LES SOUFFRANCES DE JESUS
(3° partie)
Les souffrances de Jésus par sympathie
Considérez attentivement la sympathie de Jésus face à la détresse humaine ; il communiait à la souffrance de ceux qu’il était venu chercher et sauver. Dans notre langue française le verbe « compatir » signifie « pâtir avec », « souffrir avec ».
1. La compassion de Jésus devant la souffrance physique.
« Quand il sortit de la barque, il vit une grande foule, et fut ému de compassion pour elle, et il guérit les malades » (Matthieu 14.14).
Sa compassion s’étendait à tous.
« Lorsqu'ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus. Et voici, deux aveugles, assis au bord du chemin, entendirent que Jésus passait, et crièrent: Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David! La foule les reprenait, pour les faire taire; mais ils crièrent plus fort: Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David! Jésus s'arrêta, les appela, et dit: Que voulez-vous que je vous fasse? Ils lui dirent: Seigneur, que nos yeux s'ouvrent. Ému de compassion, Jésus toucha leurs yeux; et aussitôt ils recouvrèrent la vue, et le suivirent » (Matthieu 20.29-34).
« Un lépreux vint à lui; et, se jetant à genoux, il lui dit d'un ton suppliant: Si tu le veux, tu peux me rendre pur. Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et dit: Je le veux, sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta, et il fut purifié » (Marc 1.40-42).
Jésus ne se contentait pas de constater la souffrance, mais il éprouvait à l’égard des malades une compassion qui avait sa source tout entière en lui-même.
2. La compassion de Jésus devant les besoins physiques légitimes.
« Alors s'approcha de lui une grande foule, ayant avec elle des boiteux, des aveugles, des muets, des estropiés, et beaucoup d'autres malades. On les mit à ses pieds, et il les guérit; en sorte que la foule était dans l'admiration de voir que les muets parlaient, que les estropiés étaient guéris, que les boiteux marchaient, que les aveugles voyaient; et elle glorifiait le Dieu d'Israël. Jésus, ayant appelé ses disciples, dit: Je suis ému de compassion pour cette foule; car voilà trois jours qu'ils sont près de moi, et ils n'ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur que les forces ne leur manquent en chemin » (Matthieu 15.30-32 ; voir aussi Marc 8.1-3).
La compassion de Jésus s’étendait sur ceux qui avaient faim et qui n’avaient rien.
3. La compassion de Jésus devant le deuil et la mort.
« Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn; ses disciples et une grande foule faisaient route avec lui. Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville. Le Seigneur, l'ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit: Ne pleure pas! » (Luc 7.11-13).
« Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému. Et il dit: Où l'avez-vous mis ? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois. Jésus pleura… Jésus frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre » (Jean 11.33-35, 38 ; voyez tout le contexte).
Cette parfaite sympathie de Jésus s’est exprimée par des larmes. Dans son amour, il partageait les peines qui sont le lot des êtres humaines. Jésus était là, face aux conséquences du péché des hommes : la mort, la ruine dans laquelle la créature a été plongée par la désobéissance.
Quelle sympathie, et quelle souffrance ! Dans son amour parfait, Jésus partage nos peines, au milieu de nos deuils.
4. La compassion de Jésus devant la souffrance morale et spirituelle.
« Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu'elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n'ont point de berger » (Matthieu 9.36).
« Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu'ils étaient comme des brebis qui n'ont point de berger; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses » (Marc 6.34).
Jésus, Dieu manifesté en chair, souffrait de la souffrance de ses créatures.
Ami lecteur, dans quel état êtes-vous aujourd’hui ? Quel est votre besoin ?
Malade… vous avez besoin de guérison !
En proie aux difficultés matérielles et financières… vous avez besoin de secours !
Plongé dans le chagrin et le deuil… vous avez besoin de consolation !
Vous vous sentez perdu… vous avez besoin de Jésus comme de votre berger, vous devez saisir son salut.
Venez donc à lui en cet instant.
(à suivre)
Paul BALLIERE
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