: c'est sur le tas de cendres qu'il sera brûlé » (4.11-12).
Comment ne pas penser au feu du jugement qui est tombé sur Jésus, lors de sa crucifixion ? Pensons à toutes ses souffrances :
1. Dans sa chair : « Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair… » (1 Pierre 4.1).
2. Sa tête : « Ils tressèrent une couronne d'épines, qu'ils posèrent sur sa tête » (Matthieu 27.29).
3. Ses jambes : Jésus fut comme « brisé » dans sa force et dans sa marche. Il fut crucifié à cause de sa faiblesse.
4. Ses entrailles : il fut brisé dans ses affections. Il fut « seul à fouler au pressoir », abandonné de ses disciples, abandonné du Père.
« Brûlé hors du camp » ! Jésus, en portant nos péchés, les a éloignés de la présence de Dieu. « Le corps des animaux, dont le sang est porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur pour le péché, sont brûlés hors du camp. C'est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte » (Hébreux 13.11-12). Entendons le cri de victoire du psalmiste : « Autant l'orient est éloigné de l'occident, autant il éloigne de nous nos transgressions( Psaume 103.12).
Le pardon
4.20 : « Et il leur sera pardonné » (voir aussi 4.26, 31, 35, 5.10, 13).
Comment être assuré du pardon de Dieu ? Comment savoir que Dieu a pardonné le péché ? Premièrement, par le fait que la victime a subi la condamnation à la place du coupable : « Mes petits-enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2.1-2). Secondement, Dieu lui-même a promis le pardon. Nous devons avoir foi en sa parole : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1.9).
Holocauste et sacrifice d’expiation : au même lieu
6.17-18 : « L'Éternel parla à Moïse, et dit: Parle à Aaron et à ses fils, et dis: Voici la loi du sacrifice d'expiation. C'est dans le lieu où l'on égorge l'holocauste que sera égorgée devant l'Éternel la victime pour le sacrifice d'expiation: c'est une chose très sainte ».
Mes chers amis, tout est lié à la croix : l’offrande de Jésus pour Dieu, l’expiation de nos fautes, notre communion avec Dieu, et notre paix. « Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? » (Romains 8.32).
Une chose très sainte
6.18 : « C’est une chose très sainte ».
C’est à la croix que la sainteté de Jésus-Christ a éclaté avec force. Son attitude, ses paroles, ses prières ont ouvert à nos cœurs la beauté de celui qui est pur, innocent, sans tache, séparé des pécheurs.
La femme de Pilate dit à son mari : « Qu’il n’y ait rien entre toi et ce juste ».
Pilate dit : « Quel mal a-t-il fait ?... Je suis innocent du sang de ce juste… Je ne l’ai trouvé coupable d’aucune des choses dont vous l’accusez… Je ne trouve aucun crime en lui… »
Hérode non plus, n’a rien trouvé de coupable en Jésus.
L’un des brigands crucifiés s’est écrié : « Celui-ci n’a rien fait de mal ».
Et le centenier, après la mort de Christ, déclare : « Assurément cet homme était fils de Dieu ».
Jésus est la « chose » très sainte !
Une voie ouverte pour tous
6.20 : « Quiconque en touchera la chair sera sanctifié. S'il en rejaillit du sang sur un vêtement, la place sur laquelle il aura rejailli sera lavée dans un lieu saint ».
Nous avons un écho bien plus puissant de cette vérité dans la bouche de Christ : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3.16).
Pour être au bénéfice de cette promesse de salut, un contact avec la victime expiatoire, notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, est nécessaire et indispensable. Il a déclaré : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6.53-54).
Le sang expiatoire conduit à un nettoyage extérieur ; la conduite, la manière d’être, les attitudes sont purifiées. Tout devient net. Jésus dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu'au dedans ils sont pleins de rapine et d'intempérance. Pharisien aveugle! nettoie premièrement l'intérieur de la coupe et du plat, afin que l'extérieur aussi devienne net » (Matthieu 23.25-26).
Vase de terre et vase d’airain
6.21 : « Le vase de terre dans lequel elle aura cuit sera brisé ».
Ce vase de terre évoque l’homme naturel qui doit être brisé par l’œuvre de Jésus à la croix. « Dans une grande maison, il n'y a pas seulement des vases d'or et d'argent, mais il y en a aussi de bois et de terre; les uns sont des vases d'honneur, et les autres sont d'un usage vil. Si donc quelqu'un se conserve pur, en s'abstenant de ces choses, il sera un vase d'honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 2.20-21).
6.21 : « Si c’est dans un vase d’airain qu’elle a cuit, il sera nettoyé et lavé dans l’eau ».
Le vase d’airain est résistant ; il demeure. Il est l’image de l’homme spirituel. « Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2.17). Au contact du sacrifice, rien ne se brise ; seul un lavage, seule une sanctification s’opèrent par la Parole de Dieu. « Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle, afin qu’il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d’eau par la Parole » (Ephésiens 5.26). Jésus dit à ses disciples : « Celui qui est lavé n'a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur; et vous êtes purs... » (Jean 13.10).
Amis lecteurs, Dieu avait tout prévu pour le peuple d’Israël, et il a tout prévu pour nous en Christ. Toutefois, notez ceci (5.5-6) : « Celui donc qui se rendra coupable de l'une de ces choses, fera l'aveu de son péché. Puis il offrira en sacrifice de culpabilité à l'Éternel, pour le péché qu'il a commis, une femelle de menu bétail, une brebis ou une chèvre, comme victime expiatoire. Et le sacrificateur fera pour lui l'expiation de son péché ». Le péché devait être confessé. Le sacrifice d’expiation était alors offert. Sans confession, sans reconnaissance du péché, l’expiation ne peut avoir lieu. Que le pécheur à la conscience légère, superficielle, considère avec beaucoup d’attention le message de Dieu, et perde toute illusion en se fourvoyant dans toutes sortes de faux raisonnements. Qu’il vienne dans la repentance et saisisse alors par la foi le parfait pardon de Dieu.
Paul BALLIERE
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